Ni l’un ni l’autre hélas, la masse est anarchique.
LE NOUVEAU DEUXIÈME CONSEILLER
Elle a soupé des cortèges inoffensifs,
Il ne lui reste que le moment convulsif.
LE TROISIÈME CONSEILLER (raccrochant un téléphone)
Sur les grands boulevards, ils s’en prennent aux banques !
LE NOUVEAU DEUXIÈME CONSEILLER
Je crains que de génie vous ne soyez en manque…
Livrant la société au joug de la finance
Fatalement devaient venir les conséquences.
En voilà semble-t-il la manifestation,
Je vois bien dans vos yeux votre stupéfaction,
Quoique vous n’en ayez pas le juste motif :
Depuis longtemps ces faits sont pour vous hiéroglyphes.
Vous êtes étonnés : le peuple est en pétard –
La vraie surprise étant qu’il s’y mette si tard.
Car si le corps social est plutôt bonne pâte,
Il n’est pas pour autant d’une humeur toute plate.
Il est vrai que capable d’endurer longtemps,
Il induit en erreur tous les gouvernements
Trop pressés de le croire sans limite élastique.
Or comme tout le monde, il a ses points critiques.
Vienne l’abus de trop ou l’incrément odieux
Et le seuil est franchi, et soudain tout prend feu.
Le pouvoir sidéré qui n’y a rien compris,
Contemple interloqué et d’un air interdit
Le désastre qu’il a lui-même préparé
– L’innocence jointe à la bêtise éberluée.
La colère du peuple est comme un réservoir,
Longtemps se remplissant sans rien laisser voir,
Et puis un jour soudain vient le litre de trop
Qui fait rompre la digue et libère les eaux.
Voilà que je m’y perds dans mes analogies,
Ici le tsunami, à l’instant l’incendie,
Mais vraiment peu importe, l’essentiel est ailleurs :
Ce système périt sous trop de déshonneur.
Il a accumulé scandale et discrédit
À un point de dégoût voire d’ignominie.
Elites corrompues, possédants aveuglés
Ont été incapables de le modérer.
Il eut suffi pourtant de peu de concessions
Pour tenir en lisière les exaspérations.
Mais le libéralisme, l’hubris du capital
Ont ouvert une époque signée de bacchanales,
Une époque offerte à l’envie des parvenus,
Des puissants libérés de toute retenue.
Pour avoir tout voulu, ils risquent de tout perdre,
On les verra sous peu tel Ubu crier « merdre ! »,
Ce mot de l’avanie qui, giflant l’arrogance,
Dessille le mirage de la toute puissance,
Et laissent ceux qu’alors elle a si bien trompés
Au milieu de leurs ruines, cois et désemparés.
(Bruits d’émeutes venus du dehors)
LE TROISIÈME CONSEILLER (apeuré)
C’est l’insurrection qui vient…
LE NOUVEAU DEUXIÈME CONSEILLER
D’un retournement l’autre, l’histoire a ses relèves.
Fuyez quand il est temps, le goudron se soulève…
Rideau
Acte IV, scène 3
(avec élision du « e » à l’hémistiche…)
Je me permets de republier ce texte, extrait de la scène finale de la pièce D’un retournement l’autre. Comédie sérieuse sur la crise financière, en quatre actes et en alexandrins parce qu’il m’a semblé que son actualité n’était pas complètement défraîchie et qu’il avait conservé quelque pouvoir de résonance (1). Outre cette possible faculté d’écho avec des événements tout à fait contemporains, sa propriété principale, du point de vue de la republication, tient au fait qu’il a été écrit il y a quelques années (en 2011), avec, pour le personnage générique « Le président », l’arrière-pensée manifeste d’une incarnation particulière — à talonnettes, et bien connue du public de l’époque. La chose remarquable est alors que l’extrait fonctionne encore mieux avec l’occupant actuel ! Ce dont on ne devrait pas manquer de tirer quelques édifiantes conclusions politiques.
De quoi Ubu est-il fondamentalement la figure ? Du despote parasitaire. Quelle est la puissance despotique d’aujourd’hui qui soumet absolument le corps social et le laisse exsangue d’avoir capté la substance de son effort ? Certainement pas l’État – dont on rappellera qu’il restitue en prestations collectives l’ensemble de ses prélèvements… – mais le système bancaire-actionnaire qui, lui, conserve unilatéralement le produit intégral de ses captations.
Frédéric Lordon est économiste et philosophe. Les vues qu’il exprime ici sont de sa seule responsabilité et n’engagent personne d’autre. Il est notamment l’auteur de Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières, Raisons d’agir, 2008 ; Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza, La Fabrique, 2010 ; D’un retournement l’autre, Seuil, 2011 ; La société des affects, Seuil, 2013 ; et Imperium. Structures et affects des corps politiques, La Fabrique, 2015.
Les opinions exprimées dans les blogs du Monde diplomatique n'engagent que leurs auteurs.
Sympathique, mais je crains que cela ne reste à jamais que fiction.
L’insurrection, même désirée, appelée, par des milliers de personnes, n’est qu’un fantasme, qui restera toujours inassouvie.
helios1
(16 juin 2016 @16h05)
:
casseurs
A ce jour (16/06 à 16h) le bilan de l’activité policière contre les supporters violents de l’euro de football, en moins d’une semaine, est de 323 interpellations et 196 gardes à vue. ça me parait nettement moins que tout ce qui a été fait contre les « casseurs » en plusieurs semaines au cours de multiples manifestations dans toute la France. Est-ce que ce n’est pas un peu bizarre ?
Chammal
(16 juin 2016 @16h15)
:
LE TROISIÈME CONSEILLER (apeuré)
C’est l’insurrection qui vient…
Voilà de quoi innocenter Julien Coupat.
Timon
(16 juin 2016 @18h13)
:
Au silex du silence,
l’insurrection qui vient loge-t-elle à la nuit ?
il ne manque pas un pied à cet alexandrin ? « Longtemps se remplissant sans rien laisser voir »
BA
(17 juin 2016 @08h44)
:
« La planche à billets se soulève »
Vendredi 17 juin 2016 :
Les rotatives sont-elles prêtes ?
Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, zone euro, Japon : les rotatives sont-elles prêtes ?
La réponse est : « Oui, les planches à billets sont prêtes ! »
Les banques centrales s’apprêtent à une injection coordonnée de dollars en cas de Brexit.
Les banques centrales d’Europe, des Etats-Unis et du Japon ont commencé à discuter d’une action concertée d’injection de liquidités en dollars en cas de Brexit, rapporte en une le quotidien économique Nikkei vendredi.
Ne citant pas de sources, le journal explique que la BCE, la Fed et la BOJ pourraient mettre en place un mécanisme d’urgence pour approvisionner le marché en billets verts afin d’éviter un assèchement en cas de plongeon de la livre si les citoyens britanniques décidaient de la sortie de leur pays de l’Union européenne lors du référendum du 23 juin.
Le risque d’un Brexit enfle en raison de sondages qui vont en ce sens et les autorités craignent des remous considérables sur les marchés.
De ce fait, une accessibilité facilitée aux dollars offrirait un filet de sécurité pour contenir cette incertitude si le pire devait arriver, dit le Nikkei.
Il existe un mécanisme de swap entre plusieurs banques centrales, dont celle du Japon, et dans ce cadre, nous procurons chaque semaine des liquidités en dollar au marché, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la Banque du Japon (BOJ).
La BOJ est en contact étroit avec les autres banques centrales, nous ne pouvons pas en dire plus, a-t-il ajouté à propos des conséquences sur les marchés d’un éventuel Brexit.
La stratégie la plus probable serait effectivement d’utiliser ce mécanisme de swap en dollars entre la Réserve fédérale américaine (Fed) et les banques centrales du Japon, du Canada et d’Europe, explique le Nikkei.
La Banque du Japon, qui fournit des dollars aux institutions financières de façon hebdomadaire, examinera alors la possibilité de multiplier ce type d’opérations sur plusieurs jours consécutifs, précise le journal.
Et d’ajouter que la BCE et la Banque d’Angleterre (BOE) discutent déjà probablement également de mesures spécifiques avec la Fed.
Selon le journal, en cas de Brexit, les dirigeants du Groupe des sept pays les plus riches (G7) pourraient émettre une déclaration sur l’injection d’urgence de liquidités en dollars.
La présidente de la Fed, Janet Yellen, a déclaré mercredi qu’un Brexit affecterait l’économie mondiale et les conditions financières dans le monde entier.
Boileau
(17 juin 2016 @14h57)
:
XVIIe
Pour que Lordon atteigne une telle hauteur,
Il en a fréquenté tous les très grands auteurs.
La question toutefois qui encore se pose
Est celle de savoir si tout est bien si rose,
Et si, comme Corneille, l’homme est ce qu’il devrait
Ou plutôt qu’il démontre que Racine dit vrai.
JT
(17 juin 2016 @19h10)
:
Bonjour M. Lordon,
Je connais bien votre pièce et j’apprécie votre travail. Il y a néanmoins un point sur lequel j’aimerais attirer votre attention : dans la plupart de vos diatribes, vous ne parlez absolument pas du grand remplacement de l’homme par la machine ou l’intelligence artificielle. Au XXe siècle, les machines ont permis des gains de productivité extraordinaires, vidant les campagnes et les usines des travailleurs traditionnels. Les progrès technologiques sont désormais tellement rapides que les emplois du secteur tertiaire sont menacés de disparition, y compris les emplois les plus qualifiés. Et je suis sidéré que l’immense majorité des économistes hétérodoxes et des leaders de la gauche radicale ne parle pas de ce phénomène. Le fait de parler de cette révolution technologique aurait pu faire comprendre au peuple que la loi travail est obsolète avant même sa mise en œuvre. On pourrait également étayer ce raisonnement en citant les chiffres de l’emploi aux USA où plus 94 millions d’américains sont en dehors du marché du travail dans un pays où il n’y a pas d’âge légal pour le départ à la retraite.
Tout ceci nous montre que les pays qui « réussissent » occultent simplement une partie de leur échec : une partie énorme de la population américaine est assez mystérieusement hors de l’emploi salarié. Quant à l’Allemagne, elle a massivement opté pour la réduction du temps de travail. La crise permet d’expliquer une partie de ces phénomènes, mais la destruction des emplois du fait des nouvelles technologies y est également pour beaucoup et tout cela va aller en s’amplifiant.
