Entre mars et août 2006, nous avions réalisé une enquête cartographique sur la gestion des déchets dans un district du Sørlandet (sud de la Norvège). Un article publié dans le journal local Agderposten alertait sur la situation d’engorgement de la déchetterie municipale. Nous n’arrivions pas à nous expliquer comment, dans dans le contexte local — une région très peu peuplée et beaucoup d’espace disponible — il était possible d’arriver à une situation aussi critique. La Norvège est un pays riche — le revenu national brut (RNB) est de 39 000 dollars par habitant contre 29 000 dollars pour la France selon le PNUD — où le pouvoir d’achat est très fort et la consommation effrénée. La production induite de déchets suit logiquement le mouvement : par habitant, elle est — dans cette région en particulier — une des plus élevées du monde.
L’objectif de cette enquête était de rappeler, d’une part, le lien direct entre la consommation et le contenu des poubelles (la question de la gestion des déchets incite à une réflexion sérieuse sur notre manière de consommer). La première visite à la déchetterie nous a donné l’occasion de voir des couples venir se débarrasser de sofas quasi-neufs car n’étant plus à la mode ou de lampes halogènes dont seules les ampoules étaient grillées... D’autre part, de montrer qu’un système de recyclage en apparence propre, efficace et moderne nécessite une mise en œuvre qui suppose beaucoup plus de transport et de manutention, donc plus de pétrole et d’émissions de CO2, et révèle au final un bilan environnemental négatif.
Ce travail de terrain a aussi été l’occasion d’affiner une méthode de collecte de données et d’assemblage cartographique à plusieurs échelles, qui permettait d’éclairer cette problématique sous des angles différents, et de montrer les liens intimes qui unissent les systèmes de gestion aux niveaux local, national et régional. Nous présentons ici les résultats, les cartes finales ainsi que les documents préparatoires et les esquisses, accompagnés d’une brève description de cette approche cartographique.
Une partie de cette enquête a été filmée pour le documentaire allemand de la ZDF réalisé par Thomas Schmitt « 52° Sud — La passion des cartes » diffusé sur Arte en mars 2007, et dont vous pouvez voir des extraits sur le site Google Video :
Une version courte a aussi été publiée dans Waste vital graphics 2, un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) produit par le PNUE/GRID-Arendal et publié en 2006. Vous pouvez télécharger la double page (en anglais) ci-dessous :
« Tout ce que vous voyez ici, dans un rayon de 180°, le moindre produit disposé sur ces étagères, tout, absolument tout arrivera chez nous. Cela prendra un jour ou dix ans, mais nous récupèrerons tout. Y compris le contenu des fosses septiques. » Ainsi s’exprime l’ingénieur technique en charge de nous faire connaître le fonctionnement de la déchetterie communale « modèle » d’Heftingsdalen (groupant les communes d’Arendal, Grimstad et Froland dans le sud de la Norvège).
La visite commence de manière inattendue à quelques kilomètres du site, dans le supermarché de la petite ville voisine de Saltrød. « Je tenais à vous montrer ce qui à l’origine “nourrit” Heftingsdalen... le supermarché est, en quelques sortes, une prévisualisation de la déchetterie. Le lien entre la consommation et les déchets est direct, on l’oublie trop souvent. Pour les consommateurs, les déchets et l’idée même du déchet et de son « devenir » disparaissent de leur vie aussitôt leurs poubelles sont vidées. Ils nous voient au mieux comme un cimetière de la société de consommation. Pourtant, peu d’entre eux soupçonnent que le contenu de leurs poubelles commence chez nous une nouvelle vie. Rien ne disparaît, tout se transforme… En produits solides, liquides, gazeux, et cela a nécessairement un impact sur notre environnement et nos conditions de vie. »
Notre hôte nous entraîne à travers les allées, pointe du doigt les produits inutilement sur-emballés ou les emballages mixtes (carton/plastique par exemple) qui font le cauchemar des recycleurs. « Je me sens parfois comme un travailleur humanitaire agissant dans l’urgence, poursuit-il, la génération de déchet est à la hauteur de la quantité de produits offerts à la consommation, c’est-à-dire gigantesque, et nous sommes aujourd’hui à l’extrême limite du volume de déchets que nous pouvons traiter. La déchetterie était une solution relativement efficace et soutenable il y a encore cinq ou six ans, aujourd’hui elle est devenue une réponse de crise. » En 2005 la génération de déchets ménagers était supérieure de 10 000 tonnes à celle de 2000, passant de 15 000 à 25 000 tonnes pour une population quasi équivalente…
