Vers une solution globale du conflit israélo-arabe

64 commentaires

• Vvolodia

  (4 octobre 2006 @17h38) 

  :

  je ne vois pas beaucoup d’amis d’Israël dans cette liste, mais surtout des ennemis, ou au mieux des gens pour qui la sécurité des juifs n’est pas une priorité. A part Kouchner et Shlomo Ben Ami, sincères tous deux dans leur désir de paix, je ne confierai pas la sécurité d’Israël aux autres.

• Orangerouge

  (4 octobre 2006 @17h45) 

  :

  J’ai un peu de mal à être optimiste : Combien de conférences..., d’initiatives... déjà depuis des dizaines d’années... et aucun progrès si ce n’est de moins en moins de territoire palestinien.

  Les instances internationales dénient dans les faits aux palestiniens le droit d’élire leurs représentants, et de fait accordent à Israël le droit de voler et de détruire.

  Comment les intérêts des palestiniens pourraient ils être pris en compte ? Où est la force qui contraindrait à cette prise en compte ?

  Comment traiter du "droit au retour" des palestiniens expulsés de chez eux constamment depuis l’origine de l’état d’Israël, si on ne remet pas en cause le statut d’Israël comme état réservé à une seule culture (religion ou ethnie).

  Tout vaut mieux bien sûr, que le siège actuel d’une population civile palestinienne qu’on affame, avec la complicité active de l’Europe, parce qu’elle n’a pas réélu des politiciens corrompus et, d’après certaines rumeurs, assez conciliants avec l’occupant israélien.

  Je dois être un peu trop désespérée par le niveau éthique des hommes au pouvoir dans notre occident si content de lui, pour croire en une issue un peu positive à la crise actuelle. Pourvu que j’aie tort.

• K

  (4 octobre 2006 @17h46) 

  :

  Dans un vote paru hier ("Beirut Centre for Research and Information"), et rapporte par le "Guardian" d’aujourd’hui, il apparait que pres de 7 libanais sur 10 souhaitent l’avenement d’un gouvernement d’union nationale, et ce le plus rapidement possible.

  Voir en ligne : Lebanese call on government to quit over war ( Les Libanais invitent le gouvernement a stopper la guerre )

• Fred. de L.

  (4 octobre 2006 @18h09) 

  :

  Bonjour,

  Après la lecture d’un certain nombre d’articles du Diplo ce mois-ci, en particulier celui où il est fait mention des terrrriiiiibles difficultés du FMI qui ne parvient plus à vendre ses prêts, je me suis fait une réflexion.

  Voilà plusieurs mois que je me demande comment il se fait que l’Europe et l’Occident en général mène une politique si injuste et si prédatrice, d’une façon si ouverte. Enfin... Une telle politique n’a pas été aussi franche par le passé, et je ressens un vrai changement vers juin-juillet 2005, période où les atlantistes semblent avoir réellement repris les rênes en France et en Europe.

  Et donc à la lecture de cet article, qui évoque la perte de contrôle du FMI dûe au prix des matières premières, en particulier, j’en suis venu à me dire qu’en fait, si l’Occident en vient à utiliser si ouvertement son pouvoir de nuisance, c’est parce que celui-ci se sent acculé. Que quelque chose est vraiment en train de changer, et que pour tenir ses pré-carrés, l’Occident semble prêt à tout. Comme par exemple mener une politique totalement injuste à l’égard du Liban ou des palestiniens. Enfin... Ces dernières ne seraient finalement que des dommages collatéraux, ces politiques particulières n’apportant pas grands avantages concrets en termes économiques...

  Je sais, la politique de l’Occident est essentiellement inspirée par les US, mais je ne crois pas que l’Europe soit suiveuse uniquement parce qu’elle n’est pas autonôme. Elle est suiveuse parce que comme les US, elle sent que des choses vont changer pour longtemps...

  Voilà. Juste une piste de réflexion que je me suis faite dans le train hier.

• Daniel

  (4 octobre 2006 @18h23) 

  :

  Vvolodia voit des ennemis partout : dans le cas présent, 133 sur 135. Difficile de faire mieux. On se demande comment Shlomo Ben Ami et Bernard Kouchner ont bien pu se fourvoyer dans une pareille troupe.

  Il est à remarquer qu’il n’est pas question pour lui ici de la sécurité des seuls Israéliens - juifs, bien sûr, pourquoi les autres Israéliens compteraient-ils ? - mais des juifs tout court. Aucun des signataires n’évoque les juifs, Vvolodia bien. C’est que Vvolodia aime entretenir la confusion : il est sans doute, lui, Israélien, Français, sioniste et juif. Grand bien lui fasse. Mais il aimerait faire croire que les juifs de France le sont aussi tout à la fois. Eh bien non.

• deor

  (4 octobre 2006 @18h52) 

  :

  @Vvolodia

  Quoiqu’on puisse penser de ce que vous avez pu écrire et du sionisme, il y a un point extrêmement important : l’extistence et la sécurité d’Israël ne sont pas menacés. En particulier pour l’existence de l’Etat. Cette question fait partie du passé. Quand à la sécurité, si vous y tenez absolument, je m’inquièterais plus pour celle des voisins d’Israël, la bande de Gaza en tête.

  La monomanie sécuritaire n’a jamais rien donné de bon. En plus, il est ici question de paix, pas de sécurité. Les deux concepts ne sont pas forcément synonymes.

• Denis

  (4 octobre 2006 @18h52) 

  :

  Lire Edgar Morin. Les renards et les hérissons.

  Le hérisson, replié derrière les épines de ses certitudes, ne change jamais d’avis. Il est bien plus difficile d’être un renard. Son opinion évolue parfois, au gré des informations qu’il collecte, et le hérisson le taxe alors d’incohérence. Mais c’est le renard qui a raison. Le hérisson est comme une pendule arrêtée, qui indique l’heure juste deux fois par jour.

• K

  (4 octobre 2006 @19h06) 

  :

  Recapitulons :

  Sharon avait qualifie les accords d’Oslo de : " la plus grande catastrophe qui soit jamais arrivée à Israël "

  Bush a qualifie Sharon d’"homme de paix".

  Rice, representante de Bush, a appele de ses voeux aujourd’hui (rapporte par EuroNews) : "un gouvernement [palestinien] en accord avec le large consensus dans la région selon lequel la création de deux Etats est la réponse aux aspirations à la fois des Palestiniens et des Israéliens."

  Il va falloir beaucoup de patience a l’"International Crisis Group" pour nous aider a sortir de cette sinistre farce.

• Ahmad

  (4 octobre 2006 @19h31) 

  :

  salam,tant que le peuple palestinien ne sera pas débarassé des traites comme Mahmoud Abbas et sa bande de criminels et corrompus héritiers d’arafat,le peuple palestinien ne semble pas pouvoir voir la fin de leur suplice,de l’europe ce sont eux, ces imposteurs,qui disent défendre les intérets des palestiniens quil faut dénoncer,Edward Said avait bien raison en ce qui les concernent, ,salam

• K

  (4 octobre 2006 @19h58) 

  :

  Excellente definition, parait-il, de la "moderation" arabe (ou plutot du sens que veulent lui donner les americains) par Fawaz Traboulsi dans un article de As-Safir ayant pour titre "La moderation, pas la democratie". N’etant malheureusement pas arabophone, je ne puis le traduire.

  Noam Chomsky avait bien raison de dire lors d’une conference donnee a l’universite Americaine de Beyrouth, que si Clash il y avait, il se situait entre les masses arabes d’une part et leurs dirigeants de l’autre.

  Voir en ligne : La moderation, pas la democratie.

