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Sont-ils fous ?

par Frédéric Lordon, 4 avril 2023
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Pavel Filonov. — « L’homme dans le monde », 1925.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne s’agira pas de répondre à cette question elle-même — plus exactement à une question de ce genre. Mais de répondre à l’objection que son genre, précisément, suscite dans certains secteurs : insister sur l’idiosyncrasie psychique de Macron, répéter qu’il est un « forcené », c’est trop concéder aux choses de la « psychologie ». Ça n’est pas que l’objection soit tout à fait inattendue, mais dans les circonstances présentes, ça n’en fait pas moins un débat intéressant, s’il est en soi un peu abstrait (et, surtout, loin du front de l’action pratique).

Je pense que, sans autre forme de procès, l’objection de la « psychologie » ou de la « psychologisation » (1) se trompe, qu’elle se trompe même trois fois — et à chaque fois dans la forme de l’oubli.

1. L’oubli de la concentration

Être matérialiste, c’est tenir que « la psychologie » n’est ni une force autonome, ni une « explication » de quoi que ce soit, et qu’en dernière analyse ça n’est pas elle qui fait la politique : ce sont les structures. Cependant la psychologie retrouve sa part quand, parmi les structures, il en est qui concentrent au plus haut point le pouvoir dans les mains d’un seul. Alors l’idiosyncrasie de celui-là compte de nouveau.

Lire aussi Benoît Bréville, « Un peuple debout, un pouvoir obstiné », Le Monde diplomatique, avril 2023.

Il ne sera pas nécessaire d’argumenter très longtemps pour tomber d’accord sur ceci que les institutions de la Ve République sont à cet égard une sorte de monstruosité, ni de beaucoup reparcourir le lieu commun de l’invariant monarchique français — d’être commun, pour un lieu, est le plus souvent un indice d’indigence, mais pas toujours. Les institutions de la Ve permettent, à qui en a l’inclination, de faire à peu près tout ce qu’il veut, en tout cas de pouvoir aller très loin sans rencontrer d’obstacle formel. Celui-là peut ignorer, voire abattre, toutes les médiations et gouverner dans un face-à-face quasi-direct avec le peuple, c’est-à-dire dans un rapport d’imposition unilatéral, sans que rien ne vienne se mettre en travers de ses coups de force successifs — de l’ISF 2017 jusqu’aux retraites 2023.

Les mêmes institutions produisent donc des effets différents selon le type dans les mains duquel elles tombent. C’est que les institutions ont aussi une part informelle. Un éthos les fait vivre concrètement, ensemble de normes non écrites, le plus souvent inconscientes, qui règlent leur « bon usage », en tout cas leur pratique. La plupart du temps, la construction d’une institution supposait implicitement cet éthos, sans même s’en rendre compte ni avoir à le formuler, parce qu’il était une sorte d’évidence morale du moment.

Mais les évidences morales d’un moment finissent par passer, et l’institution se retrouve aux mains de personnages nouveaux, à qui ces évidences sont devenues étrangères. C’est une évidence de cette sorte, une de ces règles non-écrites qui, par exemple, conduit de Gaulle au référendum puis au départ. Qui peut imaginer un seul instant Macron suivre une voie semblable ? À part en un parfait simulacre de grandeur, en fait dans le misérable petit calcul d’aussitôt revenir candidat en 2027.

La Ve République est une concentration folle de pouvoir, qui supposait —imprudemment — la régulation informelle d’un robuste éthos démocratique. Imprudemment parce que, dans un système constitutionnel, la vérité « dure » de l’institution n’est nulle part ailleurs que dans ses dispositions formelles. Qui se saisit d’un pouvoir pareil et quel éthos, quelle moralité, donc quelle idiosyncrasie, y compris psychique, il y engage, n’est plus une question secondaire.