Il est également vrai que les gains de productivité sont marginaux dans les pays occidentaux, mais le remplacement de l’homme par la machine ou l’IA ne s’accompagne pas forcement de gains importants. Il permettent tout simplement d’accroître les profits en faisant l’économie d’un salaire. Et je pense vraiment que pour la gauche, il n’y aura pas d’avenir politique si les principaux dirigeants ne se saisissent pas des arguments que je viens de présenter.
Antoine
(17 juin 2016 @20h16)
:
Sans vouloir manquer de respect, je trouve un peu lunaire de s’accrocher à la pertinence supposée de cet extrait alors qu’au contraire, le mouvement Nuit Debout auquel vous avez participé est à peu près mort sans avoir rien produit de durable politiquement, et qu’il semble que le conflit sur la « loi Travail » se terminera par la signature d’un compromis (ce qui est tout à fait honorable, soit dit en passant). Peut-être faudrait-il arrêter de se bercer des comptines insurrectionnelles qu’affectionne l’extrême-gauche pour en revenir à l’analyse du monde social tel qu’il est, ici et maintenant ?
En résumé, je vous trouve plus pertinent en analyste critique et lucide (avec une capacité à châtier bien ce que bien vous aimez) qu’en déclamateur pseudo-révolutionnaire...
benzekri hamid
(18 juin 2016 @08h24)
:
A vous Monsieur Antoine et à tous les autres « critiqueurs » des écrits et faits des autres, que faites-vous pour rendre la vie de chacun(e) plus douce...?
La France n’est BELLE que DEBOUT et REBELLE...
Kokolapin
(18 juin 2016 @21h14)
:
123
Cet argument du « qui êtes-vous pour critiquer »... Sans vouloir vous offenser, il me semble que l’on peut encore dire ce que l’on pense et critiquer sans avoir à fournir un CV pour faire argument d’autorité ou rendre compte de nos actes ou écrits passés/présents/futurs.
Sinon je trouve ça plutôt heureux que le mouvement Nuit debout n’ait pas donné suite politique au sens politicien du terme. La politique, c’est un peu comme la révolution, c’est généralement l’affaire d’ambitieux opportunistes (parce qu’il faut être les deux pour saisir la chance d’y réussir). Donc sauf si je tiens le gourdin, très peu pour moi !
La faiblesse de nuit debout c’est moins son absence de réel plan politique ou révolutionnaire (selon moi) que son incapacité à organiser concrètement des solidarités sociales qui se passeraient du politique étatique. J’espère que je me trompe, mais tout ce que j’ai vu ressemblait surtout à de l’activité « participative » et culturelle tel que le gouvernement lui-même la conçoit. De l’événementiel, mais rien qui implique un engagement quotidien et solidaire dans sa façon de vivre. J’ai l’impression que c’est (ça aura ?) surtout été une parenthèse dans la vie des participants avant que chacun retourne à ses affaires.
Benzekri Hamid
(19 juin 2016 @09h18)
:
Je n’ai pas dit qui êtes-vous ?mais que faites-vous ? Pour rendre le combat plus efficace et plus porteur.
D’accord sur l’échec des professionnels de la « politique » mais comment faire ?
Pas que faire ? C’est tout.
Et si vous allez rendre visite aux nuits debout pour partager avec eux vos idées et leur montrer comment donner du sens et de l’efficacité à leur action.
Cordialement Kokolapin
Sylvain
(19 juin 2016 @11h46)
:
Rideau
La representation qui eu lieu dans ma tête
Ce soir s’est achevée sur un triomphe net.
On pourrait faire bien pire que voter Mélenchon
Une fois fini de lire Frédéric’ Lordon !
benzekri hamid
(19 juin 2016 @13h49)
:
L’ENA ne forme pas des ANES…1/2
Cette école formate bien celles et ceux qui acceptent - et ils sont nombreux - de défendre l’idéologie néolibérale et autres âneries acquises lors de leur période de formatage.
L’ENA dresse des chiens de garde capables de soumission sans limite, d’opportunisme à perdre la raison et de fidélité aux maîtres/patrons même si les choix faits précarisent l’emploi, aggravent les injustices sociales, dégradent les services publics et brisent des vies…
Prenons cette promotion dite Voltaire (1978-1980). Le trésorier de la campagne de François Hollande, Jean-Jacques Augier était assis sur les mêmes bancs que lui, Ségolène Royale ( connue pour ses compétences comicologiques et sa zénitude !), Michel Sapin (ministre à tout faire et même plus en permettant aux 50 plus grands milliardaires de France de payer peu ou pas l’ISF, de frauder légalement le fisc…), Jean-Pierre Jouyet (Ex conseiller de Sarkozy qui conseille aujourd’hui Hollande), Raymond-Max Aubert (prédécesseur UMP de Hollande à la mairie de Tulle) pour ne parler que de ceux-là.
Et revenons à celui qui a réussi à se hisser au sommet de la république monarchique …
Le petit François Dagobert
Ce petit François Dagobert a pris le chemin du changement à l’envers
Il devait ré enchanter le rêve et assurer à la jeunesse un avenir sur terre ; il la réveille avec un véritable cauchemar et veut la conduire après des années de labeur sans retraite tout droit en enfer si elle se laisse faire…
Il a trahi ses promesses et piégé ses partenaires
Il a réussi à mettre l’économie par terre
et le peuple dans une grande colère
Ce petit François Dagobert
n’est plus modeste, ni de gauche et encore moins socialiste
Il apprécie les privilèges de la fonction (retraite minimum promise 35800 euros/mois)
et « assume » une politique de droite au service des capitalistes
Il promettait une société juste et solidaire
Il pénalise et surtaxe les revenus modestes et précaires
au profit des patrons et actionnaires
A l’écoute de la commission européenne il ose parler d’interdire les manifestations afin d’imposer une « loi » inique et réactionnaire…
Il joue le tout pour le tout en pensant pouvoir « mater la minorité contestataire »
Avec les autres chiens, ils ont tout raté, terni l’image de la France en l’entrainant de guerre
en guerre ; ils ont tout foutu par terre.
benzekri hamid
(19 juin 2016 @13h50)
:
2/2 L’ENA...
Monsieur 4%, en médiocre tacticien, souffle dans l’oreille de l’innommable secrétaire du PS une « primaire » sur-mesure pour l’Alliance/ramassis des opportunistes afin de se partager avec la droite -occupée par sa mascarade- le champ médiatique.
Regroupons-nous sans tarder autour de la candidature de Mélenchon tout en restant mobilisés pour peser dans le débat et reprendre l’initiative politique…
Je ne crois pas aux élections et encore moins à l’homme providentiel mais évitons les réflexes sectaires qui ne mènent à rien et pourraient ré ouvrir un grand boulevard à ce minable président/candidat ou à l’un(e) de ses faux adversaires…
plinaky
(20 juin 2016 @00h17)
:
Macron trouillard fuit Paris par airbus
L’airbus qui arriva à Blagnac du bout du tarmac, avait maints chinois à son bord. La mafia d’aucuns diront, qui voulait un scalp du Macron. Laissons voir ici si six fois dix millions d’individus français iront au tapis sous un sanglant joug du capital.
Macron solda à un actionnariat chinois l’usufruit plus l’avoir nu du travail toulousain. Il brada maints hangars, tout un tarmac, la tour, trois radars, sis à Blagnac, plus cinq syndics, six syndicats du clan navigant ou au sol. 49,9 % du tout pour 300 millions.
Avançant fonds, actions ou participations, ils ont bon aloi, au moins pour un gars sans Tshirt, ni adidas qui fut jadis à Rotschild. Las, voici la trahison du faux socialo qui jamais n’a lu Marx à fond, lui qui dit avoir connu Balibar à la fac ! Il pactisa incognito, du moins crut-il, promis monts à l’actionnariat. Mais un PS la main dans la main du capital, voilà un fait fort banal pour l’an 2016. Voilà pourtant l’anormal.
Tout foira quand l’actionnariat clama son bonus, sa part du magot, aussitôt à bord du board, forçant Macron à choisir ou son pays ou son goût du clinquant pour nantis asiats. On sut la trahison, par un journal gaucho, qui pistait l’intrigant qu’il fût à Paris, Blois ou pas là-bas (si j’y suis).
Puis il a tant d’avatars, Macron.
Populo agis ! Lança Lordon. Goudron, va dans l’air !
Substituant à l’ovo qu’il prit sur son costard au sud d’un Rosny-sous-bois tantôt, la tolosana, parpaing du sud au ton chair, un populo CGT ou un gars d’la CNT la lui lança d’un tir plat, si chair à la BAC. Droit au but. Oui, à l’occiput. Pif ! Ou dans son pif : paf !
"Montons à l’assaut ! Cyrano nous voilà !"
Macron, transi mais pas mort, fuit par TGV puis par Villacoublay, sans croupir, car à Blagnac, pas d’autorisation, ni par la tour, ni par aucun capitoul furax, d’un jouir du tarmac, fût-il court.
Prions sa smalah (Valls, Ayrault, Vallini, la Royal, Barbara Pompili, Najat, Miryam Al Khomry, Mandon, Sapin, i tutti quanti) d’accourir à son train pour finir dans l’avion qui la conduira au loin.
Coupat, scrivant connu à Tiqqun (un obscur canard philo anar), avait ici raison.
Puis suivrait Sarkozy, ayant au cul tout son fatras aux tribunaux. Issus d’UMP ou son suivant, on aurait aussi Fillon, Balkany surtout. Ils sont tant.
N’oublions pas non plus Florian Philippot suppôt du grand Satan, sa maman au crin blond, ou tout aficionado nazi ou au moins issu du camp fascisant.
Puis toi Hollandais finissant, sois vigilant ! La baraka a fini son concours à tout ton discours politicard. Fini ! Raus ! Ciao ! Pas du flan, nul cancan, tu vas voir.
Mil crocs sont pour toi ou tout vil suivant : trois tranchants du grand Guillotin finiront ta tribu au bas du Crillon un soir à la fin du mois, un jour suivant mardi ni plus ni moins. Ils mourront martyrs, ainsi qu’au Taur, jadis, saint Saturnin.