• Alain Gresh

  (4 octobre 2006 @20h57) 

  :

  Voici un résumé en anglais de l’article de Trabulsi sur la modération. « The only thing left for U.S. Secretary of State Condoleezza Rice to do is to add the title ‘Arab League Secretary General’ to her other titles » writes Fawwaz Trabulsi in Wednesday’s Lebanese daily as-Safir. Anyway, this is the title which she lived up to during the ‘Arab moderates’’ conference – the six Gulf Cooperation Council states plus Egypt and Jordan – that was held in Cairo on the basis of an agenda and a division of labor, some of which Rice had already revealed in her press conference in Jeddah (on Monday). Until further analysis of the decisions that have ben made, and clarification of what was and what was not revealed of these decisions, there is no risk in saying that the Cairo summit signals a new path that Rice is exploring – the pursuit of U.S. policies via an Arab bloc that was exposed by the positions taken by the ‘Arab moderates’ during Israel’s recent war on Lebanon. It was no coincidence that this new trial phase was inaugurated by eliminating the last illusions about some sort of U.S. role in spreading democracy in the region. It is not simply that priority now goes to ‘moderation ;’ rather, priority goes to ‘moderation’ even at the expense of, or against, democracy. In response to a question by a journalist who discovered the discrepancy between the previous emphasis on democracy, and the current priority given to ‘moderation,’ Rice responded : « The moderate forces will turn into moderate democratic forces at the end. » The admission that the forces of ‘moderation’ are not democratic stands in no need of further explanation and clarification, since it comes directly ‘from the horse’s mouth.’ But here are some of the other characteristics of the ‘Arab moderates’ :
  — The ‘moderates’ are those rulers who find it easy to give priority to their hostility to Iran on the pretext of a nuclear enrichment program over their hostility to Israel based on a program that has already produced two or three hundred nuclear heads.
  — The ‘moderates’ are those who accept the ‘best conditions’ for investing their oil riches with oil companies, just as they accept to invest most of their oil returns in the West.
  — The ‘moderates’ are those who have U.S. military bases, and do not mind them being used to carry ‘smart bombs’ to Israel during the recent war on Lebanon.
  — The ‘moderates’ are those who govern using armed militias [i.e in Iraq] that elicit no international resolutions banning them [i.e. Hizbollah], as long as these armed militias do not fight to end the U.S. occupation of Iraq, and do not throw even a rose at Israel.
  — The ‘moderates’ are those who do not make much fuss when ‘moderate’ and ‘democratic’ Israel arrests the majority of elected Hamas PLC members, although these very same ‘moderates’ raise their voices and rail against the Lebanese resistance’s ‘adventures’, when the latter tries to complete the liberation of Lebanese detainees and territories through the capture of Israeli soldiers.

  Of course, this does not mean that the ‘non-moderates’ are necessarily democrats. But it does mean that this ‘moderation,’ which is another name for submission to the U.S. Empire, will not give birth to democracy – not even ‘at the end.’ « It remains for Arab nationalists, Islamists, and even leftists to be convinced that the U.S. is not seeking to impose democracy on them while they are engaged in ‘resistance’ – unless, perhaps, their resistance is really resistance to democracy, » concludes Trabulsi.

• Fred. de L.

  (4 octobre 2006 @21h01) 

  :

  Vers la guerre en Iran plutôt non ?

  C. Rice qui part en visite au proche-orient. Le Fatah menace de liquider les membres du Hamas... Et les européens décident que les négociations avec l’Iran sont terminées... alors qu’hier, tout le monde trouvait que tout allait mieux.

  Oui, la visite de Rice au Moyen Orient va surement foutre le boxon.

  Moi, je vois cette mini-accélération (je "cite" des dépêches publiées ce soir) comme la dernière ligne droite pour enfin pouvoir tranquillement lancer l’attaque contre l’Iran. La FINUL est là, avec des gros chars d’assauts... Israël est protégé, d’une certaine façon... Et les palestiniens sont quasiment en guerre civile, même plus besoin des israéliens pour que des palestiniens meurent.

  Les élections aux US arrivent. Le bon moment pour lancer l’attaque... et laisser la nouvelle assemblée se dépatouiller avec ce bazar.

  Je croise les doigts en espérant délirer.

• Pierre BLEUE

  (4 octobre 2006 @22h55) 

  :

  L’International Crisis Group, une organisation assez étrange quand meme.

  L’International Crisis Group, semble etre un peu comme la Franc maçonnerie, mais à plus grande échelle... c’est à dire beaucoup de pouvoir concerté... pour le meilleur à l’occasion et pour le pire le plus souvent.

  Avant chaque guerre majeur au Moyen Orient la diplomatie US fait signe au monde entier qu’elle va enfin faire pression sur la junte sioniste pour qu’elle cesse de pourrir la vie de tous les peuples de la région... mais l’histoire nous enseigne que toute cette agitation est vaine, simple écran de fumée avant la boucherie.

  L’International Crisis group semble pour le moment relayer froidement cette vaine promesse. Rien de concret. Comme beaucoup d’humanistes j’aimerais bien y croire, mais faut quand même rester lucide... La destinée d’Israel imaginée par les sionistes d’après leurs textes sacrés c’est pas Disney-land mais plus tot "Last Day.

  Le jour ou L’International Crisis group proposera d’imposer l’abolition du sionisme, alors OUI elle deviendra crédible.

• K

  (4 octobre 2006 @22h58) 

  :

  Merci, Alain Gresh. Je me charge de la traduction francaise a partir de " But here are some of the other characteristics of the ‘Arab moderates’ :

  " Mais voila quelques unes des autres caractéristiques des arabes modérés" :

  • Les "modéres" sont ceux qui donnent la priorité a leur hostilité envers l’Iran, en prétextant son programme d’enrichissement nucléaire, au détriment de leur hostilite envers la possession par israel de 200 a 300 tetes nucléaires.

  • Les "modéres" sont ceux qui acceptent les "meilleures conditions" d’investissement de leurs richesses petrolieres dans les compagnies pétrolieres, autant qu’ils acceptent d’investir le plus gros de leurs revenus pétroliers dans les pays occidentaux.

  • Les "modéres" sont ceux qui ont des bases militaires américaines, et ne s’inquietent pas qu’elles aient servi au transit de bombes intelligentes au profit d’israel durant la récente guerre contre le Liban.

  • Les "modérés" sont ceux qui utilisent des milices armées (comme en Irak) que ne condamnent aucune résolution internationale (contrairement au Hezbollah), tant que ces milices armées ne combattent pas l’occupation americaine, et n’attaquent pas israel, ne serait ce qu’a l’aide d’une rose.

  • Les "modérés" sont ceux qui ne font pas toute une histoire quand le "démocratique" et "modéré" israel capturent la majorité des membres démocratiquement élus du Hamas, alors que ces "tres modérés" se ruent sur les brancards pour dénoncer "l’aventurisme" de la résistance libanaise, quand cette derniere capture 2 soldats israéliens pour aider a la libération de détenus et territoires libanais.

  Bien sur cela ne veut pas dire que les non-"modérés" soient nécessairement démocrates. Mais cela veut dire que la "modération", qui est un autre nom donné a la soumission aux Etats Unis, n’apportera pas la démocratie, meme "a la fin" [fait allusion au discours de condo ou elle pretend, qu’in fine, la democratie sera donnee aux arabes]."

  (....)

• Orangerouge

  (4 octobre 2006 @23h11) 

  :

  une réaction aux réflexions de Fred. de L.

  Le monde économique est en train de basculer c’est vrai vers un pôle asiatique avec le développement en particulier de la Chine (la Russie aussi s’est vite redressée).

  Mais je ne pense pas du tout que cela explique la contribution européenne au siège des populations civiles palestiniennes...

  Je pense que le terrorisme actuel anti-occident, majoritairement d’origine arabe et musulmane, légitime un racisme à la fois ethnique (anti-arabe) et social (les pauvres sont dangereux) qui est présent en Europe comme aux Etats-Unis.

  La puissance de l’Etat d’Israël appuyé aux Etats-Unis et le réel pouvoir des réseaux sionistes ont bien réduit le racisme anti-juif en occident. Certains, en France dénoncent même, avec des arguments, une "judéomanie" trop répandue.

  Les hommes politiques en Europe comme aux Etats-Unis à mon avis, préfèrent les riches, puissants et bien portants, et dont le terrorisme d’état ne menace aucunement l’occident.

  On retrouve l’expression de ce racisme anti-pauvres dans le mur que les américains vont construire à la frontière mexicaine.

  On le retrouve aussi en Europe chez ceux qui veulent fermer les frontières.

  On le retrouve en France, quand les militants témoignent des maltraitances très graves que notre police fait subir à Calais aux migrants qui cherchent à gagner l’Angleterre (maltraitances qui n’épargneraient pas les enfants).

  Quand l’Europe laisse des polices du Maghreb faire un travail de répression meurtrier et laisse se créer des camps dans les pays proches, pour contenir des migrants qui ne sont pas si nombreux, et qui sont parfaitement légitimes si on est vraiment dans une logique économique libérale... c’est, à mon avis, une expression de ce même racisme.

  Et c’est bien ça qui me fait le plus peur, de sentir qu’il n’y a plus, dans mon pays, de consensus sur l’universalité de l’humain. On connaît bien le danger.

  Seule la force du mouvement de solidarité actuel envers les sans papiers, qui transcende apparemment les classes sociales, me réconforte. Ce racisme anti-arabes pauvres il est peut-être surtout important dans le microcosme qui a, en occident pour l’instant, le pouvoir.

• K

  (4 octobre 2006 @23h13) 

  :

  Pierre bleue, difficile de ne pas etre d’accord avec vous. Et vu le degre de contamination des gens par la propagande sioniste, dire que la tache sera rude, est un tres doux euphemisme.

  En attendant, dans la rubrique rire (jaune) ou pleurer, voila le moyen qu’ont trouve les democrates americains pour se demarquer des republicains en vue des prochaines elections : "Oui a la guerre, non a la pedophilie !". Et pourtant, la guerre, elle fait beaucoup de mal aussi aux enfants...

  Voir en ligne : Democrats : Yes to War, No to Pedophilia !

