La gauche au pouvoir : l’éternelle trahison.
Il y a 14 ans, le 21 avril 2002, c’était le désastre.
Au premier tour de l’élection présidentielle, la gauche au pouvoir était éliminée, le gouvernement de Lionel Jospin était balayé.
Rappel : la gauche au pouvoir réunissait des ministres socialistes, deux ministres du Parti Radical de Gauche, quatre ministres communistes, deux ministres des Verts.
Jean-Luc Mélenchon était ministre délégué à l’Enseignement professionnel, Marie-Noëlle Lienemann était ministre du Logement, l’écologiste Yves Cochet était ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, l’écologiste Guy Hascoët était ministre de l’Economie solidaire.
Le 21 avril 2002, les électeurs français fuyaient la gauche au pouvoir pour la punir d’avoir fait une politique de droite.
Il restait deux candidats :
• Jacques Chirac pour la droite.
• Jean-Marie Le Pen pour l’extrême-droite : il avait obtenu 4 804 713 voix, soit 16,86 %.
Aussitôt, la gauche au pouvoir faisait des grandes déclarations à la télévision :
« Nous avons bien compris la leçon. Nous avons abandonné les classes populaires et les classes moyennes. Ca ne se reproduira plus. Nous avons bien compris la leçon. »
Mais ça, c’était des belles paroles.
14 ans après la catastrophe, où en est la gauche ?
La gauche est au pouvoir depuis l’élection de François Hollande. Comme d’habitude, la gauche au pouvoir fait une politique de droite.
Comme d’habitude, la gauche au pouvoir trahit les classes populaires et les classes moyennes.
Et comme d’habitude, le Front National récupère les classes populaires et les classes moyennes que la gauche trahit : le 13 décembre 2015, au second tour des élections régionales, le Front National a obtenu 6 820 477 voix, soit 27,10 %. Je dis bien : 6 820 477 voix.
Quant à la gauche radicale, elle est incapable de profiter des trahisons de la gauche au pouvoir. La gauche radicale est incapable de récupérer les déçus de la gauche au pouvoir.
Conclusion :
Le séisme du 21 avril 2002 n’a servi à rien.
Le 23 avril 2017, l’Histoire se répétera.
Cette gauche européiste agonise. Le 23 avril 2017, le peuple français l’achèvera.