Chammal
(20 juin 2016 @08h19)
:
plinaky : Las, voici la trahison du faux socialo qui jamais n’a lu Marx à fond,
Quelle trahison ? Ce lampiste ne s’est jamais fait élire comme « ennemi de la finance », lui. Et à la banque Rothschild on connait certainement mieux le Capital que rue de Solférino... surtout depuis le Congrès de Tours.
Votre véhémence semble à la hauteur de votre déception. S’il y a une chose qu’on ne peut reprocher à Macron, c’est bien sa sournoiserie. Il un patron, Valls, qui a été nommé parmi la majorité que nous avons élue au parlement, par Hollande, qui a été élu par nous. Je vous invite à suivre la voie hiérarchique et d’épargner le petit personnel... on croirait entendre le Medef !
Pour être « social-traitre » il faut d’abord être socialiste... pour être « social-trahi » aussi d’ailleurs.
BA
(20 juin 2016 @08h50)
:
Une rediffusion, presque un siècle plus tard : « Le goudron se soulève en Italie »
Lundi 20 juin 2016 :
Percée du parti populiste M5S en Italie.
La populiste Virginia Raggi devient la première femme maire de Rome.
La populiste Chiara Appendino est élue maire de Turin.
Virginia Raggi, la candidate populiste du Mouvement 5 Etoiles (M5S), a infligé un véritable camouflet au Parti démocrate (PD) du chef du gouvernement Matteo Renzi. Elle vient d’être élue maire de Rome.
A Turin, une autre novice du MS5, Chiara Appendino, 31 ans, a détrôné avec 54% l’expérimenté maire sortant Piero Fassino, une figure du PD, qui a dénoncé l’appel de la Ligue du Nord de Matteo Salvini, allié du Front national français, à voter pour les deux candidates du M5S afin de battre Matteo Renzi.
Référendum en octobre
Pendant des semaines, le chef du gouvernement Matteo Renzi a d’ailleurs tenté de minimiser la portée du scrutin en répétant que « la mère de toutes les batailles » politiques restait pour lui le référendum prévu en octobre sur sa réforme constitutionnelle. Il s’est engagé à démissionner en cas d’échec.
Le M5S y compte bien. Fondé en 2009 et devenu le deuxième parti du pays avec 25% des voix dès les législatives de 2013, le M5S pioche dans ses propositions à droite comme à gauche, y compris dans les extrêmes, et continue de tisser sa toile aux élections locales, en s’appuyant inlassablement sur la dénonciation d’une classe politique malhonnête.
« Nous sommes prêts à gouverner le pays », a répété dimanche soir le jeune Luigi di Maio, dauphin pressenti de Beppe Grillo à la tête du M5S. « Et les Italiens nous reconnaissent la capacité de gouverner. Maintenant c’est à Rome et à Turin, après ce sera le tour du reste du pays ».
Wilmotte Karim
(20 juin 2016 @20h36)
:
to@JT
« Il est également vrai que les gains de productivité sont marginaux dans les pays occidentaux, mais le remplacement de l’homme par la machine ou l’IA ne s’accompagne pas forcement de gains importants. Il permettent tout simplement d’accroître les profits en faisant l’économie d’un salaire. »
Ce qui est donc un gain de productivité.
plinaky
(21 juin 2016 @00h06)
:
Chammal, mon ami
@ Chammal
Mais la gradation la voilà : l’avion pour Macron, Valls, ou tout suivant qu’il soit PS ou non (vol pour Bamako,Tombouctou ou Kuala Lumpur), l’art du grand Guillotin pour un forban hollandais, pas moins. J’ai la notion du rang qu’occupait Macron dans mon indignation. Pas pis qu’un Valls qui au moins candidata aux qualifications au Califat.
Sur son CV, Macron a voulu qu’on inscrivit Balibar. Ça faisait gaucho, humait bon Marx. Ça apaisait. Mais il trichait. Balibar l’a dit (cf. Wiki).
« Social-trahi » ? Pas tant qu’on l’a dit sur moi, quoiqu’ayant mal choisi à l’an 2012, disons ça ici : sans conviction, sans savoir si ça valait plus qu’un goujon dans un ru frais.
Pas aigri du tout, non. A contrario ça m’a appris sur moi, ça m’a convaincu d’agir. D’abord il fallait qu’on scribouillât fort dru, couillu, pour agonir l’attirail à Rotschild.
Car oui, si Macron fut caricatural, il fut surtout symptomal. Lordon l’a compris lui aussi.
Mais voilà pourquoi mon courroux fut d’abord si abrupt : un apparatchik du rang d’un Macron a sa part dans la communication. Il dicta au principal ayatollah sa doxa, usa d’un convainquant chuchotis au tympan du coquin du Palais.
Pour finir, voilà ma position. Osons sortir du flou, du mou, du distinguo trop subtil, qui, discriminant l’intrigant falot d’un grand niais binoclard choisi à l’isoloir, amoindrit sa part dans la trahison : soyons durs pour tous. Indignons la population. Invitons chacun à agir.
Jadis mon propos fut plus subtil, plus doux, n’incriminant pas. Mais Lordon a su voir avant tous la fin où nous guidait tout signal concordant à son constat. Soyons confiants, osons goudron, parpaing, parpaing au ton chair, pavant parigot.
Pardon si ça vous paraît trop hardi. Mais parfois, il faut choisir sans faillir. Arrivant à la bifurcation on n’a plus d’option pour « tout droit », voilà mon point.
Chammal
(21 juin 2016 @06h27)
:
plinaky,
... et voilà mon point :
Tant que notre république restera épicière, autant avoir un bon comptable à la caisse, et peu importe ses opinions. Le bonhomme à de solides références.
... Maintenant, si nous voulons sortir de la néo-idéologie du néo-libéralisme Hollande pas plus que des alexandrins n’y pourvoiront... ni le lard, ni l’art suffiront, il faudra juste être un peu plus didactique.
Plinaky
(21 juin 2016 @08h59)
:
Sinon l’art d ’ OuLiPo
Sinon l art d OuLiPo y pourvoirait il un brin ? Trop obscur pour maints mais prouvant mon fol hubris, justifiant mon courroux.
Hugo scribouilla tout un opus pour honnir un tyran.
Lordon a dit auparavant pourquoi choisir la voix d un Rotschild ou son avorton Macron avait 0 justification. Sur son blog on connaîtra son savoir. Nous vous y invitons.
Chammal
(21 juin 2016 @09h20)
:
Lordon
Lordez donc !... mais sans moi.
BA
(22 juin 2016 @06h47)
:
Sarkozy l’anti-démocrate.
Sarkozy : anti-démocrate un jour, anti-démocrate toujours.
Quand Sarkozy était président de la République, il était anti-démocrate.
Par exemple :
En 2005, Sarkozy avait été furieux de voir le peuple français voter « non » au référendum concernant le traité sur la constitution européenne.
En 2008, Sarkozy était président de la République. Il savait que le traité de Lisbonne reprenait 98 % du traité sur la constitution européenne. Il savait que le peuple français allait voter « non » au traité de Lisbonne si un référendum était organisé.
Pour contourner le peuple français, Sarkozy a donc fait adopter le traité de Lisbonne sans passer par le référendum ! Il a demandé au parlement français de voter le traité de Lisbonne !
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui, Sarkozy est toujours autant anti-démocrate. Il veut un nouveau traité européen. Mais comme il sait que le peuple français votera « non » à ce nouveau traité, il ne demandera pas son avis au peuple français !
C’est comme ça, la construction européenne !
Les partisans de la construction européenne savent que les peuples voteront « non » aux traités européens, alors ils n’organisent plus jamais de référendum !
La construction européenne continue, mais sans les peuples.
La construction européenne continue, contre les peuples.
La construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique. Elle doit être détruite.
Mercredi 22 juin 2016 :
Sa proposition est celle d’un nouveau traité européen qui ne ferait pas l’objet d’un référendum (comme le traité de Lisbonne), avec un Schengen 2, la création d’un « euro-Schengen » (avec les ministres de l’Intérieur), d’un Fonds monétaire européen, et une Europe qui se concentre sur des dossiers prioritaires.
Soit on se focalise sur les effets, soit on se préoccupe des causes.
L’œuvre alexandrine de monsieur Lordon, se place du point de vue d’un pouvoir fasciné par ce soulevage bitumeux, conséquence de son inconséquence.
Alors que le monde entier (FMI inclus) tire les leçons de la catastrophe néolibérale, la question qui taraude les médias parisiens est : faut-il autoriser les défilés syndicaux. Autrement dit : le goudron va-t-il se soulever ?
C’est Denis Dussoubs sur la barricade de la rue Montorgueil... sauf que le crime de Hugo c’était la république assassinée, pas le meurtre de Denis Dussoubs... et en prose.
Peu importe que des milliers de travailleurs sacrifient leur salaire et leur temps contre des lois d’un autre âge, à rebours de l’économie mondiale, ce qui préoccupe l’ordre bourgeois, atterré, déterré, enterré : c’est le désordre, ennemi de l’épicerie.
Désordre, dont il est la seule cause, il suffit d’annuler ces projets de loi obsolètes, pour que tout rentre dans l’ordre.
En France le casseur, c’est l’état (avec élision du « heu.. » à l’hémicycle… ou pas).
BA
(22 juin 2016 @19h22)
:
Royaume-Uni : « Le goudron se soulève » ? ? ?
Mercredi 22 juin 2016, vers 19 heures :
ALERTE – GB/UE : deux sondages donnent le Brexit en tête à la veille du référendum.
Les deux derniers sondages viennent d’être publiés au Royaume-Uni.
Mercredi 22 juin 2016, vers 19 heures 26 :
A la veille du référendum, deux sondages donnent le Brexit en tête.
Alors que les Britanniques sont appelés à voter pour ou contre la sortie de l’Union européenne, deux sondages donnent le camp du non à l’UE en tête.
Deux nouveaux sondages donnaient mercredi le camp d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne légèrement en tête des intentions de vote, à la veille du référendum historique sur cette question.
Selon Opinium, qui a interrogé 3.011 Britanniques sur internet, 45% étaient pour une sortie, 44% pour un maintien dans l’UE, mais 9% étaient toujours indécis et 2% préféraient ne pas se prononcer.