• Abdeloum

  (4 octobre 2006 @23h24) 

  :

  Hier HUIT ministres représentant huit pays arabes était assis autour de Condolisa Rice. Avec leur belle tête de focu, tout souriant ils se donnaient tous , plus d’importance qu’il n’en ont en disant vouloir trouver une solution pour la paix.

  Le directeur du journal Alkuds Al arabi, Abdelbari hier sur Aljazeera a bien résumé ce scénario. Avant la guerre contre l’Irak en 1991, ces même 8 états s’était réunis avec les Usa pour la même raison, sauver la paix. Ces mêmes pays servaient quelques jours plus tard comme bases de décolage des avions américains contre l’agression de l’Irak.

  Aujourd’hui ils se réunissent pour préparer la guerre contre l’Iran.

  Quant à Mahmoud Abbas et le Fatah, ils ont réussi avec l’aide des Usa de l’UE et d’Israel à porter gravement atteinte au Hamas élu par le peuple.Comme l’a signalé un internaute plus haut, ces 3 acteurs préfèrent avoir des dirigants corrompus toujours sous leur botte qu’un Hamas , résistant et intègre.Le monde préfèrent marchander avec le Fatah corrompu, que dialoguer avec la Hamas élu.

• K

  (4 octobre 2006 @23h56) 

  :

  A Orange Rouge.

  Avez vous bien employer le terme "legitime" ? Larousse : Legitimer : "faire admettre comme juste"

  Apres les attentats (ignobles) en Espagne, les espagnols ont fait perdre sa legitimite a Aznar. Vous devriez mediter la lecon espagnole.

• 

  (5 octobre 2006 @00h44) 

  :

  ///////////

• Byblos

  (5 octobre 2006 @04h38) 

  :

  Je trouve incroyable et totalement décourageante l’opinion exprimée par vvolodia. D’autant plus que bien des indices, tels que ce qui fait l’objet de débats en Israël après l’inutile et criminel saccage du Liban, confirment que vvolodoa exprime une opinion partagée par la majorité des Israéliens, à savoir que ceux qui ne sont pas systématiquement alignés sur les plus extrémistes des sionistes, sont nécessairement des ennemis d’Israël.

  Quant à moi, j’ai lu la traduction française du texte par A. Gresh. J’y relève les observations suivantes :

  1- Nulle part il n’est fait mention de la sécurité de l’État palestinien à venir au même titre qu’Israël. Pourtant l’armement nucléaire, c’est Israël qui le détient. Pas le Hamas et encore moins l’OLP.

  2- Nulle part il n’est fait mention du Droit du retour des Palestiniens. Ce droit, imprescriptible après 2000 ans pour les Juifs, se prescrit par moins de 60 ans pour les Palestiniens. Est-ce raisonnable ?

  3- Nulle part, il n’est fait mention de l’avenir de Jérusalem. Ville pourtant aussi sainte pour la Chrétienté et l’islam que pour le Judaïsme.

  4- Je note enfin qu’il s’agit du « conflit israélo-arabe », et non du conflit « israélo-palestinien ». Serait-ce qu’une solution éventuelle supposerait une tutelle arabe qui dicterait au peuple palestinien ce qu’il devra accepter ?

  Si, à l’exception de deux signataires, tous les autres ne sont pas fiables pour Israël, en toute logique, que doivent penser les Palestiniens au vu de toutes ces omissions ?

• Pierre

  (5 octobre 2006 @06h22) 

  :

  L’International Crisis Group, fait une proposition pour régler un problème territorial entre les Arabes et les Israéliens (Arab-Israeli Conflict), dans le but d’assurer la sécurité des frontières d’ Israel, la fin de l’occupation de la Palestine et le restitution des territoires Syriens.

  L’International Crisis Group veut nous faire croire que le conflit du P-O est un conflit territorial ente Israel et les Arabes.

  Sans le rappel des rustines et autres patches qui ce sont accumulé aux 4 coins de la planète depuis 60 ans, on aurait pu croire que le L’International Crisis Group est naïf.

  La présentation de son initiative, le fait apparaître comme cynique.

  Les peuples de la région ont suffisamment payé pour ne pas avoir encore à "maquiller" les divergences entre l’Europe et les État-Unis (apparues notamment pendant le conflit du Liban et autour du nucléaire iraniens), en conflit territorial régional.

  Pourquoi ne pas faire se réunir le chef des israélien et le chef des arabes pour qu’ils se mettent d’accord ?

• Brahim

  (5 octobre 2006 @09h01) 

  :

  Avez-vous une idée des enjeux financiers, politiques et stratégiques dans cette région ?

• Sam Lefénicien

  (5 octobre 2006 @09h45) 

  :

  par Sam Lefénicien-Juste une précision sur le commentaire de Fred.de L. concernant la mévente des prêts du FMI : il faut savoir que depuis Mars 2003 Mr Bush a, sans que l’Europe ne bronche, verrouillé à la fois le FMI,la Banque Mondiale ET la COMMISSION EUROPEENNE en y imposant à leurs têtes de RATO(espagnol),Wolfowitz(américain) et Barroso(portugal) tous trois ayant en commun d’avoir été récompensés pour avoir servi chacun dans son pays comme éxecutants de l’invasion de l’Irak.Est-ce donc par hasard que le vote du NON au referendum en France sur le projet de Constitution soit intervenu après l’accession de Barroso ??Ces 3 nominations bushiennes ont du + ou - contribuer à répandre parmi les usagers potentiels indépendants la méfiance vis à vis de ces institutions et leurs desseins politiques téléguidés(via les conditions & ficelles attachées à leurs prêts)

• Orangerouge

  (5 octobre 2006 @10h07) 

  :

  à K

  Je n’ai pas compris votre dernier post et vos objections m’intéressent. Pouvez-vous préciser votre pensée.

  • Sur le terme "légitimer" : j’aurais peut-être du dire que le "terrorisme" qui vise l’occident a renforcé un racisme anti arabe, qui glisse facilement vers un racisme anti migrants du tiers monde, et tout simplement anti-tiers monde. L’occidental moyen quand il est inquiet, a une peur de "l’autre" qui peut s’étendre à diverses catégories pourvues qu’elles lui paraissent culturellement éloignées de lui. L’occidental moyen croit d’ailleurs que "l’Aide au Tiers Monde" de la part des pays riches existe (alors qu’il s’agit seulement de crédit commercial sur des produits souvent difficiles à vendre ailleurs).

  A partir de là un enfant à Gaza, c’est très étranger et lointain et on délègue avec indifférence ce problème à des politiques travaillés par le sionisme.

  • La défaite d’Aznar n’a pas l’air de dissuader la droite française d’envoyer de plus en plus de troupes françaises au côté des américains dans un Afghanistan où face à des communautés dont on ne comprend pas le fonctionnement, on est passé, il me semble, à l’extrême violence pure et simple.

  Et l’action des troupes françaises au Liban (même si l’action française a eu le mérite remarquable de contribuer à l’arrêt de l’agression israélienne contre les civils libanais), n’est pas dépourvue d’ambiguïté.

• Orangerouge

  (5 octobre 2006 @11h10) 

  :

  Agir contre Israël et le sionisme

  Voici un lien pour des actions qui, même si elles s’adressent davantage aux internautes américains, pourraient être adaptées à la France :

  http://www.ism-france.org/news/arti...

• Pierre

  (5 octobre 2006 @11h38) 

  :

  Vers une solution globale du conflit israélo-arabe FMI (SUITE)

  Concernant le F.M.I. :

  Cette année Le FMI a oublié de mettre en ligne la déclaration de fin de mission au titre de l’article IV concernant la France (liste des déclaration 2006).

  Pourtant ce document existe ( FMI recommande la poursuite des réformes en France LEMONDE.FR | 18.07.06 | 09h05).

  Cette déclaration de fin de mission n’est émise qu’à titre indicatif (il va de soit qu’avec 1000000000000000000000000000000€ de dettes cet avis n’est émis qu’à titre anecdotique).

  Cependant une lecture attentive de la déclaration 2004 porte un chapitre consacré à la nécessité de mettre moins de juridique dans les procédures de licenciement avec une recommandation pour le gouvernement de s’impliquer personnellement en cas de désaccord entre les partenaires sociaux).

  La déclaration 2005 engage fortement la France de mettre en œuvre la proposition qui lui est faite. A part le rapport Camdessus aucune autre proposition a l’horizon. Ce rapport en plus des emplois aidés préconisait l’instauration de CPE et CNE.

  Comme on peut le voir, ces recommandations peuvent avoir une certaine influence sur le résultats des élections présidentielles en fonction du positionnement des candidats par rapport à ces "conseils".

  On peut envisager plusieurs explication sur l’absence de la recommandation 2006.