2. L’oubli de la combinaison

Mais les éthos, tombent-ils du ciel ? Se modifient-ils par l’opération du Saint-Esprit ? Pas exactement, non. Pour se faire une idée et des processus qui les gouvernent et des effets qu’ils produisent, il est cependant préférable de lâcher l’antinomie entre psychés et structures, sur laquelle se jette immanquablement le demi-habile, tout imprégné de sa leçon prête à l’emploi : « psychologiser, c’est dépolitiser » . Ça n’est malheureusement pas comme ça qu’on comprendra ce qui se passe entre les unes et les autres, ni ce qu’il y a de politique dans leur jeu combiné.

Lire aussi Sophie Béroud & Martin Thibault, « Du dialogue social à l’épreuve de force », Le Monde diplomatique, avril 2023.

Les structures et les institutions n’ignorent pas les psychés, pour cette simple raison qu’elles opèrent à travers elles — comment, sans quelque relais dans les individus, pourraient-elles agir sur les individus, et leur faire faire quoi que ce soit ? Ou alors il faudra considérer que les « nécessités de l’ordre capitaliste », par exemple, s’accomplissent toutes seules, que les individus sont mus à leur service par une opération miraculeuse, qui restera un mystère. En réalité, les institutions œuvrent par les psychés. Mais elles font davantage encore : elles sélectionnent les psychés, disons plus précisément : les complexions psychiques, les plus adéquates à leurs propres réquisits. L’Église sélectionne ses psychés adéquates (dans Autobiographie d’un paranoïaque, Jacques Maître montre le Séminaire criblant ses candidats à la prêtrise, écartant les exaltés ou les mégalomanes selon ses critères de l’« idonéité » ). La police sélectionne ses psychés adéquates — adéquates à ses finalités d’institution de la violence. L’entreprise néolibérale sélectionne ses psychés adéquates – des pervers, au sens clinique du déni de l’altérité, condition de l’instrumentation des humains comme des choses.

Et de même la tête de l’État néolibéral à l’époque du capitalisme tardif entré en crise organique. Que le pouvoir gouvernemental n’appartienne plus à des Chirac ou à des Mitterrand (dont on ne fera pas des enfants de chœur pour autant), mais tombe dans les mains d’un énergumène comme Sarkozy ou d’un forcené comme Macron, n’a rien d’un hasard : il est l’expression d’une nécessité de structure dans un moment historique particulier de la structure. Dans le triangle État-police-entreprise, c’est la même nécessité globale qui est à l’œuvre, si elle est réfractée dans des institutions différentes : la nécessité d’un capitalisme qui a transformé ses propres structures et donné au capital les moyens de ne plus transiger. Dans cette nouvelle donne structurelle du capitalisme (connue sous le nom de « mondialisation »), l’ethos de la négociation et du compromis s’est dissous, il a fait place à celui de l’imposition unilatérale. Les psychés des dominants qui occupent les positions de pouvoir reflètent ce mouvement. Quand le capital ne négocie plus rien et brutalise tout, les personnages adéquats de l’État du capital ne négocient plus rien et brutalisent tout.

Il s’agit plutôt de voir comment une nécessité de structure s’accomplit par la sélection et l’opération des psychés qui lui conviennent. Et comment, en retour, ces psychés sont les indicatrices d’un état des structures.

La crise organique n’est que la fuite en avant de ce processus d’imposition et de brutalisation dans des conditions de récalcitrance croissante des corps sociaux et d’effondrement de la légitimité des pouvoirs politiques. Aussi les psychés sélectionnées pour tenir l’ordre s’infléchissent-elles en conséquence, dans le sens de l’insensibilité à la violence exercée, à mesure que davantage de violence est requise. Des témoignages biographiques avaient rapporté que Pasqua, qu’on aurait difficilement rangé dans la catégorie des poètes, avait été lui-même affecté par la mort de Malik Oussekine — éthos ancien. De Cazeneuve à Macron, en passant par des pitres comme Castaner, ou des personnages comme Lallement, Nuñez et Darmanin, on parierait volontiers que pas une heure de sommeil n’a été dérangée. Les commentaires moraux n’ont pas leur place ici, en tout cas pas la première : il s’agit plutôt de voir comment une nécessité de structure s’accomplit par la sélection et l’opération des psychés qui lui conviennent. Et comment, en retour, ces psychés sont les indicatrices d’un état des structures.