Selon TNS, qui a sondé 2.320 personnes, 43% étaient pour une sortie de l’UE, 41% étaient pour rester, et 16% étaient encore indécis.
J appelle de mes voeux au lieu de faire de l auto promo un texte sur le brexit !
Les reportages sur l apocalypse à venir me font mourir derire ms j voudrais bien l avis d F Lordon
Chammal
(25 juin 2016 @08h04)
:
Les nouvelles frontières du crétinisme
Frédéric Lordon : Ce dont on ne devrait pas manquer de tirer quelques édifiantes conclusions politiques.
Marine Le Pen : La clairvoyance dont nous avons fait preuve, pressentant l’aspiration très forte des Britanniques à la liberté -aspiration partagée par l’immense majorité des peuples en Europe- nous donne une légitimité supplémentaire pour porter ce même débat en France.
Dans une France de 2016 où le gouvernement arrive à faire tournicoter les mécontents autour du bassin de l’Arsenal, le goudron n’est pas prêt de fondre, 32 ans après le début de la casse sociale britanniques.
Les populistes pointent Bruxelles, alors que c’est Chicago qu’il fallait regarder.
Je prévois que les « clairvoyants » ont un bel avenir, puisque le pire est toujours à venir... mais je n’en suis pas fier pour ça.
BA
(25 juin 2016 @22h25)
:
BHL le clairvoyant.
Jeudi 23 juin 2016, le jour même du référendum au Royaume-Uni, à 3 heures 47, explosion de rire !
Sur twitter, Bernard-Henri nous donne un pronostic sur le résultat du référendum :
« Défaite probable du Brexit. Déroute, donc, des souverainistes, des xénophobes, des racistes. Reste, maintenant, à refonder l’Europe. »
Référendum au Royaume-Uni : « D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. » (Peter Sutherland, patron de la banque Goldman Sachs)
Référendum au Royaume-Uni : « D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. » (Peter Sutherland, patron de la banque Goldman Sachs)
Lundi 27 juin 2016 :
Le président de Goldman Sachs annonce qu’il va falloir annuler le Brexit « d’une façon ou d’une autre »
L’ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International a diffusé le tweet suivant suite à la victoire du Brexit au référendum britannique :
« La jeune génération au Royaume-Uni a été sacrifiée, tout ça à cause d’une déformation des faits et des conséquences. D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. »
Cameron part en Octobre, et ne négociera rien de « sortie du RU » ;, boris johnson, dit "il faut prendre son temps ;, on est pas pressé" Octobre, nouveau premier ministre, il aura juste qu’ a laisser trainer les choses,
faire la sourde oreille quand on lui demandera d’ éclaicir la situation (tout comme cameron d’ ici Octobre, ce qu’il fait déjà)
Et l’ année prochaine, le référendum sera oublié. Et petit a petit, tout va se remettre en place, nouveau commissaire anglais...
Tout ce merdier n’ aura été qu’ un bazar pour régler des histoires de personnes au sein du parti conservateur britannique, avec défaite de cameron. Et rien de plus.
Et l’ agitation va bientôt retomber, le temps que tout le monde comprenne le caractère quazi bidon du référendum ; et qu’il ne va rien se passer en fait. Avec comme cocu l’ ukip, mais qui ne fera sans doute pas trop de bazar, tout content d’ avoir eu son quart d’heure de gloire.
patt6
(27 juin 2016 @12h56)
:
Je dirais que meme l’ukip va y trouver son compte.
Si le RU sort de l’EU, l’ ukip perd une partie de sa raison d’ être, alors que avec la mise sous le tapis du brexit, le fond de commerce est préservé. Et ils pourront meme crier à la « trahison » et récupèrer un peu de voix supplémentaire, donc au total, une opération qui ne les gênera pas beaucoup.
Donc, il risque bien de se passer que le berçait n’ aura pas lieu.
Et s’il a lieu, ce sera par les autres pays européens (Mais il y a déjà merkel qui dit « pas de précipitation » et s’inscrit peut être déjà dans le scénario qu’il ne va rien se passer, il n’ y aura aucun brexit)
BA
(28 juin 2016 @07h07)
:
Royaume-Uni : « Le goudron se soulève »
Si nous regardons attentivement les électeurs qui viennent de voter au Royaume-Uni, le référendum sur le Brexit a été un vote de classe :
Cadres :
57 % des cadres ont voté pour rester dans l’Union européenne, 43 % ont voté pour en sortir.
Professions intermédiaires :
49 % des professions intermédiaires ont voté pour rester dans l’Union européenne, 51 % ont voté pour en sortir.
Employés :
36 % des employés ont voté pour rester dans l’Union européenne, 64 % ont voté pour en sortir.
Ouvriers :
36 % des ouvriers ont voté pour rester dans l’Union européenne, 64 % ont voté pour en sortir.
1- Jim Reid, analyste à la Deutsche Bank, analyse le vote sur le Brexit comme étant une guerre de classe.
2- La Deutsche Bank annonce que partout en Europe, lors des élections qui viennent, nous allons maintenant avoir une réaction POLITIQUE des pauvres contre la mondialisation, contre l’immigration, contre les inégalités de richesses, contre la faible croissance économique.
Je cite la Deutche Bank :
Deutsche Bank : « Nous ne pouvons pas échapper au fait que ce soit une guerre de classe. »
Nous ne pouvons pas échapper au fait que ce soit une guerre de classe. Que ce soit la mondialisation, l’immigration, l’inégalité, la faible croissance économique ou une combinaison de tout ça, il est très clair que ce vote et d’autres mouvements anti-establishment montrent que le statu quo ne peut pas durer dans une démocratie. Finalement, vous aurez une réaction.
Voyant le mouvement de Bernie Sanders aux USA - qui se fait voler la victoire aux primaires, certes, mais qui rassemble très largement aux Etats-Unis et au-delà même - nous sommes quantités d’étrangers « feeling the Bern » à observer avec anxiété ces élections, Nuit Debout, Podemos, Syriza (même s’il y a eu trahison, la promesse a rassemblé ) etc. -il me semble que l’aspiration à un autre système est là... J’ai donc une question qui me taraude : pourquoi ne pas présenter un candidat, un nouveau mouvement, avec pour mission d’inviter toutes les aspirations au changement - individuelles et associatives en soutien - je pense Colibris, Nuit Debout, Anticapitalistes, associations LGBT etc. autour d’une plate-forme programmatique dont le principe premier serait : 6e république, fin des politiques de métier avec un mandat révocable, abolition des privilèges monarchique de nos élus, des élus sans pouvoir de décision sur leurs privilèges et rémunérations, interdiction du lobbying, vote des lois et constitution citoyenne, référendum sur la sortie de l’Europe... Avec en deuxième lieu différentes propositions autour de la justice sociale, de la protection sociale, de la justice fiscale, écologie, etc. En s’appuyant sur les réseaux sociaux.
Bref, reprendre le pouvoir pour le peuple et au service du peuple, déverrouiller le pouvoir tout en le rendant constitutionnellement impossible à « reverrouiller ». Il me semble que Bernie Sanders, avec une volonté peut-être moins radicale mais néanmoins profondément révolutionnaire dans les faits - refaire du gouvernement des Etats-Unis un gouvernement au service du peuple plutôt qu’un lobby géant, ce qui est à mon avis une cause racine fondamentale à l’échelle mondiale - a remporté un succès énorme, et que seules la complexité et la longueur du processus électoral américain ont permis de lui voler la victoire - et encore, sous réserve pour l’instant. Chez nous, les élections sont moins faciles à truquer et le verdict des urnes pourrait être valable il me semble.
J’avoue que ça me trotte dans la tête en ce moment, mais il me semble que cette initiative ne pourrait être valable que « from scratch » pour être véritablement fédératrice et Little Me ne voit pas trop comment faire, mais il y a une fenêtre de tir d’ici à la présidentielle. Le monde du moment me semble au bord d’un basculement assez terrifiant, avec des « démocraties » occidentales qui « tombent le masque », et autour de moi, même les gens qui se désintéressaient normalement de la politique, pour peu qu’ils aient un cerveau normalement fonctionnel, commencent à s’inquiéter et changent leurs modes de vie et de consommation, dans une tentative individuelle de changer les choses et pourtant bien conscients que l’action individuelle est vouée à l’échec.
JF
(28 juin 2016 @15h27)
:
L’alexandrin classique, en sa précision,
Fait dissyllabe un mot finissant par -ion
Et ne les veut rimer qu’ensemble avec eux-mêmes ;
Pour mieux charmer l’oreille, en scandant ces phonèmes.
Mais « -ions » dans « prononcions », un verbe conjugué,
Vaut pour un pied. Tout l’art est de bien distinguer.
« Certes, » me direz-vous, "qu’importe donc la forme ?
Je vous veux sur le fond. A quoi bon cette norme ?
Au diable de tels freins ! Ils assèchent mon art !
Alors que nous vivons modernes et sans fard."
Que puis-je vous répondre ? Vous usez de la rime ;
De la vouloir bien mise, en quoi serait-ce un crime ? :-)
BA
(29 juin 2016 @20h52)
:
Europe : « Le goudron se soulève »
François Hollande veut « éviter la dislocation de l’Union européenne »
• « Eviter la dislocation » -
Les dirigeants des 27 ont aussi fort à faire pour « éviter la dislocation », a constaté le président français.
L’Union européenne, où l’extrême droite et les mouvements populistes ont le vent en poupe, est déjà fragilisée par une succession de crises, notamment migratoire, qui continue de les diviser comme jamais.
Depuis un an, la fracture est particulièrement profonde avec la plupart des pays de l’Est qui refusent de mettre en oeuvre les solutions collectives d’accueil de réfugiés décidées à Bruxelles.
Des pistes de « réflexion » sur l’avenir de l’Union ont été lancées dès mercredi matin, et les Européens vont se retrouver le 16 septembre à Bratislava pour tenter de trouver des terrains d’entente plus concrets.
« La situation est très grave, mais nous croyons que les 27 peuvent gérer », a souligné la chancelière allemande Angela Merkel. « Nous sommes décidés et déterminés à rester unis pour répondre aux défis », a-t-elle martelé.