  1. C’est la faute à l’informatique.

  2. Le FMI n’a pas eu le temps.

  3. La dette de la France a été annulée.

  4. L’article IV a été supprimé.

  5. Le FMI attend le résulta des élections pour nous pondre une recommandation ad hoc .

• Brahim

  (5 octobre 2006 @12h34) 

  :

  Merci Orangerouge pour le lien qui m’aide à comprendre mes doutes : Avez-vous une idée des enjeux financiers, politiques et stratégiques dans cette région ? Que je rappelle ci-dessous :

  Peut-on défier le pouvoir du lobby juif ? Assurément ; voici ce qu’il est possible de faire

  Pour compléter mon interrogation, ci-joint deux articles du Monde Diplomatique :

  Carte blanche aux incendiaires

  La Cisjordanie, nouveau « Far Est » du capitalisme israélien

• Jean

  (5 octobre 2006 @13h06) 

  :

  Ce qui est terrible dans l’histoire, c’est que la grande majorité de ces signataires sont des "Former-" qqch. Ceux qui sont des "Currently" sont donc dans l’impossibilité de faire preuve de pragmatisme et d’évoluer vers un monde moins injuste ?

  Il faudrait créer un ICG avec des responsables en exercice et les obliger à redevenir humains... je vous dis que ça marcherait !

  Trève de mauvaises plaisanteries, dire qu’il aura fallu 60 ans -sans compter l’ére pré-1947 - pour en arriver à réunir ce gratin. Dans 600 ans la paix ?

  Tapage ce matin à France Inter autour de Bruckner. Le self-hatred occidental en ligne de mire... Ainsi l’occidental doit être fier de ses valeurs : ah bon, pourquoi, il ne l’est pas ? Yes ! Ce dont il n’a pas lieu d’être fier, ce sont les actes perpétrés en son nom par ses dirigeants. L’écart entre nos valeurs et les actions de nos gvts respectifs n’a t’il jamais été aussi considérable ? A tel point que le nouveau credo néocons fait le forcing sur de ’nouvelles’ valeurs créées sur mesure. Travail, famille chrétienne (ou juive, c’est très "inn"), patrie, money, antiterrorisme primaire, tous derrière moi et au pas. C’était pourtant des valeurs très datées. Mais ça marche assez bien. En France aussi. Soupir.

• Abdeloum

  (5 octobre 2006 @13h59) 

  :

  Ce qui est sure ces derniers jours c’est qu’ISRAEL , cet état terroriste a tremblé. Toute ses institutions sont en alerte après sa défaite contre le Hizbollah, contre le Liban.

  Il est étonnant que le peuple Israelien soit étonné et demande des dizaines d’enquêtes pour savoir " ce qui n’a pas fonctionné" . Et oui le peuple Israelien, aussi responsable que son gouvernement cherche à connaître ce qui n’a pas marché dans la destruction volontaire calculé d’un état voisin, souverain.

  Les demandes de visas pour quitter le territoire Israeliens se comptent par millier après l’échec, et j’imagine que le nombre des aalyah a fortement baissé. Israel s’est vu annuler des centaines de contrats militaires de vente de ses chars Merkava, pas si efficace qu’il paraissaient.

  Israel assiste à un véritable tremblement de terre à tous les niveaux. Est ce la fin de cet état de non droit ?

• David Ouziel

  (5 octobre 2006 @15h02) 

  :

  Pour la pénible existence de l’entité sioniste sur la terre des autres, les sionistes ont une peur bleue de la paix.

  Avec toute vraie paix hypothétique et avec des frontières normales, commence le compte à rebours de la fonte de l’entité sioniste "Etat juif" comme un morceau de glace dans un verre d’eau. Cette inéluctable fonte à caractère démographique sera alimentée par un taux de fécondation exceptionnel chez la Palestinienne d’une part et d’autre part via des flux migratoires en provenance de partout de la région suivis de flux de migration juive dans le sens inverse.

  Les sionistes sont très conscients de cet état de fait. Ils ont pour cela une peur bleue de toute paix juste et durable qui signifie à terme la fin de l’existence de ce cancer dans la région. Pour faire maintenir en vie leur entité sioniste, ils se savent donc condamnés, en dehors de tout le reste de l’humanité, à la malédiction de vivre dans une guerre pepétuelle jusqu’à la fin de cette misère .

  Mais tôt ou tard et d’une manière ou d’une autre cette misère finira par disparaître tout comme l’Algérie française, la Rhodésie de Yan Smith et l’apartheid de l’Afrique du Sud.

  Voir en ligne : Parole d’un juif libre.

• K

  (5 octobre 2006 @15h04) 

  :

  A Orangerouge

  "a renforce" me semble effectivement plus judicieux. le choix des mots est parfois essentiel. A part ca, je suis d’accord avec vous. Amicalement.

• Pierre

  (5 octobre 2006 @15h39) 

  :

  Aucune tentative de paix n’a osé remettre en question la nature de l’état, d’Israel.

  C’est pourtant bien là que se concentrent bien des obstacles à la paix.

  Le mouvement sioniste dont l’objectif essentiel était de donner des frontières sûr au peuple juif a complètement failli dans sa mission. La raison principale a été qu’au moment ou l’objectif était a porté de main (1946), ce mouvement n’a pas su se remettre en question et a développé une politique hégémonique dans le région au prétexte que la sécurité d’Israel était menacée.

  Cette fuite en avant s’est aggravée avec l’intrusion du fait religieux, qui a introduit des éléments de moins en moins objectifs dans l’argumentation du mouvement.

  C’est pour cela que je pense qu’aucune solution ne sera possible, tant qu’Israel ne se transformera en un état vraiment indépendant, laïc et pluriethnique.

  En attendant Israel continuera a être un jouet aux mains des stratèges au hasard des intérêts économiques, sécuritaires et politiques des uns et des autres.

• Jean

  (5 octobre 2006 @18h32) 

  :

  Pierre,

  C’était peut-être une fuite en avant au début. Depuis, beaucoup d’eau est passée sous les ponts, et en particulier après 1967 et 1973, Israël aurait pu considérer que son hégémonie militaire locale, appuyée par les puissances occidentales, était une garantie réelle. Or son aggressivité militaire n’a fait que s’exacerber, la colonisation s’est amplifiée, il y a eu les aventures libanaises, et Israël s’est installé dans un rôle (intéressé) de poste avancé des US au Proche Orient, rôle pour lequel les US n’ont pas vraiment intérêt à ce que la paix apparaisse, et dans lequel Israël poursuit le laminage de la société Palestinienne pour sa propre expansion territoriale. Un fait reste curieux dans ce processus assez monolithique : Israël a rétrocédé le Sinaï. Probablement était-ce le prix à payer pour que le gvt égyptien se plie aux exigences des Etats Unis ?

  Israël semble en tout état de cause intéressé à ce que cette situation se prolonge le plus longtemps possible, pour des raisons de justification des faits coloniaux et de séparation qu’il accomplit, et pour des raisons de cohésion interne, l’état de guerre permanente permettant toutes les propagandes et l’intrusion du militaire dans le politique.

  La solution n’est actuellement certainement pas interne à Israël (on voit mal le peuple israélien se désolidariser en masse de son mouvement actuel), mais dans les pressions fermes qu’auraient dû, depuis très longtemps, exercer les puissances autoproclamées représentantes des droits de l’homme... c’est à dire nous.

  Donc, aucune évolution ne se fera tant que les puissances occidentales resteront dans le faux semblant actuel. Et cela ne se fera que si la mobilisation des peuples européens et américains bouscule une élite qui tire profit de la situation. Un signal porteur d’espoir : ça bouge beaucoup en Amérique Latine, et c’est peut-être à eux que nous devrons le salut !

• 

  (5 octobre 2006 @19h28) 

  :

  Jean,

  J’avais cru comprendre qu’Israël était passé sous "influence" américaine en 1967, date à partir de laquelle son comportement, semble parfois "paradoxale" (provocations/répressions).

  J’avoue ne pas bien comprendre les poids respectifs des religieux, des sionistes, des état-unis, dans ces paradoxes.

  Mais je sais que l’état actuel est bâti sur une utopie, et une fois les pionniers disparus, il y a de grande probabilité que le pays fasse une nouvelle mutation (comme l’URSS avec Gorbatchev 1er dirigeant a n’avoir pas connu la révolution).

  Aujourd’hui, Israël doit aussi compté avec les "christian-sionists" qui même s’il sont des rêveurs pas très doux, possèdent des portefeuilles bien garnis, donc une grande influence.

  Je pense que cette insistante amitié va peser de plus en plus sur Israël, et que tant qu’elle durera, les conflits continueront.

• K

  (5 octobre 2006 @19h39) 

  :

  "Un fait reste curieux dans ce processus assez monolithique : Israël a rétrocédé le Sinaï." l’explication de Norman G. Finkelstein :

  " ...I pointed out that, historically, Israel has withdrawn from occupied territory in three instances : Sinai in 1957 after Eisenhower’s ultimatum, Sinai in 1979 after Egypt’s unexpectedly impressive showing in the October 1973 war, Lebanon in 1985 and more recently after the losses inflicted by the Lebanese resistance."