Pourtant, la région était depuis 1999 en dessous de la moyenne nationale norvégienne pour la production de déchets ménagers exprimée en kg par an et par habitant (entre 50 et 100 kg de moins par personne). Depuis, la région a rattrapé la nation et fin 2005, la moyenne de génération se situait autour de 400 kg de déchets ménagers par habitant pour l’année. Mais ce chiffre ne donne hélas qu’une vision tronquée de la réalité puisqu’il ne prend pas en compte les 20 000 tonnes de déchets en provenance du monde professionnel (entreprise de bâtiment, industrie légère et secteur tertiaire). Ce sont donc environ 45 000 tonnes de déchets qui sont traitées sur le site, ce qui met la moyenne à… 720 kg par habitant et par an. Le mouvement s’accélère, et cette augmentation, outre qu’elle montre une nette augmentation de la consommation, inquiète les responsables du site qui hésitent aujourd’hui sur les solutions de gestion pour les dix ans à venir.
A l’entrée de la déchetterie, immense espace découvert qui s’étend sur plus de 15 hectares, un panneau annonce : « Ici, nous vendons du compost, de l’écorce et des copeaux de bois. » Ce sont les trois seuls produits transformés sur place à partir des déchets alimentaires et du bois de récupération, dont le succès régional ne se dément pas (la production est en moyenne de 4 000 à 5 000 tonnes par an) : pas un jardin, un parterre de fleur, un carrefour ou un parc qui ne soit aménagés avec ces produits naturels recyclés en provenance d’Heftingsdalen. L’autre partie des déchets est triée, conditionnée et redirigée vers des centres de collectes nationaux en Norvège et en Suède. Le directeur, Jens Christian Fjelldal, annonce fièrement que son site revend aux particuliers comme aux entreprises du secteur public ou privé une gamme de plus de 200 produits qui seront tous réinjectés à diverses étapes du système de production ! Autant de « matière première » qui ne sera pas directement prélevée dans la nature.
L’activité rapporte à peu près autant qu’elle coûte, ce qui est déjà un point remarquable pour les trois communes puisqu’elles réussissent à financer à 100 % la gestion de leurs déchets. Le chiffre d’affaires annuel s’élève à 72 millions de couronnes norvégiennes — soit 8,6 millions d’euros — provenant essentiellement de la revente des produits conditionnés et recyclés ainsi que des abonnements annuels des entreprises privées ou des foyers. Les frais de fonctionnement de 68 millions de couronnes permettent, entre autres, de faire vivre une trentaine de personnes et laissent de surcroît un très léger bénéfice de 4 millions de couronnes.
L’organisation de la déchetterie a été pensée, d’une part, pour limiter la circulation des déchets et, d’autre part, pour limiter les dommages environnementaux. Le cœur du système sont les aires de dépôts, près desquelles sont situées les installations recevant les déchets très dangereux (produits chimiques, amiante, laques, huiles, etc.). Ils sont stockés selon des procédures strictes de sécurité et ne bougent pas jusqu’à ce qu’ils soient détruits sur place ou redirigés vers les centres de traitement spécialisés, à l’extérieur du site. Tous les autres déchets sont triés directement par les utilisateurs dans de grandes bennes, sous l’œil vigilant du personnel qui doit souvent renseigner sur la nature des déchets et conseiller la benne appropriée. Les bennes pleines sont dirigées dans les lieux de traitement de chaque type de déchet selon un schéma de transport conçu pour limiter les trajets internes. Par ailleurs, les eaux d’infiltration chargées en polluants divers (chimiques, bactériologiques, pesticides) sont récupérées par un système de drainage, avant d’être déversées dans des bassins de collectes situés en aval des lieux d’enfouissement et acheminées par un aqueduc fermé dans un centre de traitement à 20 kilomètres. En principe, cette eau de drainage n’entre jamais en contact avec le bassin hydrographique dans lequel est installée la déchetterie.