« Rien ne serait plus grave que le statu quo exploité par les populistes. Rien ne doit empêcher l’Europe d’avancer et surtout pas la décision que les Britanniques ont prise », a pour sa part estimé M. Hollande.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a ajouté à la confusion post-Brexit en affirmant « qu’il y a un certain nombre de moyens » pour renverser la décision britannique de sortir de l’UE.
« Je ne veux pas, en tant que secrétaire d’Etat, les exposer aujourd’hui. Je pense que ce serait une erreur. Mais il y a des moyens », a expliqué M. Kerry, qui s’était entretenu lundi avec M. Cameron.
Prosélytisme des médias français : « Le goudron se soulève »
Attention, chef d’oeuvre.
Sur France Inter, le journaliste pro-européen Bruno Donnet analyse le prosélytisme des médias français en 3 minutes 12 :
« Prosélytisme journalistique, l’après-coup de Bruno Donnet »
Le Brexit a servi de révélateur à un problème évident des médias en France : le prosélytisme. Si les gens qui fabriquent l’information sont majoritairement pro-européens, ce n’est pas forcément le cas de ceux qui les écoutent. Il est temps de questionner urgemment le principe de la représentativité dans les médias.
Source :
youtube.com/watch ?v=_KyiRYWPxLE
BA
(1er juillet 2016 @08h35)
:
Dislocation.
Une construction supranationale, ça finit toujours par la dislocation.
Je veux citer quelques exemples de construction supranationale, rien qu’en Europe :
1. l’Empire romain
2. l’Empire carolingien
3. l’Empire Plantagenêt
4. le Saint-Empire Romain Germanique
5. le IIe Reich
6. le IIIe Reich
7. l’Empire napoléonien
8. l’Autriche-Hongrie
9. l’URSS
10. la Tchécoslovaquie
11. la Yougoslavie.
À chaque fois, toutes ces constructions supranationales ont fini par se disloquer.
De la même façon, l’Union européenne va finir par se disloquer.
Comme d’hab.
Toujours aussi pathétiques, les bisounours européistes paniquent, s’agitent, courent dans tous les sens, prennent l’avion, multiplient les réunions en Europe, accumulent les rencontres internationales, font des « réunions de la dernière chance » entre dirigeants européens afin, disent-ils, d’éviter « la dislocation de l’Europe ».
Mais ça ne sert à rien.
Les bisounours européistes n’ont toujours pas compris que l’Union européenne, DEPUIS SA NAISSANCE, était condamnée à se disloquer.
Les bisounours européistes n’ont toujours pas compris que la machine infernale est lancée.
Leurs efforts désespérés n’empêcheront pas l’Union européenne de se disloquer.
François Hollande : « L’immobilisme serait la dislocation de l’Europe »
Les empires, c’ est par la conquete, l’ UE, c’ est par adhésion.
Donc, comparons ce qui est comparable.
BA
(1er juillet 2016 @10h32)
:
Adhésion ? Quelle adhésion ?
En 2016, il y a un moyen pour savoir si cette soi-disant « adhésion à l’Union européenne » existe dans le monde réel.
Il suffit d’organiser 27 référendums dans les 27 États membres :
"Voulez-vous rester dans l’Union européenne, ou voulez-vous en sortir ?"
Maintenant, allez-y, les européistes : organisez ces référendums.
Demandez leur avis aux 27 peuples.
Après, et seulement après, nous verrons si il y a vraiment « adhésion »
patt6
(1er juillet 2016 @12h01)
:
Le référendum anglais, c’ était une pantalonnade.
Avec au final dégonflage de baudruche (boris), l’ ukip qui déclare ses arguments mensongers, l’ ecosse et l’irlande qui veulent rester dans l’ UE, londres qui voudrait une sorte « d’indépendance »
des brexiters, qui veulent partir sans partir (Conserver les avantages (acces libre à l’ UE) et se débarrasser des inconvénients (réglementations), pour plus de libéralisme, plus plus.
Les fameux contrats « zéro heure » ne doivent rien du tout a l’ UE, tout au gouvernement brittanique.
Contrôler leur immigration légale (Par définition, l’ immigration illégale ne se contrôle pas, et c’ est la france qui pour une part fait le boulot pour les anglais) avec des « permis a points » lui, oui ; lui, non.
jacou
(1er juillet 2016 @15h16)
:
@BA
Parce qu’un pays comme la France n’a rien à voir peut-être avec une construction supranationale selon vous ?
Je n’ai même pas envie d’argumenter avec vous, tant vous semblez ignorer ce que représentent justement les concepts bien particuliers de « citoyenneté » et de « nationalité française » (il est vrai galvaudés et déformés depuis quelques années maintenant par des gens comme vous qui n’y comprennent rien). Concept de citoyenneté justement sensé se placer au dessus des différentes nationalités qui composaient sous la révolution et encore aujourd’hui ce pays que vous appelez « France » parce qu’il s’attache à rassembler à travers le droit des personnes et s’occupe le moins possible d’idées aussi foireuses que la « nationalité » au sens que je crois que vous lui donnez. Ca vous dit quelque-chose ? Non ? Eh ben.......
Il vous arrive vraiment parfois de raconter n’importe quoi, votre haine de l’UE vous pousse aux pires sottises. Vous en êtes encore à croire aussi à « nos ancêtres les Gaulois » et toutes ces foutaises, je suppose ?
Sale race !
jacou
(1er juillet 2016 @15h38)
:
Petit addendum encore à mon post précédent, parce que décidément vous m’avez fortement agaçé cher(e) BA.
C’est sûrement et paradoxalement par ce type de prose que vous employez à tort et travers à base de « nationalité » et de « supranationalité » que vous assisterez un jour à l’éclatement de ce pays « France » que vous imaginez sans doute "éternelle ?" sous la pression des communautaristes et autres régionalistes.
Et là vous réaliserez (bouhhh je pleure) un peu tard que oui la France comme tous les autres pays au monde n’était finalement rien d’autre qu’une construction « supranationale » tout à fait artificielle.
Trop tard...
BA
(1er juillet 2016 @15h40)
:
Réponse à jacou
jacou écrit :
« Concept de citoyenneté justement sensé se placer au dessus des différentes nationalités qui composaient sous la révolution et encore aujourd’hui ce pays que vous appelez »France"
Fin de citation.
Les différentes nationalités qui composent encore aujourd’hui ce pays que j’appelle « France » ? ? ?
Mais quelles nationalités ? ? ?
La nationalité périgourdine ?
La nationalité alsacienne ?
La nationalité bretonne ?
La nationalité picarde ?
La nationalité provençale ?
La nationalité basque ?
Au moment des élections municipales, au moment des élections départementales, au moment des élections régionales, nous pouvons mesurer l’adhésion des citoyens à toutes ces foutaises de soi-disant « nationalités » qui composeraient la France : au moment des élections, les listes « nationalistes » ou « régionalistes » alsaciennes, bretonnes, provençales, basques, etc, obtiennent des scores minables.
La seule exception semble être la Corse : le plus tôt possible, il faudra organiser un référendum en Corse en posant cette question :
"Voulez-vous que la Corse soit une nation indépendante ?« Partout ailleurs, les listes »nationalistes« ou les listes »régionalistes" obtiennent toujours des scores minables.
jacou
(1er juillet 2016 @16h04)
:
Mais oui BA très exactement. Les Provençaux, les Basques, les Corses, les Alsaciens, les Bretons. Quoi d’autre ? La question n’est pas ce que je veux, la question est de connaître le sens des mots qu’on emploie. Et puis tous les autres aussi, BA, eh oui les immigrés, leurs enfants, leurs petits enfants. Mais vous ne les considérez pas comme français peut-être ? Les fils et petits-fils d’Italiens de Polonais, de Belges, d’Allemands, d’Espagnols et j’en passe, de Sénégalais, de Marocains. Sans même remonter jusqu’aux Romains et aux Huns...
La citoyenneté française est une construction fragile dont il faut prendre bien soin si vous y tenez et bien mesurer l’emploi de ces gros mots cités plus haut. Je dis bien citoyenneté et pas nationalité qui n’a aucun sens tangible sinon via une bête carte d’identité (avec puce intégrée, s’pas ?)
Ensuite, vous pouvez accepter ou refuser l’idée d’une citoyenneté européenne. Mais je ne vois pas ce qu’il peut y avoir d’incompatible en soi. Sa mise en pratique dans cette autre construction qu’on appelle UE appelle bien des critiques, nous sommes d’accord là-dessus .
Mais attention, je vous en prie à ce que vous dites et comprenez d’abord ce que signifie être Français. Ensuite, vous pourrez vous permettre de critiquer l’UE sans ridicule (et vous prendre de grosses baffes de ma part).
Merci
Karl
(1er juillet 2016 @18h00)
:
Le goudron est bien ancré au sol
Cet extrait poétique est source d’optimisme...Pourtant nous savons tous que mettre fin au capitalisme libéral est devenu impossible. Non pas qu’il n’existe pas d’alternatives, mais que ces alternatives sont impossibles à mettre en place. En effet, autour du système qui régit notre économie s’est mis en place une véritable défense en profondeur (médias de masse, partis politiques, grandes institutions européennes ou internationales, tous sont convertis jusqu’au plus profond de leur être au libéralisme). Et nous, que pouvons-nous faire contre cela ?
Ceux qui décident de témoigner leurs mécontentement trop fermement sont marginalisés par les médias de masse et ils sont présentés comme dangereux. Ceux qui votent le changement ne sont pas écoutés ou sont trahis par les politiques. Ceux qui ont les capacités d’écrire avec talent leurs critiques du capitalisme, comme Mr Lordon ou Mr Sterdyniak, sont méprisés par leurs confrères et leurs ouvrages sont difficiles d’accès pour l’immense majorité des individus (il faut dire que lorsque le salarié quitte son travail, il n’a qu’une seule envie c’est d’enfiler son costume de consommateur, pour s’informer il n’aura pas envie de se farcir un livre trop sérieux, il regardera ONPC ou le 20h).
La défense en profondeur du capitalisme libéral a atteint aujourd’hui des sommets inégalés. Le capitalisme dominera le monde jusqu’à que cette planète disparaitra. Quiconque s’en prendra trop sérieusement au système, sera aussitot considéré comme la cause du dysonfctionnement du système.