  " ...J’ai fait remarquer, qu’historiquement, israel s’est retire d’un territoire occupe dans 3 circonstances : le Sinai en 1957, apres l’ultimatum d’Eisenhower, le Sinai en 1979 apres l’impressionante et inattendue demonstration de force de l’Egypte, le Liban en 1985 et plus recemment[2000] apres les pertes infligees par la resistance libanaise."

  Voir en ligne : http://www.normanfinkelstein.com/ar...

• Ahmad

  (5 octobre 2006 @20h09) 

  :

  Salam,ce que je trouve dommage dans l’approche d’Alain Gresh,concernant le besoin de référer à Edgar Morin,qu’il faut saluer pour ses prise de position vis à vis d’israel,c’est qu’on a l’impresion que lorsqu’il s’agit d’intellectuels connu,la conscience d’un possible antisémitisme n’est pas présente(en ce qui ici Morin,il est clair qu’il ne l’est pas)mais qu’en il s’agit d’un jeune de banlieue,l’a on devient tout de suite suspect de son attitude,ses propos,on fait bien sur confiance au paternalisme colonial,de la bourgeoise laila shahid et de sa troupe qui parcourent les banlieues pour éduquer cette jeunesse(qui quoi qu’on dise est beaucoup moins fermer,et réactionnaire que ceux qui tous les jours veulent faire leur éducation,et leur apprendre a lire le monde correctment,quellle prétention).Ainsi on a l’impression qui suffit d’etre intellectuel pour etre moins suspecter dans son humanité de possible déviance.Un petit exemple qui n’ rien a voir avec Alain gresh,c’est le cas de Luc Ferry(islamophobe et obstraciste étonnant)qui dit un jour sur lci en parlant de Gilles Deleuze,quand a son antisionnisme que si c’était pas Delzeuse,donc philosophe,cela aurait été de l’antisémitisme,bref pas très clair toutça,mais explicite dans son sens,finalemnt le manque de clarté n’est pas toujours la ou on le pense.Pour conclure,on pourra réflechir sur une parole de Luc Ferry encore qui disait la semaine dernière sur lci,que les islamistes étaient les nouveaux nazis,bien sur aucune nuance sur la complexité de l’islamisme,il suffit au philosophe Ferry de prendre comme représentant de l’islamisme sa manifestation la plus radical pour le définir,méthode utilisé aussi par Malek Chebel,Abdelwahab Meddeb,ou Gilles Keppel,en fait mème par la majorité des observateurs sur le sujet.On voit que nos philosophes et spécialiste qui se complaisent à dénoncer les extrèmes de l’islamisme,ces nouveaux nazis comme il est dit,ne sont pas exemptent eux dans leur analyses de méthodes et discours les plus fanatiques,extremistes et au font passionnées,mot tellement à la mode actuellement,mais bien sur qui ne concerne que l’autre,car c’est bien connu c’est l’autre qui a tort,Salam

• K

  (5 octobre 2006 @20h10) 

  :

  " The United States secretary of state, Condoleezza Rice, promised today to improve living conditions in the West Bank and Gaza Strip, insisting America was "very concerned" about the plight of Palestinians." Ne surtout pas affaiblir Mahmoud Abbas. ( La secretaire d’etat US, Condoleezza Rice a promis aujourd’hui d’ameliorer les conditions de vie [des palestiniens], en insistant que les americains sont tres inquiets des souffrances palestiniennes) Dégout devant tant de mépris...

  Voir en ligne : http://www.guardian.co.uk/israel/St...

• K

  (5 octobre 2006 @20h49) 

  :

  Edgar Morin :

  " Il y a des mots qu’il faut distinguer, comme l’antisionisme de l’anti-israélisme, ce qui n’empêche pas qu’il s’opère des glissements de sens des uns aux autres.

  En effet, l’antisionisme dénie non seulement l’installation juive en Palestine, mais essentiellement l’existence d’Israël comme nation. Il méconnaît que le sionisme, au siècle des nationalismes, correspond à l’aspiration d’innombrables juifs, rejetés des nations, à constituer leur nation. Israël est la concrétisation nationale du mouvement sioniste.

  L’anti-israélisme a deux formes ; la première conteste l’installation d’Israël sur des terres arabes, se confond avec l’antisionisme, mais en reconnaissant implicitement l’existence de la nation israélienne. La seconde est partie d’une critique politique devenant globale de l’attitude du pouvoir israélien face aux Palestiniens et face aux résolutions de l’ONU qui demandent le retour d’Israël aux frontières de 1967."

  Dont acte

  Voir en ligne : http://www.bintjbeil.com/articles/2...

• K

  (5 octobre 2006 @21h12) 

  :

  Un autre article instructif d’Edgar Morin.

  Voir en ligne : http://nicol.club.fr/ciret/bulletin...

• K

  (5 octobre 2006 @21h43) 

  :

  Jeux de mots arabes :

  "al sharq al awsat al jadid" (le nouveau moyen orient) devient " al sharq al awsakh al jadid" (le nouveau plus sale orient).

• K

  (5 octobre 2006 @22h01) 

  :

  " le député républicain de Floride, Mark Foley, avait lui-même cosigné une loi contre la pornographie pédophile sur Internet. Ironie de l’histoire, cet élu accusé d’avoir échangé des courriels à caractère sexuel avec des employés mineurs du Congrès pourrait bien aujourd’hui être poursuivi en vertu de cette même loi." http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-819635@51-819640,0.html

  C’est ce meme depute qui a declare au congres que "beaucoup de musulmans etaient plus preoccupes de savoir si les propos du pape etaient insultants ou non pour l’islam, que de savoir qui tuaient des musulmans" (voir lien)

  Voir en ligne : http://www.truthdig.com/report/prin...

• Badger

  (5 octobre 2006 @22h01) 

  :

  Jordan et la nouvelle politique Bush

  Le journal Jordanais al-Ghad d’hier Sept 4 signale, dans un analyse de Mohamad abu Roman, ce qui semble être la mise en scene pour une nouvelle politique anti-Schiite dans ce pays (ou il n’y a que quelques centaines de Schiites Jordanais, et ou la pluspart de la population de connait même pas la difference entre Schiite et Sunni).

  C’est probablement une indication de ce que va vouloir dire en réalité la nouvelle politique Bush d’alliance Sunni-Israel contre la "menace" Schiite dans la région.

  Pour le lien et un petit résumé, voir :

  Voir en ligne : Anti-Shiite measures in Jordan

• Pierre

  (5 octobre 2006 @22h03) 

  :

  Ahmad,

  Pour Luc Ferry, ne vous inquiétez pas, c’est normal.

  Ça n’a rien a voir avec l’antisémisme ou l’antisionisme de Deleuze, c’est juste pour la postérité.

• Orangerouge

  (5 octobre 2006 @22h49) 

  :

  Respect pour la clairvoyance et le courage d’Edgar Morin.

  Mais Edgar Morin ne nous éclaire pas sur les raisons qui font que les politiques et les médias dominants en France soient beaucoup plus proches du point de vue israélien que du point de vue palestinien.

  Il y a encore des angles morts dans la compréhension de la crise sans fin du Moyen Orient.

• massinissa

  (5 octobre 2006 @23h50) 

  :

  qui viendra après MEDDEB

  La communauté musulmane est tellement récalcitrante au projet d’émancipitation qu’elle use rapidement ceux qui s’en chargent.

  Souvenez-vous d’AREZKI DAHMANI ( c’était en 1986), puis malek boutih, fadela amara, le grand mufti de marseille et aujourd’hui abdelwahab meddeb.... on attend avec impatience de connaitre le nom du nouvel élu lorsque meddeb aura rejoint les anciens dans l’anonymat dont ils n’auraient jamais dû sortir.

• Pierre BLEUE

  (6 octobre 2006 @00h16) 

  :

  Si il y a des angles morts dans l’analyse d’Edgar Morin... c’est évident ce journaliste n’est pas kamikase.

  Rien que témoigner de ce que l’on voit tous chaque jour dans les médias de masse (comme leurs casting ethno-politico-religieux surréalistes sur la quasi totalité des plateaux un peu sensibles), est déja suicidaire, mais alors parler de la face cachée, de la putasserie massive d’arrière cour entre journalistes, politiques, réseaux et officines, mieux ne vaut meme pas y penser.

  Le pire c’est que la plus part des journalistes, politiques sont de gens comme tout le monde, ni pires ni meilleurs et font sans doute le meme constat que nous, mais le système actuel politico médiatique privilégie la hyène enragée hystérique à l’homo sapiens-sapiens doté de bon sens et de raison.

  Les hyènes pensent que pour survivre elles doivent avant toute chose déchiqueter leur voisins, les spolier, les humilier... puis accuser les rescapés du carnage de conspiration terroriste.

  Seul parade éfficace : Restons humains, déterminés, calmes et lucides et à l’occasion ne votons ni pour le borgne, ni pour le nain, ni pour DSK d’ailleurs !