Les psychés des dominants ne cessent donc d’enregistrer, et d’exprimer, l’évolution des structures de la domination. C’est pourquoi l’idée qu’en dire quelque chose reviendrait à « psychologiser » est particulièrement faible. Outre que l’énoncé « Macron est un forcené » est aisément compréhensible (pour ne pas parler de ses capacités de « traction » dans l’opinion), les précepteurs structuralistes devraient y regarder à deux fois avant de présupposer que les individus sont incapables d’aller de là à : « les dominants sont devenus fous », et pour finir à : « le capitalisme est fou », série d’étapes qui partant d’un énoncé en apparence à caractère « psychologique », conduit à un autre qui ne l’est plus du tout.

C’est pourquoi, également, l’objection « ils ne sont pas fous, ils calculent stratégiquement » n’est pas plus robuste que le reste. En particulier de ne pas voir que « Ils calculent » est encore un énoncé « psychologique », doublement même. D’abord parce que « calculer » est une disposition, donc l’effet d’un état mental. Ensuite (surtout) parce il n’y a de calcul qu’aux services de finalités, qui, elles, n’ont pas été posées par calcul. Alors interrogeons : quelles sont-elles donc en l’occurrence ? Maintenir un ordre quoi qu’il en coûte (le vrai « quoi qu’il en coûte »). Provoquer, intimider, terroriser, si ce ne sont pas des inclinations immédiates chez certains (Lallement, Nuñez), ne sont que des moyens. Or il revient à des dispositions psychiques d’être capables d’envisager tel moyen ou de se l’interdire.

En tout cas, la classe dominante, dans la diversité de ses composantes, en y incluant ceux des dominés qui lui servent de garde, est en état de sécession morale d’avec le reste de la société, et vit autour de nouvelles normes que nul ne partage en dehors de son cercle étroit. Mais l’état moral d’un groupe est nécessairement exprimé dans l’état psychique de chacun des individus qui le composent. La sécession morale a donc nécessairement pour corrélat une reconfiguration psychique collective.

Quitte à prendre un exemple américain (mais il est parlant), il faut des déplacements considérables, inséparablement moraux et psychiques, pour faire, comme Larry Summers, une vidéo en chemisette à fleurs, sous les palmiers, afin d’expliquer aux salariés que la hausse du chômage sera nécessaire pour contenir l’inflation et qu’ils doivent y consentir. L’appel mécanique aux structures ne donnera pas le fin mot ni ne permettra de saisir vraiment de quoi il y va dans la kyrielle des faits équivalents qui font l’époque.

Lire aussi Serge Halimi, « Un homme contre un peuple », Le Monde diplomatique, février 2023.

« Les structures », par exemple, ne suffiront pas à parler du rapport (de démolition) de Macron aux mots et au langage. Elles ne suffiront pas à qualifier le degré de mensonge et l’inversion systématique de toute réalité dans les énoncés gouvernementaux. Orwell n’est pas devenu pour rien une référence obsédante pour parler de l’époque, et se contenter de dire « structures » ne fera pas le compte. Elles n’éclaireront pas à elles seules le degré d’obscénité sans précédent, l’effondrement de toute décence, la perte de toute limite auxquels, médusés, nous assistons.