BA
(1er juillet 2016 @18h21)
:
Réponse à jacou
La nationalité périgourdine !
La citoyenneté périgourdine !
La citoyenneté européenne !
Un jour ou l’autre, il faudra bien accepter de quitter le monde des bisounours, jacou !
Karl 2
(1er juillet 2016 @18h40)
:
Suite - Défense en profondeur : exemple
Fin mai, les arguments fallacieux s’enchainaient dans les médias pour tenter de justifier que la CGT arrête d’encourager la grève.
Comme si l’Euro de foot était plus important que la question des droits sociaux. Comme si l’état d’urgence avait un lien avec la question des droits sociaux. Comme si la diminution du nombre de fonctionnaires de police n’avait pas de lien avec la logique qui pousse à réduire les droits sociaux (réduire les dépenses publiques pour satisfaire ceux qui déterminent le cadre dans lequel nous évoluons)
La défense en profondeur de niveau 1 : Le traitement médiatique défavorable
Je dirais que la défense en profondeur de niveau maximal se situe lorsque le peuple vote NOIR et qu’on lui donne BLANC. Exemple le plus clairvoyant : Constitution européenne de 2005.
Karl 3
(1er juillet 2016 @19h58)
:
Suite et fin
Je crains qu’en 2017 le peuple ne vote Les Républicains, soit la poursuite du cycle Droite-‘’Gauche’’. Les réformes libérales vont s’accentuer. Les quelques milliers de gens qui manifesteront seront accusés de tuer la démocratie car les réformes ont été annoncées par le candidat. Les salariés faiblement rémunérés continueront à s’appauvrir et les plus riches, salariés ou non, à s’enrichir.
Un jour le peuple se réveillera ? Jamais. Car le capitalisme à ce grand pouvoir de choyer les consommateurs. Il offre un sentiment de liberté, il flatte le consommateur, il divertit…La télévision en est l’exemple le plus frappant.
Je suis ‘’libre’’ de zapper les chaines que je souhaite.
Toutes les chaines de télé m’intiment de rester sur leur chaine comme si j’étais important (c’est la pub..restez sur machin TV !)
Toutes les chaines cherchent à divertir, même les chaines d’info…
On sera toujours plus pauvre mais la pillule passera donc en douceur. Comment ferons nous pour consommer si on est pauvre ? Le prêt bancaire, travailler plus, le vol, uber,l’exhibation de son corps sur internet contre rémunération ou je ne sais quoi d’autres…
jacou
(1er juillet 2016 @21h10)
:
@BA,
« Partout ailleurs, les listes »nationalistes« ou les listes »régionalistes« obtiennent toujours des scores minables. »
D’une part, pas tant que ça. D’autre part, c’est quand ils commenceront à frôler les 50% que vous commencerez à vous en inquiéter et mesurer vos propos * ?
Boum ! Trop tard.... BA
* Propos qui fleurent bon le FN au passage, qui se ressemble s’assemble ?
jacou
(1er juillet 2016 @21h13)
:
@BA,
Mais moi ce qui m’inquiète et me désole réellement est que vous confondiez à ce point 2 concepts très différents qui sont la citoyenneté et la nationalité.
C’est doublement désolant venant de quelqu’un qui se définit probablement comme « de gauche ».
Il y a un énorme problème d’éducation politique de base dans ce pays. Par curiosité, vous avez quel âge ?
BA
(1er juillet 2016 @21h34)
:
Réponse à jacou
jacou écrit :
« Concept de citoyenneté justement sensé se placer au dessus des différentes nationalités qui composaient sous la révolution et encore aujourd’hui ce pays que vous appelez »France"
Fin de citation.
C’est la phrase la plus bisounours de l’année 2016 !
(Pour info, je n’ai jamais voté Front National, et je ne voterai jamais Front National, chose que tous les jacou sont incapables de comprendre.)
jacou
(1er juillet 2016 @23h08)
:
Si être de gauche, c’est être « bisounours » (sic) alors vous devez être au moins de droite BA voire d’extrême droite (plus ou moins sans le savoir), vous qui ne l’êtes pas « bisounours » (sic), donc.
Y a des fachos qui s’ignorent, BA, vous ne seriez pas le premier.
.
CdQat
(2 juillet 2016 @12h45)
:
@BA & jacou re. : (1er juillet @23h08)
BA : je n’ai jamais voté Front National, et je ne voterai jamais Front National
Jacou : Y a des fachos qui s’ignorent, BA, vous ne seriez pas le premier.
Accessoirement, il y a des défenseurs de propos et de théories fachos à gauche aussi. Sans aller chercher Staline, combien de fois peut-on entendre les pires propos sur les noirs les arabes ou les roms, par quelqu’un qui va nous dire juste après "je ne suis pas raciste, je suis de gauche !!".
Et ceci, pas seulement sur les blogs du MD…
Simon Chalumot
(2 juillet 2016 @14h26)
:
dénonçons les vrais fascistes
Y a des fachos qui s’ignorent, BA, vous ne seriez pas le premier.
Sans vouloir m’immiscer dans cette polémique qui me semble stérile et sans grand intérêt au regard des enjeux, cette phrase me gêne beaucoup et me rappelle les comportements relevés sur certains sites antifas qui font des listes délirantes en décrétant qui est fasciste et qui ne l’est pas, dans des décrets sans argument sérieux autre que des copies d’écran, et surtout sans appel et sans défense possible. Et ce qui est encore plus gênant c’est que ces dénonciateurs se gardent bien de dénoncer les véritables projets fascistes portés par l’UE et le patronat et leur fidèle larbin : le gouvernement pré-fasciste au pouvoir. Toutes les dispositions institutionnelles, juridiques, et législatives ont été prises à tel point que
« Tous les spécialistes le disent : l’arsenal juridique existait au moment des attentats, c’est juste que l’État n’a pas les moyens de l’utiliser, y déplore le patron des avocats parisiens. Une loi de plus ne changera rien. En revanche, en l’état actuel du texte, la France peut basculer dans la dictature en une semaine. Ce n’est pas acceptable. »
Frédéric Sicard, en mars 2016
« Le 25 mai en pleine mobilisation contre la « loi travail », le MEDEF et d’autres organisations patronales, ont diffusées un communiqué très éclairant notamment sur les conceptions et tendances en faveur d’une société ultra autoritaire qui travaillent le grand patronat. Malheureusement, l’UDES (l’Union des Employeurs de l’Economie Sociale et Solidaire) a cru bon de se joindre à ce communiqué.
A noté aussi que le MEDEF voudrait imposer que les entreprises privées dirigées par les actionnaires et autres propriétaires lucratifs, soient considérées comme un « bien commun » au service de l’intérêt général, tandis que les actions syndicales qui contestent les décisions de ces actionnaires et autres propriétaires lucratifs, soient assimilées à des « intérêts particuliers ». »
je cite ici une info de source associative
C’est ça la réalité de la bataille qui se joue sur la loi travail et rien d’autre. Et il est urgent d’être uni face à ce danger fasciste imminent dont on a un avant goût avec la répression en cours.
jacou
(2 juillet 2016 @16h05)
:
Simon Chalumot (2 juillet @14h26) « Sans vouloir m’immiscer dans cette polémique qui me semble stérile et sans grand intérêt »
C’est bien dommage, parce que vous n’êtes sans doute pas conscient alors que c’est de ce débat sur les notions de citoyenneté et de nationalité que découlent en cascade et fort logiquement de nombreuses autres notions de base qui font de ce pays ce qu’il est (et ce qu’il devrait être) : ainsi les notions d’intérêt général, de péréquations entre régions, départements, communes, d’accès des populations aux services de l’état, de développement des grands réseaux tels que la route, le chemin de fer grands lignes et petites lignes, l’électricité, le gaz, le téléphone, les réseaux de santé. La possibilité des populations étrangères instalées sur le territoire à ces mêmes services, le droit ou non pour ces mêmes populations résidentes de voter ou non à telle ou telle élection, d’accéder à la sécurité sociale, etc.
Et vous trouvez ça « stérile et anodin » ?!
Mais expliquez-moi comment alors vous pouvez vous positionner sur toutes ces questions autrement qu’au petit bonheur la chance (ou le faciès du pékin ?), si vous ignorez le fondement-même de cette république hérité en droite ligne de la révolution à savoir ce que signifie « être CITOYEN français en l’occurrence ».
Et comment pouvez-vous comprendre tous les autres grands enjeux actuels autour de l’europe, la mondialisation, le développement...
Je ne vous comprends pas, je trouve ça sidérant. Mais qu’avez-vous appris au juste de l’histoire de ce pays ?! Qu’avez-vous retenu ?! Qu’avez-vous compris ?
Et pour quelle raison votez-vous pour tel ou tel parti par ailleurs ?
Que pouvez-vous répondre à Mme LePen qui préntend se la jouer « socialiste » ?
Au risque de gagner un point Godwin, vous vous rappelez ce que signifie « nazi » ? « National-socialiste », ça vous dit quelque chose ?
Enfin bon.....
Apparemment ça ne vous intéresse pas....
Il semble qu’il y ait beaucoup de gens ici qui paraissent naviguer dans un grand brouillard idéologique et politique. Et comment pourrait-il en être autrement quand il leur manque les briques de bases pour comprendre un minimum (minimorum) la politique ?!
Ce que lis ici ne me rend pas optimiste.
Simon Chalumot
(2 juillet 2016 @17h43)
:
je suis modeste mais je me soigne (ou pas)
Mais qu’avez-vous appris au juste de l’histoire de ce pays ?! Qu’avez-vous retenu ?! Qu’avez-vous compris ?
Rien.
Mais dans la mesure du possible je ne prend pas mes interlocuteurs pour des demeurés, à moins qu’eux même y mettent de la bonne volonté. Ce que vous racontez est fort intéressant, et rien dans mon message n’indique que je n’y accorde aucune importance, si ce n’est la traduction de mes propos opérée par votre esprit présomptueux prompt à étiqueter, juger et condamner en termes fort méprisant, sans l’ombre d’une argumentation ou d’une volonté d’établir un quelcquonque dialogue, mais je considère en revanche que c’est hors sujet...Ou tout au moins vous auriez pu l’aborder autrement avec moins de condescendance et de présomption.