• Aziz

  (6 octobre 2006 @05h32) 

  :

  Bonjour Mr Gresh

  D’abord un grand merci pour ce blog de qualité.

  J’ai une question (peut-être naïve) : est-ce que Alain Gresh supporte cette "solution globale du conflit" ?

  Plus naïve peut-être : est-ce là une réelle solution ? La solution des deux États est-elle, réellement, une solution viable ?

  Certains politiciens et intellectuels penchent plutôt pour la solution d’un seul État, réellement démocratique, qui remplacerait l’État raciste que représente, sans conteste, Israël.

  Il serait très intéressant de connaître votre opinion sur cette (ou ces) question(s).

  Une autre fois : Jazakum Allahu Khyran !

  Aziz

• Pierre BLEUE

  (6 octobre 2006 @08h17) 

  :

  Malgré les pressions politiques il peut arriver que la justice parvienne à dire le droit s’agissant de l’antissémitisme

  9a date du mois dernier mais ça mérite d’etre rappelé :

  Malek Boutih (un ex de l’officine noyauté par les sionistes, "sos racisme", et aujourd’hui porte parole du PS) condamné pour diffamation contre le Mrap.

  lire le communiqué du Mrap

  extrait :

  Malek avait déclaré : « Il faut dire par exemple que si je prends la société française que je connais, il y a des formes d’antiracismes différentes : il y a celui du MRAP qui défile aux cris de "mort aux juifs", celui de la Ligue des Droits de l’Homme qui écrit le texte justifiant la présence de Tariq Ramadan au FSE. Mais il y a aussi celui de SOS Racisme qui lui organise des débats contre l’antisémitisme et qui l’assume. ».

  Le problème c’est que le Mrap n’a bien sure jamais défilé aux cris de "mort aux juifs", et que Tarik Ramadan n’a jamais été condamné pour quoi que se soit, malgré la haine (et la probable jalousie) que lui voue Sarkosy et ses complices islamophobes ! à droite comme à gauche.

• Orangerouge

  (6 octobre 2006 @09h50) 

  :

  Racisme et critique d’une religion

  En réponse à un post sur Bellaciao aujourd’hui, ce commentaire de Christian Delarue (MRAP).

  Delarue fait une proposition réfléchie pour préciser et séparer ce qui, dans la critique d’une religion, doit être autorisé, de ce qui, constituant du racisme, doit être interdit :

  6 octobre 2006 - 08h44 - Posté par 81.***.228.***

  La mentalité laïque constitue un progrès de l’esprit critique. Elle ne répond pasà tout. Robert REDEKER : Distinguons son méfait de la menace qu’il subit !

  Mon souci tient en deux points : d’une part la forte montée du racisme contemporain qu’il faut combattre sous toutes ses formes et d’autre part la nécessité de maintenir l’esprit critique y compris contre les fétiches religieux et le droit d’expression qui le permet.

  Aujourd’hui la critique sévère à la limite du racisme de Robert REDEKER contre l’islam provoque des menaces de mise à mort. Comment prendre position ?

  Avant de se poser la question de la solidarité (2) il faut savoir dire si les propos étaient racistes ou non. La critique de la religion ne peut-elle pas déboucher sur des propos racistes ? Si oui à quel moment situé le dérapage raciste ? (1)

  1 - Le moment du dérapage raciste :

  Ces affaires de racisme implicite ou explicite ayant pour point de départ la critique de la religion méritent de distinguer les champs d’expression. Ce n’est pas si aisé.

  Gerard KERFORN ne tranche pas nettement en faveur du racisme (cf site MRAP-Landes) alors que Pierre TEVANIAN a dit l’essentiel en "dix remarques sur un collègue" sur Bellaciao à propos du texte de Robert Radeker . Un second texte de Pierre TEVANIAN concernant la position de la FSU montre que les choses ne sont pas si claire pour tous.

  Je vais essayer de poser les élements de clarification.

  La critique des religions, même sévère, est une conquête de libération historique de l’homme contre les fétichisme qui veulent le rabaisser, le soumettre, l’agenouiller.

  Mais cette critique ne saurait sortir de son champ, sortir de sa route par dérapage racisant. Quand sort-on du champ licite ?

  1 - Il est évident que l’on peut critiquer les religions toutes les religions.

  Il est d’ailleurs aisé de trouver de quoi le faire, qu’il s’agisse de la religion juive, catholique ou musulmane. La critique porte en général sur les textes sacrés ou sur les propos des maïtres religieux . Elle peut aussi porter sur des pratiques religieuses, celles mises en application des textes ou par coutume religieuse. Mais la critique de la religion doit rester la critique de la religion.

  2 - Or, le racisme n’en reste pas là.

  La critique n’est que le prétexte, le moyen. L’interprète dira que le texte de telle religion contient des éléments de violence. Soit. Ou il dira, en plus nuancé : "le texte de telle ou telle religion contient beaucoup plus d’éléments négatifs que positifs". Là encore, à mon avis, pas de problème. On a le droit d’opinion. Le propos peut être "scientifique" ou idéologique. Il est dicible et bien sûr criticable à son tour.

  3 - Mais, la pensée raciste va plus loin que de dire son "opinion" sur une religion donnée.

  Elle passe au réel, aux "gens" en globalisant. Autrement dit, elle affecte le "négatif" de sa critique à des personnes mais sans distinction. Là ce n’est plus la religion qui est concernée.Ce sont ses adeptes. Et pas des adeptes critiqués pour tel ou tel pratique, comme par exemple l’exhibition de signes hostensibles mais des adeptes critiqués globalement.

  Ils sont essentialisé sous une caractérisation globalisante. Ce n’est alors plus une opinion.

  Voici ce que dit la pensée raciste : Les gens de tel continent sont adeptes de telle religion dont j’ai dit tout le mal. Là ce sont bien les croyants eux-même qui sont qualifiés négativement.

  Cet essentialisation d’une religion combinée à l’essentialisation d’un peuple suffit pour dire ce n’est plus une critique de la religion, une opinion mais une insulte raciste. Robert Redeker relève de ce régistre

  4 - Mais bien souvent le racisme va plus loin.

  La critique de la religion n’est qu’un point de départ. Ils disent : Tel peuple croit en une mauvaise religion ; mais aussi tel autre peuple croit en une bonne religion.

  Nous sommes dans le cas d’une comparaison hiérarchisante classique du racisme.

  2 - La question de la réaction à la violence raciste

  En fait je vois trois questions sur cet aspect.

  A) - Ces menaces sont injustifiées.

  Réponse ambigue : La réponse du MRAP laisse entendre que non tout en faisant le lien entre les propos et les menaces. Mouloud a parlé en quelque sorte de réponse disproportionnée. Ce qui donne lieu à une offensive de Respublica sur le net.

  Réponses claires mais sur fondements différents : Cela constitue les points 1et 2 des "Dix remarques à un collègue" de Pierre Tévanian sur Bellaciao. C’est clair aussi dans la position de Gérard Kerforn publiée sur le site MRAP Landes

  B) - Qu’elles sont les motivations de ces menaces ?

  Les mollahs lancent-ils la guerre contre ce racisme ou contre le blasphème de leur fétiche. Les maîtres spirituels ne s’adonnent pas en général à ce genre de riposte. Ils reconnaissent que dans leur camp il y a des tarés. Il y a des tarés dans toutes les grandes religions. Il y a aussi des personnalités plus réfléchies dans toutes les religions. La théologie de la libération promeut beaucoup plus l’égalité des sexes, la laïcité et appelle à participer auxluttes contre toutes les formes de domination, d’exploitation, d’oppression.

  C) - Que faire face aux menaces ?

  Face aux menaces de mort contre Robert Redeker, il faut le protéger mais pas aux côtés des racistes . Faut-il s’accoquiner avec certains républicains laics qui par dogmatisme aveugle sur la laicité ignore le moment du dérapage raciste. Je pense que non.

  Christian Delarue Secrétaire national du MRAP

  Ce post est un commentaire au message : La République est laïque... c’est tout ! le lien vers ce message sur Bellaciao : http://bellaciao.org/fr/article.php...

• Emilie

  (6 octobre 2006 @12h14) 

  :

  Edgar Morin

  Cher Alain Gresh, Vous avez tout à fait raison de conseiller la lecture d’Edgar Morin. Je l’ai entendu hier soir, dans l’émission de Taddéi sur France 3, il parlait de l’anti-judaïsme et de l’antisémitisme (en les distinguant), c’était absolument passionnant (jusqu’à l’arrivée de cette nouille de Finkielkraut). Les lecteurs et commentateurs de ce blog ne pourront qu’en tirer du bénéfice et quelques-uns emploieront peut-être certains mots (notamment "sionisme" ou "sionistes") à meilleur escient. Merci aussi pour ce blog, très enrichissant. A mon avis, c’est un bon complément du Diplo, pas un substitutif. A bientôt, Emilie

• K

  (6 octobre 2006 @12h44) 

  :

  A massinissa

  Quitte a se repeter, le probleme n’est pas dans la valeur intrinseque de l’Islam, ni pire ni meilleur qu’une autre religion, mais " d’evaluer le comportement des hommes et des institutions dans une perspective historique." (Maalouf). Ne pas le reconnaitre releve, au mieux d’un manque de clairvoyance, au pis d’une volonte deliberee de discrediter coute que coute l’Islam et les musulmans.