Les structures ne diront pas la dérive du corps préfectoral, désormais dominés par des brutes, Lallement et Nuñez bien sûr, mais également Stzroda, alias « M. Flashball », ex éborgneur de la région Bretagne pendant la loi Travail, désormais directeur de cabinet de Macron ; d’Harcourt, brute managériale dans de nombreuses agences régionales de santé, responsable de la mort de Steve Maia Caniço ; et aujourd’hui Dubée, préfète des Deux-Sèvres qui aura sur la conscience (non, rien ne pèsera sur sa conscience) la mort ou la vie végétative de deux manifestants auxquelles elle aura refusé l’élémentaire humanité de l’assistance à personne en danger.

On ne comprendra pas avec les structures seulement le déchaînement pulsionnel de la police. Quand la BRAV-M se vautre en commentaires sexuels contre des interpellés, « Je peux dormir avec toi si tu veux ; le premier qui bande encule l’autre » (extraits prudemment « oubliés » dans toutes les reprises audiovisuelles), quand, à Lyon, un policier éprouve le besoin de dénuder complètement un interpellé dans la rue, quand les forums de messagerie regroupant plusieurs milliers de policiers sont un égout à ciel ouvert, débordant de commentaires sexuels, masculinistes et orduriers, ce ne sont pas juste « les structures » qui parlent : ce sont les psychés, et la pulsion y est dégondée.

Un structuralisme borné ne saisira rien de ces caractères de l’époque, sinon par affirmations tautologiques. Quant à une politique qui s’en tiendrait là, elle risque pour sa part de sérieuses déconvenues, mais pratiques cette fois — donc promises à être plus douloureuses. Car « les structures » ne disent pas avec une très grande précision à qui on a affaire. C’est pourtant une information utile. Savoir qui est Macron permet de ne pas se jeter dans les absurdes stratégies de la « décence démocratique » — où l’on escompte être entendu après s’être rassemblés nombreux pour demander. Savoir où en est le corps préfectoral épargne de se raconter des salades quant aux ancrages de l’« État de droit ». Savoir ce qui meut la police, mesurer la force pulsionnelle qui tient les policiers à leur matraque, envers et contre leurs propres intérêts matériels, évite de se perdre à les appeler « avec nous ». Etc.

3. L’oubli de la transformation

En 1997, il n’y a donc pas si longtemps, Judith Butler écrit La vie psychique du pouvoir. Au prix d’un certain malentendu. Car on croit entendre une métonymie dans le titre : la vie psychique du pouvoir, ce doit être la vie psychique des gens de pouvoir. Or, pas du tout : il s’agit de celle des sujets du pouvoir. Bien sûr, le malentendu n’ôte rien de son intérêt à la question. Il reste juste à la faire pivoter, davantage en conformité avec ce qu’annonce le titre, pour la retourner contre ceux dont la pulsionnalité désormais entièrement débridée nous met à mal.

Mais l’on pourrait faire référence à Pierre Bourdieu également, dont tout le travail a visé à sortir de l’antinomie navrante entre « les individus » et « les structures », et dont le concept d’habitus a été expressément pensé pour faire passer les unes dans les autres. On dira qu’il ne parle ni de psyché ni de pulsion. Mais tout y conduit, et lui-même d’ailleurs est très tenté d’y venir, comme dans l’avant-propos dialogué qui ouvre le livre de Jacques Maître précédemment cité.

Sous une forme ou sous une autre, la raison de rétablir le jeu des individus est la même — de l’ignorer est la dernière erreur du « psychologiser, c’est dépolitiser ». Dans les deux cas en effet, il s’agit de se donner les moyens de comprendre que les individus n’effectuent pas mécaniquement la structure : ils y mettent de leur idiosyncrasie et, par-là, font « varier » les opérations de la structure. Parfois très marginalement — entre Nuñez et Lallement, par exemple, la variation est infinitésimale. Parfois plus significativement : qui ne voit que, dans la structure de la Ve République capitaliste, le style de Macron, sa propension à la provocation par ignorance de l’altérité, l’autocentrage radical qui le laisse au comble de la satisfaction de soi quelle que soit l’idée qui lui traverse l’esprit, la série des actes et des propos incendiaires qui en résulte sont des données stratégiques de la situation ? Que le cours du mouvement social, sa dynamique, ses rebonds en ont été puissamment affectés, jusqu’au point de paradoxe où Macron en a parfois été objectivement l’allié.