Rien ne dit que je partage les soliloques de BA qui lui non plus n’est pas dans une attitude de dialogue. J’ai juste donné mon sentiment concernant la situation présente en terme de lutte de classe dans un moment décisif c’est tout. Je parlerais de citoyenneté une autre fois (entre parenthèse je suis plutôt d’accord avec le contenu de votre discours, beaucoup moins avec l’agressivité et la prétention qui l’enrobe de manière déplaisante)
Bon vent monsieur le Croquant
Simon Chalumot
(2 juillet 2016 @18h41)
:
Fascisme et conscience de classe
Que pouvez-vous répondre à Mme LePen qui préntend se la jouer « socialiste » ?
A aucun moment Madame Le Pen n’a prétendu être socialiste, juste quelques discours vagues sur la mondialisation et la méchante finance apatride. Bref rien de neuf sous le soleil.... pendant qu’elle prétend être contre la loi travail (la bonne blague) les députés dont sa nièce posent des amendements dans un sens ultra-capitaliste.
Le fascisme est la solution trouvée par le capitalisme en cas de crise pour préserver les profits, après avoir détruit les mouvements ouvriers, et les syndicats, ou les avoir rendu inoffensifs, la bourgeoisie les met en piste si je puis dire, pour instituer une loi d’airain permettant des gains de productivités, une docilité des travailleurs,le tout soutenu par une exaltation nationaliste préparant la guerre et désignant des minorités en bouc-émissaire.
De la à dire que tous les formes de nationalisme sont fascistes... C’est aller un peu vite en besogne (je précise que je ne suis absolument pas nationaliste).
On en est la.... la seule réponse, c’est une riposte de classe puissante apte à y faire échec. le reste n’est que littérature... seule la conscience de classe à travers la lutte, et la désobéissance massive et déterminée peuvent faire échec au fascisme. C’est mon dernier mot. Jusqu’au recul des porcs qui veulent nous voir crever.
Karl
(2 juillet 2016 @19h19)
:
Sur le FN
Votre débat sur le FN est inutile : on peut (on doit) être contre le libéralisme sans être proche de tous ceux qui sont contre le libéralisme.
Les ennemis de mes ennemis ne sont pas toujours mes amis.
Beaucoup de penseurs, plus ou moins sérieux, sont tombés dans le piège…
Aujourd’hui, cela ne l’aura échappé à personne, le FN est utilisé comme défense en profondeur du capitalisme libéral en France. Vous critiquez l’Euro = vous êtes dangereux car le FN le critique aussi = fin de la discussion.
Nicolle
(4 juillet 2016 @09h30)
:
@Karl
Un jour le peuple se réveillera ? Jamais.
Le mouvement Nuit debout vous a t-il échappé ?
Karl
(4 juillet 2016 @11h29)
:
Réponse à Nicolle + reformulation d’une phrase maladroite
Le mouvement Nuit debout ne m’a pas échappé. Même si je regrette qu’il se soit perdu en cours de route. Le mouvement de grève générale organisé par la CGT et quelques autres syndicats (FO notamment) ne m’a également pas échappé. Une partie du peuple exprime sa colère. Mais il est encore trop tôt pour dire s’il s’agit d’un véritable réveil (c’est à dire un réveil durable) ou s’il s’agit juste d’un coup de colère épisodique. Pour qu’il s’agisse d’un véritable réveil, il faudrait que les manifestations contre la loi Travail perdurent, que nous manifestions ensuite pour récupérer des droits sociaux que nous avons perdu, que nous votions intelligemment en 2017…
Les salariés, dont je ne fais pas partie car je suis encore étudiant, devront être capable de ne pas céder aux menaces des actionnaires, ce qui n’est pas gagné…
Tout à l’heure, j’ai été maladroit lorsque je disais que ‘’les salariés n’ont pas envie de se farcir un livre trop sérieux, qu’ils préféreront regarder ONPC etc..’’.
J’y étais un peu fort et j’aurais pu formuler ça différemment. La plupart des salariés, surtout les plus pauvres, s’informent encore assez peu ou alors de façon superficiel. Un exemple très concret : mon père est ouvrier. Je me suis aperçu il y a peu de temps qu’il ne savait pas ce qu’était une politique de l’offre, ni une politique de la demande…En réalité, ce n’est pas qu’ils n’ont pas envie de se farcir un livre trop sérieux mais plutôt qu’ils n’ont pas les outils pour le faire.
On pourrait croire que puisque les salariés vivent ces situations, ils seraient tout de même capable de comprendre ce type de livre. Mon sentiment est que s’il est vrai qu’ils vivent ces situations. Ils ne les pensent pas de façon structuré. Et donc ils sont à la recherche, plus ou moins consciemment, d’une pensée qui leur expliquerait la cause de leur malheur. Et ces pensées ils les prennent dans les discours simplistes et fortement diffusés de l’extreme droite (premier parti chez les ouvriers, et il ne faut pas croire que c’est la question monétaire soulevée par le fn qui motive les ouvriers) : tu es au chômage, c’est parce que l’immigré a pris ton travail. Tu en as ras le bol de payé des impôts, c’est parce qu’il faut payer l’accueil des immigrés. Tu es faiblement rémunéré, c’est parce que l’immigré fait pression à la baisse sur le salaire. De la sorte il ne faut également pas s’étonner qu’un Donald Trump émerge aux Etats Unis.
Scalpel
(5 juillet 2016 @12h03)
:
« Le goudron se soulève » et les plumes volent...
DEBUT
...sur les 20 tartuffes pseudo intellectuels eurocritiques sic signataires d’un texte dont le très précieux Bruno Guigue livre ici sa critique :
Sapir, Onfray, Chevènement, tigres de papier du souverainisme
Par Bruno Guigue le 01 juillet 2016
"« Brexit : vingt intellectuels* eurocritiques lancent un appel pour un nouveau traité », tel est le titre d’une tribune publiée par « Le Figaro » du 30 juin. Ce texte signé par Jacques Sapir, Michel Onfray et Jean-Pierre Chevènement rend un hommage appuyé au « peuple britannique » qui a « exprimé souverainement sa volonté de rester maître des décisions qui le concernent. » Car « ce vote courageux et massif » est « une claque pour la dérive technocratique dans laquelle l’Union européenne actuelle s’est laissé enfermer ». Et « tout montre que dans la plupart des pays européens, les citoyens n’acceptent plus d’être gouvernés par des instances non élues, fonctionnant en toute opacité ».
Fort bien, mais lisons plutôt la suite. « Le vote britannique peut être une chance : il doit être l’occasion de réorienter la construction européenne, en articulant la démocratie qui vit dans les nations avec une démocratie européenne qui reste à construire ».
Et nos intellectuels, pour finir, demandent la réunion d’une conférence qui aurait pour objet « la renégociation des traités sur les trois questions cruciales dont la méconnaissance a conduit à l’affaissement de l’actuelle construction européenne : la souveraineté, c’est-à-dire la démocratie et l’indépendance stratégique. »
En somme, les signataires saluent ostensiblement le courage du peuple britannique, mais ils ne manifestent nullement l’intention de suivre son exemple. Ils tressent des couronnes au « Brexit », mais ils suggèrent à nos dirigeants l’artifice permettant de faire l’économie d’un « Frexit ». Au lieu d’inviter les Français à la même intrépidité, ces héros par procuration laissent aux Britanniques le privilège d’avoir ouvert une brèche qu’ils rêvent de refermer. Coïncidence troublante, cette tribune est parue le jour même où Alain Juppé déclare sur Bfm/Tv : « On peut craindre un Frexit, et c’est pourquoi je suis hostile à un référendum ».
Scalpel
(5 juillet 2016 @12h04)
:
MILIEU
Il faut croire que « Frexit » et « référendum » sont des termes d’une parfaite obscénité, car ils ne figurent pas dans la tribune précitée de nos « intellectuels eurocritiques ». Prolixe en projets de « réorganisation », « refondation » ou « réorientation » de l’Europe, ce texte oublie l’essentiel : qui décide de l’appartenance à l’UE ? Alors qu’on devrait demander au peuple français s’il veut y rester avant d’envisager de la réformer, on préfère mettre la charrue avant les bœufs. Ce faisant, on exclut le peuple du processus, on fait comme s’il n’existait pas. Au lieu d’organiser sans délai l’exercice de la souveraineté, on la court-circuite.
Une conférence des chefs de gouvernement de l’UE jouit-elle d’une légitimité supérieure à celle du peuple français ? Nos intellectuels le pensent, puisqu’ils omettent de poser la question principielle de la volonté populaire. « Il faut rendre à la souveraineté populaire et à la démocratie leurs droits dans une Europe confédérale qui serait faite de l’entente et de la coopération entre les nations », disent-ils. Mais l’acte fondateur de cette souveraineté ayant été passé par pertes et profits, que vaudra cette restitution des « droits de la démocratie » dans « une Europe confédérale » qui n’a jamais existé ? Et puis, est-on sûr que le peuple en veuille vraiment, si l’on s’obstine à ne pas lui poser la question ?
C’est pourquoi les propositions qui émaillent ce texte, insignifiantes, ressemblent au filet d’eau tiède qui se remet à couler, invariablement, à chaque crise communautaire. On y lit le projet, par exemple, d’une « réorganisation profonde des compétences et, le cas échéant, du mode de désignation des institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement, Cour de justice, BCE) ». Oui, mais pour quoi faire ? Qu’est-ce que la démocratie y gagnera ? On attend la réponse. Il faudrait aussi, dit-on, « outiller le Conseil européen où vit la légitimité démocratique en le dotant des services capables de préparer et exécuter ses décisions ». Mais ce même Conseil avalise depuis trente ans les injonctions ultra-libérales de la Commission. Croit-on vraiment qu’il s’en affranchira si on augmente le nombre de ses fonctionnaires ?