• Pierre BLEUE

  (6 octobre 2006 @14h52) 

  :

  Sionisme et judaisme

  Les seuls à vraiment entretenir la confusion entre le sionisme (mouvement criminel) et le judaisme (simple religion) sont bien les sionistes, qui a se titre méritent bien leur titre de premiere organisation antisémite.

  Les observateurs objectifs noterons que par exemple le président iranien fait bien la distinction entre les sionistes qui cherchent par tous les moyens à affaiblir l’Iran et à nuire à ses interets ou à sa sécurité, alors que les juifs ne sont jamais stygmatisés ( à ma connaissance) en temps que race ou groupe èthnique. Les juifs d’Iran, peu nombreux, sont parfaitement respectés, du moins autant que les autres citoyens.

• volodia

  (6 octobre 2006 @22h56) 

  :

  pourquoi ne parler que des juifs, qui ne peuvent apprendre l’hébreu, Les écoles juives existantes doivent enseigner la bible en farsi, la majorité des professeurs sont musulmans et elles ont l’obligation de rester ouvertes le samedi et de fermer le vendredi. La liberté religieuse officielle a des limites sous le régime des mollahs."

  Discutons un peu des chrétiens : "Les services secrets des mollahs viennent d’arrêter un couple de chrétiens dans la ville de Mash-had (haut lieux de pèlerinage où se trouve la tombe de l’imam Reza). Des agents « non identifiés » ont arrêté Reza Montazami et son épouse Fereshteh en récupérant toute la littérature chrétienne qui se trouvait chez eux. La grand-mère a récupéré leur fillette de six ans, Christine, qui avait été laissée seule dans l’appartement familial après l’arrestation de Reza et Fereshteh. La police officielle a fini par découvrir que les Montazami étaient détenus chez les pasdarans (gardiens de la révolution)."

  Et j’espère que vous avez regardé la 3 ce soir, on voit comment les iraniens pendent une enfant de 16 ans - c’est une reconstitution, les témoins ayant parlé à visage couvert, bien entendu.

  Voir en ligne : http://www.iran-resist.org/article2642

• 

  (7 octobre 2006 @13h04) 

  :

  La diversion ne tient plus

  volodia

  La diversion ne tient plus. Toutes ces rengaines sur l’islam et les musulmans c’est pour faire diversion sur la Palestine, soit le coeur de tous les problèmes en L’Orient Arabe.

  Lachez l’islam et les musulmans. L’on ne vous croit plus et ça ne sert plus à rien de détouner les gens de vos ignominies.

  Rentrez chez vous pour laisser la terre aux Palestniens avant que toute la région ne se transforme en Hezbollah.

• 

  (7 octobre 2006 @13h16) 

  :

  Ne vous en déplaise le monde entier est en train de devenir musulman

  L’islam est là à jamais intact comme le soleil pour briller de son plus bel éclat.

  Et il n’y a jamais eu meilleur prédicateur pour l’islam que ses détracteurs.

  En faisant de grandes vagues autour de lui ils lui envoient des curieux pour boire à la source et y trouver ce qu’ils ont tant recherché.

  N’en déplaise à tous ses détracteurs qui n’arrêtent pas de lui faire une si grande publicité, et grâce aux moyens d’informatin de plus en plus performants, bientôt l’islam sera de loin la première religion au monde. Et il n’y aura nul pays où les mosquées ne se multiplient et ne soient bien fréquentées.

• Vvolodia

  (7 octobre 2006 @17h12) 

  :

  7 octobre 2006 13:04 vous avancez masqué, et donnez des leçons ? c’est trop drôle. Quand à nous faire partir, vous décanillerez avant nous. Posez vous plutôt la question : "qui nous aime ?".....

  Posez vous la question "pourquoi cette montée du Front National" lors des dernières élections.

  Posez vous des questions, vos certitudes ne sont que sottises.

• saintyves

  (8 octobre 2006 @03h10) 

  :

  Après la guerre (de 1967) De Gaulle prend acte de l’occupation des territoires occupés et déclare : "Dans ce pays, une RÉSISTANCE va naître que les Israéliens auront appelée terrorisme, mais jamais ils ne parviendront à bout de ce TERRORISME."

  Eh effet tant qu’il y aura OCCUPATION il y aura RÉSISTANCE.

  L’International Crisis Group, l’ organisation qui travaille sur les conflits, qui a lancé son initiative en faveur d’une solution globale du conflit israélo-palestinien, ressemble plus à un nid de sionistes, cela me rappelle une certaine TRILATERALE, voir l’article du monde diplomatique sur : http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/BOIRAL/10677

  ou encore le groupe Bilderberg voir le site :

  http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/EE22Ak03.html

  Je reste personnellement sceptique à ce que le groupe ainsi constitué chercherait une solution juste, pour la seul raison que le sentiment SIONISTE qui anime la quasi-totalité du groupe est plus virulent que chez les juifs israéliens eux-mêmes.

  Admirez la composition de cette liste restreinte :

  Shlomo Ben-Ami Former Foreign Minister, Israel Zbigniew Brzezinski Former National Security Advisor to the President, United States Frank Carlucci Former Secretary of Defense, United States Jean Chrétien Former Prime Minister, Canada Wesley Clark Former NATO Supreme Allied Commander, Europe Shirin Ebadi Nobel Peace Prize 2003 ; Iran Leslie H Gelb President Emeritus, Council on Foreign Relations, US Mikhail S Gorbachev Former President, Soviet Union ; Nobel Peace Prize 1990 Lionel Jospin Former Prime Minister, France Bernard Kouchner Founder, Médecins Sans Frontières ; Former Minister, France, and UN Special Representative

  Ma conclusion est la suivante : la seule solution au « conflit » serait la fin de l’occupation, cependant, tant que l’idéologie sioniste perdure et est appuyée par l’intransigeance et le fatalisme des néocon’s de la Maison Blanche, on ne pourrait pas espérer une PAIX juste et durable pour demain.

  Pour VVOLODIA Si tu es une femme j’ai le sentiment que tu dois ressembler étrangement à la ministre des affaires étrangère de l’état sioniste Israël Tzipi Livni, je plains ton ami ou mari ( en espérant que tu es arrivée à en garder un) pour l’excès de haine que tu as en toi, tu devrais consulter un psy. Cette Tzipi Livni dégage le même cynisme que Rice, tu ne trouves pas.

• 

  (8 octobre 2006 @13h04) 

  :

  Sionisme et nazisme quelle différence ???

  Avant de répondre à la question ci-dessous ouvrez d’abord le lien ; regardez, lisez avec vos propres yeux et puis donnez la parole à votre coeur, à votre raison et réagissez enfin comme vous le dicte votre conscience :

  Quelle est la bonne solution globale avec ceci ???

  Voir en ligne : Le sionisme et le nazisme quelle différence ??? Voyez plutôt !!!

• Le passant

  (8 octobre 2006 @13h41) 

  :

  Vers une solution globale du conflit arabo-sioniste

  D’accord avec Pierre sur la nature de l’Etat d’Israël : un Etat théocratique grangrené par le sionisme. Cet Etat porte le nom d’un prophète de l’Islam autrement nommé Jacob aussi vénéré que Muhammad et tous les autres prophètes(ps/eux tous). Aujourd’hui, il est difficile d’être antisioniste sans être taxé d’antisémite même si l’on est juif : ça a été la mésaventure d’E. Morin.

  Il y a un gros déséquilibre de souverainté entre un Etat fort à tendance fasciste à cause du sionisme et une souverainté arabe éclatée parmi des Etats fantôme (Palestine) et des Etats à la souverainté fantasmatique régis par des clans tribaux et/ou militaires(voir un Liban incapable de protéger ses propres citoyens).

  Le conflit qu’il faudrait plutôt appeler arabo-sioniste au lieu d’israëlo-arabe ne connaîtra de solution qu’avec un Etat d’Israël débarassé du sionisme, devenu conscient de ses nouvelles responsabiltés sous-régionales, qui pourra IMPOSER une paix juste à tous ses voisins. Imaginer un Etat califal juif : ceci n’est pas scandaleux du point de vue de l’Islam à la seule condition d’être un Etat JUSTE. Est-ce que ce n’est pas ce que voulait Sharon ? Un Grand Israël ne se conçoit pas autrement à moins de vouloir appliquer la solution finale aux Arabes.

  Ceci est loin d’être une utopie ou une vue de l’esprit.