Même si les surfaces occupées pour le conditionnement du papier, carton, plastique, métal ferreux, verre et bois sont très restreintes, les volumes traités sont très importants (21 000 tonnes en 2005 soit un peu moins de la moitié du total). Les rotations sont simplement très rapides et les déchets conditionnés évacués assez vite après leur arrivée sur le site. Des surfaces beaucoup plus larges sont consacrées au traitement du compost, et surtout, à l’enfouissement des déchets non triés. Il faut 5 à 6 mois pour produire un compost de bonne qualité lorsque les déchets alimentaires sont mélangés avec du calcaire et des copeaux de bois et disposés en grandes rangées de 20 à 30 mètres.
La partie la plus importante de la déchetterie, c’est le site d’enfouissement qui occupe plus de la moitié de la surface. Terminent ici leur vie tous les déchets qui n’ont pu être, ni triés, ni récupérés, c’est-à-dire entre 16 000 et 17 000 tonnes par an, soit 37 % du volume total. Les tracteurs et les bouteurs (bulldozers) sont en action toute la journée, et doivent répartir méthodiquement les 50 à 60 tonnes (20 à 25 mètres cubes) que les camions-poubelles déversent chaque jour en fin de matinée après leurs tournées. Ces « montagnes » de déchets symbolisent bien la problématique surconsommation/déchets, insoluble à terme, selon les ingénieurs, si la croissance persiste à ce rythme dans les années à venir. L’enfouissement représente un défi en terme de gestion et une solution coûteuse. Les espaces prévus se remplissent beaucoup plus vite que ce que les pires prévisions pouvaient laisser penser. A titre d’exemple, le site actuellement actif pour l’enfouissement est déjà aujourd’hui rempli au niveau prévu pour… 2014 !
A ce rythme, Heftingsdalen affichera bientôt complet pour ce qui est de l’enfouissement, à moins de couper à blanc quelques hectares de la forêt qui ceinture la déchetterie et de créer une extension. Les gérants pourront aussi éventuellement négocier avec les pouvoirs publics l’autorisation d’empiler encore quelques dizaines de milliers de tonnes de déchets jusqu’à la cote de 90 mètres — actuellement la limite est de 85 mètres —, mais là aussi, cette solution relève du court terme, un ou deux ans tout au plus. Une proposition des autorités norvégiennes pour le contrôle de la pollution (SFT) pourrait bien avoir bientôt raison de ces immenses champs d’enfouissement et les perspectives d’exploitation du gaz méthane, puisqu’elles ont proposé au gouvernement d’interdire, à partir de 2009, l’enfouissement des déchets ménagers non triables au profit de l’incinération.
Dans ce contexte, le système à mettre en place pour la récupération d’énergie est actuellement au centre du débat. Pendant un temps, Heftingsdalen avait imaginé installer une centrale technique pour collecter et distribuer le gaz méthane. Aujourd’hui, au regard de cette future interdiction et de l’importance des investissements (plusieurs centaines de millions de couronnes), cette solution n’est plus envisagée et les techniciens travaillent, en collaboration avec la société publique locale de distribution d’électricité (LOS), à des solutions de récupération d’énergie par incinération des déchets, technologie moins chère et plus efficace en terme énergétique.
Les émissions de gaz méthane (issue des champs d’enfouissement) représentent environ 160 mètres cube par heure et sont actuellement presque entièrement brûlées dans une station installée à l’une des extrémités du site. C’est ainsi que 1,9 million de mètres cubes de gaz méthane ont été brûlé pour éviter les émissions dans l’atmosphère (le méthane représentant, à volume égal, une contribution 20 à 25 fois plus importantes en gaz à effet de serre que le CO2), et c’est autant d’énergie perdue pour de possibles multiples utilisations locales.