Scalpel
(5 juillet 2016 @12h06)
:
PRESQUE FIN
Au demeurant, cette consolidation de l’exécutif est équivoque, car on ne sait si elle vise à favoriser un surcroît d’intégration ou à border les prérogatives des Etats-membres. Comme le propos est conceptuellement flou, le moins qu’on puisse dire est qu’il demeure politiquement mou. Moyennant quelques réformes, toute l’architecture institutionnelle de l’UE, en tout cas, est promise à une remarquable longévité. Le texte mentionne la Banque centrale européenne, par exemple, mais sans mettre en question une indépendance statutaire, exigée par le dogme monétariste, qui en fait le levier des politiques d’austérité. Croit-on sérieusement conserver la BCE tout en évacuant l’orthodoxie financière qui en est le principe fondateur ?
Cet irréalisme brouillon reflète la contradiction insoluble dans laquelle s’enferrent les signataires, prompts à diagnostiquer le mal mais apeurés à l’idée du remède. Faute de vouloir l’administrer, ils se contentent de soins palliatifs et s’obstinent à prolonger l’agonie d’une Union européenne dont ils ne veulent pas voir qu’elle est condamnée. Qu’est-ce que l’UE ? Historiquement contingent, cet artefact supranational a été construit sur une idée fausse, il s’est maintenu grâce à une supercherie et il périra à cause de l’aveuglement des élites qui l’ont imposé. L’idée fausse est le préjugé selon lequel le marché autorégulé peut créer un espace de prospérité. La supercherie est celle qui consiste à flouer la souveraineté au nom de cette idée fausse. L’aveuglement des élites consiste à croire que cette supercherie passera définitivement inaperçue.
Scalpel
(5 juillet 2016 @12h12)
:
« Le goudron se soulève » et les plumes volent...
PRESQUE FIN
Au demeurant, cette consolidation de l’exécutif est équivoque, car on ne sait si elle vise à favoriser un surcroît d’intégration ou à border les prérogatives des Etats-membres. Comme le propos est conceptuellement flou, le moins qu’on puisse dire est qu’il demeure politiquement mou. Moyennant quelques réformes, toute l’architecture institutionnelle de l’UE, en tout cas, est promise à une remarquable longévité. Le texte mentionne la Banque centrale européenne, par exemple, mais sans mettre en question une indépendance statutaire, exigée par le dogme monétariste, qui en fait le levier des politiques d’austérité. Croit-on sérieusement conserver la BCE tout en évacuant l’orthodoxie financière qui en est le principe fondateur ?
Cet irréalisme brouillon reflète la contradiction insoluble dans laquelle s’enferrent les signataires, prompts à diagnostiquer le mal mais apeurés à l’idée du remède. Faute de vouloir l’administrer, ils se contentent de soins palliatifs et s’obstinent à prolonger l’agonie d’une Union européenne dont ils ne veulent pas voir qu’elle est condamnée. Qu’est-ce que l’UE ? Historiquement contingent, cet artefact supranational a été construit sur une idée fausse, il s’est maintenu grâce à une supercherie et il périra à cause de l’aveuglement des élites qui l’ont imposé. L’idée fausse est le préjugé selon lequel le marché autorégulé peut créer un espace de prospérité. La supercherie est celle qui consiste à flouer la souveraineté au nom de cette idée fausse. L’aveuglement des élites consiste à croire que cette supercherie passera définitivement inaperçue.
Des signataires de cette tribune, on pouvait sans doute attendre autre chose que cette contribution insipide à la soupe européiste. En occultant la question principielle du référendum, ils passent par-dessus-bord les principes démocratiques dont ils se réclament. Tigres de papier d’un souverainisme attiédi, ils fuient devant le verdict populaire, s’effraient du tumulte des urnes en colère et se rangent derrière nos dirigeants dans cet appel pathétique, expression d’un déni de la réalité qui fait irrésistiblement penser aux cabris chers au général de Gaulle : « Nous avons la conviction qu’il appartient à la France de lancer cette grande initiative qui proposera de remettre l’Union européenne sur ses pieds. Les peuples européens et pas seulement le nôtre, l’attendent. Nous faillirions à notre devoir de citoyens français mais aussi d’Européens si nous n’agissions pas pour que la France se porte aux avant-postes de cette grande tâche »."
Scalpel
(5 juillet 2016 @12h21)
:
FIN
Bruno Guigue extrait de « arrêt sur image » tigres de papier...le lien ne passe pas ici
Haut fonctionnaire d’État français, essayiste et politologue, professeur de philosophie dans l’enseignement secondaire et chargé de cours en relations internationales à l’Université de La Réunion.
J’ajouterai qu’il faut partir au plus vite de cette U.E. monstrueuse générant la misère des peuples européens au profit des banques et des transnationales
* Liste des signataires : Marie-Françoise Bechtel, Guillaume Bigot, Jean-Pierre Chevènement, Gabriel Colletis, Éric Conan, Franck Dedieu, Alain Dejammet, Éric Delbecque, Jean-Pierre Gérard, Christophe Guilluy, Loïc Hennekinne, Paul Jorion, Jean-Michel Naulot, Michel Onfray, Natacha Polony, Jean-Michel Quatrepoint, Emmanuel Lévy, Benjamin Masse-Stamberger, Claude Revel, Henri Sterdyniak, Jacques Sapir, Paul Thibaud.
Musée de l’Europe & de l’Afrique
(5 juillet 2016 @18h34)
:
Des plumes !
C’est un référendum de sortie de l’UE qu’il nous faut élire : pas un président.
Notons que la rengaine du « changer l’Europe » est à la Une du Diplo sous la plume de Serge Halimi. Je dis ça, je dis rien...
Pour une droite de gauche ?
Faute de comprendre pleinement, on doit admettre « empiriquement » - voilà un mot qui n’est guère français - que ce sursaut démocratique et national a lieu à droite de l’échiquier politique officiel. Pour notre malheur, en France, nous n’avons pas l’équivalent de Boris Johnson ou de Michael Gove, mais peut-être y a-t-il une place à prendre à droite. Il n’est pas impossible cependant que personne n’ose. A gauche, c’est mort, je ne crois pas du tout que Mélenchon soit capable de quoi que ce soit. La gauche est paralysée par une sorte de vision naïve, abstraite, archaïque de l’internationalisme et de l’universel, et je dis ça en étant moi-même de centre gauche. (Emmanuel Todd, Atlantico, 3 juillet 2016)
Serge D’IGNAZIO
(6 juillet 2016 @02h22)
:
Bonjour
Quelques instantanés de la Manif. du mardi 5 juillet.
« CRS trop de privilèges »... pour attiser la haine de classe (je présume que le porteur de pancarte est plus « privilégié » qu’un CRS) et la machine à radicaliser à droite, y’a pas mieux...
Karl
(17 juillet 2016 @20h33)
:
Le goudron ne se soulèvera pas (réaction des français aux attentats)
Une nouvelle preuve que le goudron n’est pas encore prêt de se soulever : la réaction de la population après les attentats.
Au lieu de réfléchir de façon rationnelle aux explications du terrorisme et aux moyens de lutte à la racine du problème (c’est à dire creuser, en externe, la question géopolitique, notamment la question de l’interventionnisme destructeur en Irak et en Libye, et, en interne, creuser la question du manque d’intégration des immigrés noirs et arabes qu’on abandonne dans les banlieues). Les français, du moins un certain nombre d’entre eux, j’ai vu cela à la télévision, préfèrent réagir de la sorte : boire un verre pour leur montrer qu’on est libre, danser en plein coeur d’un festival en chantant qui ne saute pas n’est pas niçois...
On peut (on doit) s’amuser dans la vie. Mais répondre à des questions aussi crucial par l’amusement me semble complètement stupide...
J-P
(20 juillet 2016 @22h28)
:
Récemment le magazine cash investigation a diffusé une émission très intéressante portant sur les dégâts de la finance actionnariale sur nos emplois (disponible en entier sur Youtube)
Je me permets de la conseiller à ceux qui voudraient voir en image tous ce que Mr Lordon critique sur ce blog et dans ses livres. On y suit notamment le sort des salariés Samsonite qui se sont littéralement fait, pardonnez-moi, niqués par le fonds Bain Capital. On y voit également les méthodes de management scandaleuses de Pages Jaunes (ici c’est wall street dit un manager à ses salariés pour les motiver). On y voit enfin le renoncement du politique (Macron affirme en réponse à Elise Lucet qu’il faut des discours ferme face à la finance).
A la fin du reportage, on ne peut que souscrire à l’idée que, d’une façon ou d’une autre, le goudron finira par se soulever.
Ils sont trop forts, gagnants à tous les coups. La loi vient tout de juste de passer...et ils se prémunissent déjà d’un argument tout trouvé pour expliquer que la loi n’aura aucun effet : on est pas allé assez loin !
Et le pacte de responsabilité ? Il manquerait d’ambition et de stabilité selon ducon. En décalant d’un trimestre la dernière tranche de baisse de charges les entreprises ont perdu de la visibilité...
Karl
(31 août 2016 @08h27)
:
Proposition
Je propose, en vue de la prochaine campagne électorale, d’instaurer une responsabilité civile et pénale du Chef de l’état sur les promesses non respectées. Ceci sur le fondement d’une obligation de moyen (tout faire pour essayer) et non de resultat (mise en place effective ou non). En effet, F.Hollande symbolise les défauts de la démocratie représentative (le mensonge). On peut tout à fait considérer que lors d’une campagne se conclue une convention verbale entre les citoyens et l’élu dont les promesses en constituent les clauses. Des lors que ces clauses ne sont pas respectées, sans lesquelles l’élu n’aurait pas été élu, il convient d’enclencher le mécanisme de la responsabilité...
(24 décembre 2016 @13h18)
:
Robert Greene
’’ Presque tout le monde doit commencer sa carrière en travaillant pour les autres, mais il dépend toujours de notre pouvoir de transformer le temps mort (on souhaite qu’il défile le plus vite possible) en un temps vivant. Ainsi ce temps est utilisé pour apprendre le plus possible au sujet de ce qui se passe autour de nous : les jeux politiques, les rouages de cette entreprise spécifique, les coulisses du monde du business, et comment nous pouvons mieux faire les choses. Nous devons faire attention, et absorber le plus d’informations possible. ’’
carlosduvrait
(19 mars 2017 @04h59)
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Jori
(22 juin 2017 @12h06)
:
Comme il n’y a pas de modération, je me permets d’avertir ceux qui liraient les « offres de crédit gratuit » dans les commentaires de faire attention.