Pour nécessaire qu’il soit, l’avertissement structuraliste — les structures : ce qu’il ne faut pas perdre de vue —, s’il en reste là, passe à côté de données d’importance dans la situation. Ne pas vouloir prêter attention à son idiosyncrasie, c’est ne pas voir qu’il est impossible d’attendre de Macron les réactions qu’on escompte usuellement de quelqu’un qui a inscrit convenablement l’altérité — les altérités, Macron les ignore, et leur roule dessus. Il est tout de même utile d’en être prévenu. D’autant plus qu’on ne voit pas par quelle étrange logique, ayant dit cela, il deviendrait impossible d’ajouter que Macron seul n’est pas le problème, que le remplacer par un individu un peu plus sain d’esprit ne réglerait rien — faudrait-il encore qu’il s’en trouve, or, on l’a vu, la « crème » que retient la structure pour en faire ses fonctionnaires est désormais faite de détraqués. Si d’aventure, le capital tirait la prise, considérant que Macron n’est plus « son homme » parce qu’il a enlisé l’agenda pour les quatre ans qui viennent, il en trouverait un équivalent ou pire, Darmanin par exemple (et puis à terme Le Pen), pour prendre sa place.

En tout cas il y a bien une particularité Macron, soit : la structure s’exprimant d’une certaine manière. Mais, si c’est plus rare, l’effet de modulation peut parfois aller jusqu’à l’inversion pure et simple, c’est-à-dire jusqu’à déterminer des mouvements, non plus d’effectuation, mais de contestation, voire de renversement de la structure. Le paradoxe du structuraliste qui dénonce la « psychologisation » sans y regarder davantage, c’est qu’il ne réalise pas que, ce faisant, il se prive des moyens de penser les processus historiques de transformation des structures. Si les idiosyncrasies, habitus, psychés ne comptent pas, si seules règnent la structure et son implacable nécessité, par quel miracle la structure viendrait-elle à changer, comment échapperait-on à sa reproduction ad aeternam ? C’est cet angle mort ni plus ni moins de l’histoire qu’on avait reproché à Althusser, et on avait raison — « Althusser à rien » lisait-on sur les murs de la Sorbonne en Mai 68, au moment précisément où l’événement venait bousculer ensemble la structure et le structuralisme des structures mécaniques. C’est pour fermer l’angle mort que Bourdieu introduit l’habitus, opération qu’on peut très bien envisager du point de vue d’une psychanalyse matérialiste (donc structurale) (2). Il est heureux qu’il y ait des pôles individuels de puissance dans les structures et qu’ils n’effectuent pas mécaniquement les structures. Il faut bien tout de même que l’Histoire ait une chance…

Il faut donc être resté vissé à Lévi-Strauss et Althusser, ou bien à quelque catéchisme matérialiste, pour ne vouloir jamais prêter attention à ce qui se passe dans les têtes, ou refuser de voir qu’on peut en parler sans le moins du monde « psychologiser ».

C’est assez dommage car, ici, les préoccupations propres de la théorie ne sont pas étrangères à celle de la politique. Des structures aux psychés, il se passe quelque chose, et, aussi bien dans la résistance à un pouvoir forcené que dans la politique affirmative d’un monde à faire surgir, nous avons intérêt à savoir quoi.

Frédéric Lordon

(1On pourra se référer par exemple à ceci, ceci, ceci, ceci, et cela

(2Un ouvrage en cours de préparation avec Sandra Lucbert ambitionne d’en faire la démonstration. Bon nombre des idées qui sont exposées ici doivent à ce travail commun.

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