• Vvolodia

  (8 octobre 2006 @22h30) 

  :

  le califat n’existe pas chez les juifs - et Jacob, devenu Israël, c’est une histoire JUIVE - que vous avez volé - vous savez, les droits de copy-right ? ça n’existait pas à l’époque sinon mahomet aurait été condamné.

  savez-vous qu’Israël est plus riche que la Tunisie, le Maroc, et l’Algérie réunis ?

  Et que nous n’avons pas d’ordres à recevoir de vous. Nous sommes plus forts que vous, nous l’avons prouvé lors de toutes les guerres.

  Alors vous pouvez menacer, menacer, c’est comme un coup d’épée dans l’eau.

  Le califat, maintenant. Non mais, franchement, vous en êtes à des idioties pareilles pour l’avenir des nations arabes, vous n’êtes pas prêt de nous rattraper.

• Jean

  (9 octobre 2006 @16h20) 

  :

  A anonyme du 05/10 à 19:28 (mettez votre prénom, c’est quand-même plus sympa) :

  Bon je pense qu’il y a des influences croisées un peu dans tous les sens, mais il apparaît assez clairement qu’israël est très moteur dans l’orientation de la politique étrangère américaine d’une part, et qu’il est très intéressé à un statu-quo qui lui permet une expansion territoriale progressive, la destruction de la communauté palestinienne, un rapport de force ascendant sur ses voisins qui prend des formes politiques ou militaires.

  Je pense par ailleurs que le religieux est un alibi. En soutenant les excités qui tuent, la Torah en main, pour récupérer la terre biblique, les politiques peuvent se retrancher derrière "ça" pour laisser faire le boulot -au besoin en fournissant le soutien actif des militaires- à une partie de la population considérée officiellement comme pouvant être représentative. Le fanatisme des positions permet le glissement du discours politique vers la droite très dure : pour un régime militaire c’est tout bon.

  Les pionniers d’avant et après guerre ont vieilli, mais l’éducation israélienne est très mythique et forme des jeunes qui sont victimisés et en même temps tout-puissants. 3 ans d’armée (2 pour les filles ?) parachèvent le travail. La séparation ("apartheid") dans la société est une réalité. Enfin une propagande efficace propose à la diaspora de faire son aliya = montée en Israël comme une action salvatrice, voire un devoir. On a la joie d’avoir régulièrement la publication des chiffres des olims sur nos médias nationaux.... Of course ces personnes recoivent de nombreux avantages s’ils s’installent en Cisjordanie -la légalité locale est particulière... La "baffe" de la guerre du Liban est révélatrice. En Israël on se moque des conséquences au Liban même. Par contre on est catastrophé parce que le mythe de l’invincibilité en a pris un coup. La mutation, que vous espérez, existe et est franchement droitière. Pensez que Amir Peretz, ministre des armées pendant l’agression du Liban, travailliste, a été dans le mvt "La Paix Maintenant". Pensez que depuis l’assassinat de Rabin ce mouvement est complètement aphone (or on aurait pu s’attendre à l’inverse).

  Tout ceci pour dire que les influences externes ne sont pas primordiales pour ce qui est de la politique actuelle d’Israël ; elles pèsent sans doute dans la décision de déclencher un conflit mais pas dans l’orientation générale. Pour infléchir cette politique désastreuse, il faudrait vraiment arriver à un isolement d’Israël comme ce fut le cas pour faire chuter le régime raciste en Afrique du Sud. Mais pour cela il faudrait déjà extirper les forces de lobbying, très bien implantées.

  Personnellement, si je me place du point de vue des résultats de la politique israélienne sur le plan intérieur, je ne vois pas de paradoxe. L’opposition a été étranglée, et ils sont bien en train de "finir le boulot de 1948". Coûte que coûte. Et c’est dramatique, car le prix payé est colossal -par l’une et l’autre partie-, et la violence ne s’arrêtera jamais.

  Sionisme et anti sionisme : il doit bien exister mille définitions et mille variantes pour chacune d’elles. Si le vocabulaire est important, la réalité l’est aussi. Pour ma part je nomme sionisme la politique expansionniste et ségrégationiste (tout ça c’est en "sioniste" ?) de l’état d’israël, qui réserve de fait la terre et les ressources aux Juifs, qui n’a aucun respect pour les vies non-juives, le droit, ni l’histoire, et qui fait de l’unilatéralisme sa méthode de résolution des conflits. Le sionisme historique, en tant que doctrine, pouvait contenir les germes de "ça", mais comportait également des valeurs humaines non négligeables. Nous pouvons nous faire un opinion sur les résultats, ou si l’on préfère sur les conséquences. C’est mon choix.

  Amicalement

• saintyves

  (10 octobre 2006 @03h26) 

  :

  Bravo pour lr site

  Vers une solution globale du conflit israélo-arabe

  ou plutot

  vers la solution finale du peuple palestinien

  c’est plus proche de la realité sur le terrain

  En ce moment meme ou je redige, un enfant palestinien est entrain d’agoniser, une femme est entrain de pleurer ses enfants massacrés par "tsahal" un vieu couple de palestiniens dort à la belle etoile parce que "les soldats tsahal" ont detruit sa maison, des enfants palestiniens jouent dans la rue egout de leur camp de refugiés

  Comment on en est arrivé jusque là ?

  OU SONT LES FERVENTS DEFFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME

  à moins que le peuple palestinien ne soit deshumanisé, et c’est le comble

  Voir en ligne : vers {{la solution finale}} du peuple palestinien

• 

  (14 octobre 2006 @14h55) 

  :

  Bonjour tout le monde (c’est la première fois que je vais sur ce site)

  Comme je suis timide je vais vous dire juste une phrase mais elle est très importante. S’il n’y avait pas l’Europe pour dire qu’il y’avait un état israélien il n’y’aurait pas tous ces problèmes. je dis surtout ca à cette vvolldia (je ne sais pas si ça s’écrit comme ça)

• bizz

  (7 décembre 2006 @08h29) 

  :

  L’occupation corromt Voir en anglais Chekpoint Syndrome - Ici des extraits Le Syndrome du chekpoint : Pour l’armée, les Palestiniens sont des sous-hommes

  Même Tommy Lapid, ministre israélien de la Justice et lui-même rescapé de l’Holocauste, a soulevé une tempête politique l’an dernier, en évoquant à la radio israélienne le fait que l’image d’une femme palestinienne âgée, en train de rechercher ses remèdes dans les ruines de ce qui avait été sa maison, lui avait remis en mémoire sa grand-mère, morte à Auschwitz. Plus : il avait commenté la destruction totalement arbitraire de maisons, d’entreprises et de fermes palestiniennes - à Gaza, à l’époque - par son armée, disant : « Si nous continuons comme ça, nous seront exclus de l’ONU et les responsables [de ces exactions] se retrouveront devant le tribunal international de La Haye. »

  Témoignage du soldat FURER

  De toutes ces exactions, la plus effroyable est celle de son propre témoignage : « J’ai couru vers un groupe de Palestiniens, et j’ai collé un marron à un Arabe, en pleine poire », a-t-il reconnu. « Le sang lui dégoulinait de la lèvre, sur le menton. Je l’ai amené derrière la jeep et je l’ai balancé dedans : il s’est pété les genoux sur le coffre arrière et il a atterri à l’intérieur. » Puis il poursuit sa description, émaillée de détails « gore » : comment ils se sont servi, comme d’un marchepied, de leur prisonnier étroitement saucissonné, qu’ils appelaient entre eux « l’Arabe » ; comment ils l’ont frappé jusqu’à « ce qu’il saigne de partout, et devienne une sorte de bouillie de sang et de salive mêlés ; comment ils l’ont « soulevé par les cheveux et lui ont tourné la tête le plus loin possible, sur un côté », jusqu’à ce qu’il hurle de douleur et comment les soldats lui ont alors « sauté, de plus en plus fort, sur le dos », pour le faire taire.

  Après quoi, Furer révèle que le commandant les a félicités : « Joli travail, mes tigres ! ». Après avoir emmené leur proie dans leur campement, les abus se sont poursuivis, prenant diverses formes. « Tous les autres soldats attendaient là, impatients de voir CE QUE [c’est l’auteur qui souligne] nous avions attrapé [comme gibier]. Quand nous sommes entrés, avec la jeep, ils ont sifflé et applaudi à tout rompre ». Un des soldats, a expliqué Furer, « est venu vers lui, et lui a envoyé un coup de ranger dans le ventre. L’Arabe se cassa en deux, et se mit à geindre. Nous étions pliés de rire. C’était marrant... Je lui ai envoyé des coups de pied vraiment violents dans le c.l, et il a fait un vol plané vers l’avant, exactement selon la trajectoire prévue. Les copains s’esclaffaient criaient... Ils hurlaient de rire... Je m’éclatais. Notre Arabe n’était qu’un adolescent de seize ans, handicapé mental. »