Au terme de ce voyage dans les entrailles de nos déchets, nous percevons plus intimement le lien évident entre nos modes de vie et le prix qu’il faut payer pour gérer les conséquences de notre choix d’une société d’hyperconsommation. Heftingsdalen est considéré en Norvège comme un centre « modèle » de tri (et de conditionnement) puisque ce site réussit à gérer les déchets — pour le moment — dans des conditions humaines et environnementales à peu près acceptables. Mais ce site n’est qu’un petit rouage d’une machinerie complexe. Une fois conditionnés, les déchets — qu’ils soient classés dangereux ou non — sont dirigés vers des centres de tri nationaux, où ils sont à nouveau stockés, reconditionnés et envoyés non seulement en Europe (Belgique, en Finlande, en Allemagne, en Suède, en Pologne ou en Lettonie), mais aussi en Amérique du Sud ou en Asie…
Oui, les déchets recyclés voyagent très loin et parfois très longtemps, en camion, en train ou en bateau. Cela veut dire, à chaque étape du recyclage, du transport, de la manipulation, du travail, et donc, du pétrole, de l’énergie et des émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre, ce qui remis en perspective dans le bilan écologique global annule tous les efforts : on économise sur la matière première et on sauvegarde la nature, mais on produit plus d’émissions et on utilise plus de pétrole… Est-ce-à-dire, dans cette perspective, que l’incinération représente « la » solution (à condition que les cheminées soient correctement filtrées) ? Une initiative comme celle d’Heftingsdalen n’a de sens que si elle est accompagnée par une concertation de tous les acteurs en amont et en aval de cette grande chaîne. En amont, avec les fabricants des produits sur la question des constituants, et surtout les distributeurs sur la question des emballages. En aval avec les pouvoirs publics et des organismes internationaux de régulation pour limiter le mouvement des déchets et promouvoir la décentralisation du système : l’installation d’unités locales ou régionales de transformation.
Quelques mots sur l’approche cartographique
L’idée principale était de comprendre le cheminement des déchets à partir du moment où ils « disparaissent » dans les poubelles et où ils sont pris en charge par les services municipaux, jusqu’à leur destination finale : enfouissement, reconditionnement et/ou recyclage. Soit les déchets sont enfouis ou brûlés directement sur le site et n’auront donc parcouru que quelques dizaines de kilomètres au plus, soit ils sont reconditionnés en vue d’être recyclé et peuvent parcourir des centaines voires des milliers de kilomètres pour atteindre le lieu final de leur transformation en « nouvelle matière première ». Pour formaliser cette problématique, nous travaillons, comme d’habitude, avec un jeu d’esquisses explicatives. Ce que nous présentons ici sont les toutes premières esquisses, celles que nous avons l’habitude d’appeler « esquisses 0 » et qui représentent les premières tentatives de spatialisation (en d’autre terme, ce sont des essais pour « voir ce que ça donne »).
Cette première esquisse représente la surface de collecte des déchets. Cette surface est en réalité (voir la carte finale) plus réduite.
Cette esquisse est une préfiguration du plan de la déchetterie qui montre le fonctionnement et les stratégies de localisation des lieux de traitement des déchets selon qu’ils soient très dangereux ou inertes.
Voici enfin la préfiguration du « grand voyage des déchets » : ceux qui ne sont ni enfouis ni brûlés partent pour des destinations parfois exotiques (Amérique du Sud)... mais plus souvent dans le reste de la Scandinavie et en Europe.
Le schéma de conclusion est une carte « résumée » des trois échelles d’études, elle correspond à la carte finale intitulée « Déchets : transport et diffusion régionale » et dont l’objectif est de mettre en valeur le réseau de traitement et les itinéraires des déchets. Nous n’avons finalement pas réalisé la carte qui aurait montré toutes les destinations finales en Europe et dans le monde.
Cette étude nous a permis de voir l’objet déchet de très près et de très loin. Pour la partie « très près », l’utilisation de l’image satellite nous a été d’une grande aide ; collée sur un carton récupéré dans la déchetterie, elle nous a accompagné tout au long de nos visites sur le site, visites au cours desquelles nous l’avons abondamment renseignée.
Lire aussi la double page d’Emmanuelle Bournay sur les déchets, Déchets, les recycleurs et les recyclés, parue dans l’Atlas 2006 du Monde diplomatique, ainsi que la première édition du rapport Waste vital graphics du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) produit par le PNUE/GRID-Arendal et publié en 2004.
Les textes migreront petit à petit sur la nouvelle plateforme, mais les forums resteront en place : les mises-à-jour, les refontes, les ajouts de documents dans les articles existants se feront sur le nouveau site de Visions carto
Je me demande si, à l’instar de ce qui se passe en géologie, tout ne doit pas être calculé depuis l’aval. Lorsque baisse le niveau de base l’érosionfluviatile s’accroît. A l’inverse, lorsque monte le niveau de base, la vitesse des courants des fleuves diminue, la sédimentation augmente, etc.
En économie aussi, on peut partir du niveau de base, c’est-à-dire de la consommation. Selon que celle-ci est individuelle ou collective, riche ou pauvre, l’économie prend une certaine tournure. Et si l’on calculait l’économie selon ce "niveau de base" que sont les déchets ?
(sans)
(11 septembre 2007 @13h28)
:
Une approche différente, mais tangente à la votre Ph. Arnaud, serait de prendre comme élément de base le bien de consommation utilisable ou réutilisable plutôt que se focaliser sur la montagne de déchets perdus (comme ces sofas et ces lampes halogènes). N’était-ce pas l’approche défendue dans cet article ?
Ph. Arnaud
(11 septembre 2007 @20h10)
:
C’était mon idée, que je n’ai pu développer à fond, ayant dû inopinément écourter mon message. On pourrait partir du point de vue des gestionnaires de ces déchetteries et leur demander : qu’est-ce qui, selon vous, réduit au minimum les déchets ? Non seulement dans les matériaux, mais aussi dans les modes de consommation, les quantités, etc. Partant ainsi de l’aval (le minimum de déchets, le minimum de déchets toxiques, le maximum de déchets réutilisables, le minimum de pollution, etc.) on reconstituerait, de manière régressive, le type de production adéquat.
mathias
(17 septembre 2007 @11h05)
:
la boutique dechetterie
bonjour,
un systeme qui marche tres bien en australie est un systeme de boutique dechetterie, on peut achetter a moindre de coup des objets d’occasions, des materiaux... Le tri est fait par les employes directement sur le site.
Philippe Rekacewicz
(17 septembre 2007 @11h10)
:
Ce serait aussi une bonne solution pour Heftingsdalen, mais malheureusement un règlement interdit de re-commercialiser les objets qui arrivent à la déchetterie. Ils doivent obligatoirement être recyclés... et redirigés vers les centres de traitements ad hoc parfois situés à plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres !
odilon
(18 septembre 2007 @22h10)
:
les marchés aux puces ne sont pas faits pour les chiens...
Ces trocs accomodent en partie et les riches et les pauvres
odilon
(19 septembre 2007 @20h31)
:
Je m’explique.
Avec un peu de bon sens, on peut penser que moins on jette, moins les problèmes de déchetterie se posent. Les marchés aux puces, hélas en voie de disparition, permettent une économie parallèle des plus utile : les riches se débarrassent des choses qui ne leur plaisent plus, des pauvres les récupèrent, les transforment et, d’une façon ou d’une autre, les remettent en service, entier ou en pièces détachées (sans passer par la déchetterie), les revendent à des moins pauvres... et une petite industrie s’improvise. Cela leur permet de survivre dignement et finalement tout le monde s’y retrouve.
Une autre remarque : quand on regarde de près nos achats à la sortie de l’hypermarché, on ne peut que constater qu’on a essentiellement acheté des emballages.
mc
(26 septembre 2007 @18h50)
:
Le problème continuera de s’aggraver tant et aussi longtemps que les coûts environnementaux ne seront pas inclus dans les objets de consommation.
Marie
(8 décembre 2015 @10h55)
:
Carton, Emballages & Films étirables
Article très intéressant, je vous confirme que ce type de déchetterie (carton, films plastiques, films étirables, emballages) sont vraiment indispensable en 2015. D’ailleurs, vous pourrez trouver plus de détails sur les emballages carton et les films étirables ici.