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L’antiterrorisme au Sahel

Sortir du tout-militaire ?

Alors que l’engagement militaire français au Sahel marque le pas — tout comme la force conjointe du G5 qui devrait prendre son relais mais n’est pas pleinement opérationnelle —, des politiques et des chercheurs plaident pour un abandon du « tout militaire » dans le traitement du terrorisme. Ils défendent une approche plus globale, avec un rééquilibrage en faveur des politiques de développement et de « déradicalisation » à dominante civile.

par Philippe Leymarie, 15 novembre 2018
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Transport américain de troupes françaises au Mali

«Les 12 000 casques bleus de la Minusma [Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali]… les 4 000 soldats français de Barkhane… l’armée nationale… il n’est pas possible qu’avec tout cela, il continue d’y avoir des forces qui perturbent le Mali ! », lançait le président sénégalais Macky Sall il y a quelques jours, à l’ouverture du 5e Forum de Dakar sur la paix et la sécurité, constatant un maintien, voire une aggravation de l’insécurité au Sahel ces derniers mois.

Lire aussi Rémi Carayol, « Mali, le maillon faible », Le Monde diplomatique, juillet 2018.

« Ca fait cinq ans qu’on maintient le couvercle », expliquait — en marge de cette réunion désormais traditionnelle de la « communauté de défense » ouest-africaine — le général Jean-François Ferlet, patron de la Direction du renseignement militaire (DRM). Il estime que le nombre d’incidents contre les soldats français ou leurs partenaires est plutôt stable au Mali, mais que l’insécurité déborde sur le Niger, et maintenant le Burkina Faso. La force conjointe du G5-Sahel, qui pourrait à terme remplacer le dispositif régional français de sécurité baptisé « Barkhane », reste pour l’heure fragile, équipée de manière inégale, et insuffisamment financée (1). Son QG à Sévaré, au centre du Mali, entièrement détruit lors d’une attaque rebelle le 29 juin dernier, a dû se replier à Bamako. L’union européenne a proposé de prendre en charge la construction d’un nouveau QG à Sévaré.

De leur côté, les unités de la Minusma, déployées sur tout le territoire, sont incapables de garantir leur propre sécurité, en raison d’un mandat limité et d’une composition disparate. Et les Forces de défense et de sécurité du Mali (FAMA) manquent encore de savoir-faire, en dépit de la formation dispensée depuis quatre ans dans le cadre de l’opération européenne EUTM-Mali.

Sable du désert

Un tableau militaire donc peu rassurant, sur fond d’une implication du grand voisin algérien réduite au minimum, et d’une trop timide application par les parties maliennes des accords conclus à Alger en 2015 (2), ce qui ajoute à la confusion politique régionale, et incite à valoriser l’autre pilier de l’action au chevet du Sahel : le développement socio-économique, présenté dans l’enceinte du Forum de Dakar comme un passage obligé, même s’il doit être coordonné avec les actions de maintien de la sécurité…

  « En tant que ministre des armées, je suis la première à admettre que, si elle reste seulement militaire, l’action est une goutte d’eau versée sur le sable du désert », soutient Mme Florence Parly.
 « Les zones défavorisées deviennent des déserts où ne pousse que la colère », renchérissait le président Macky Sall.
  « Le vide de l’État, surtout dans les zones frontières, est l’oxygène du terrorisme », rappelait un des nombreux « représentants spéciaux » d’institution ou organisation internationale au Sahel (3) ;
 Il n’est pas jusqu’à la sous-secrétaire générale aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, Mme Bintou Keita, pour qui « une forte militarisation de la réponse ne suffit pas : quand on écoute la radio-télé, on a juste envie de toute arrêter ! » ;
 Ou l’ex-président burundais Pierre Buyoya, aujourd’hui Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, expliquant que « les armées ne peuvent pas tout », et qu’il faut aussi impliquer dans les actions au Sahel, au titre de la « société civile », les imams, les femmes, les communicateurs, les chercheurs, etc.

Virage stratégique

Une perspective qui est celle du temps long, des investissements lourds. C’est notamment le rôle d’Alliance Sahel, lancée sous impulsion franco-allemande en juillet 2017 (4), dans le but de mieux coordonner les divers partenaires, et d’agir plus vite, en ciblant les zones et populations les plus vulnérables, dans des secteurs excentrés, des confins frontaliers où l’État intervient peu. Cinq cents projets de développement ont été identifiés, dans le cadre d’un soutien financier annoncé de 7,5 milliards d’euros sur cinq ans.

L’Agence française du développement (AFD) apportera à elle seule 1,2 milliard d’ici 2022, soit une hausse de 40 % de son action en faveur du Sahel (5). Rémy Rioux, un de ses cadres, explique que « le virage stratégique » à propos de la combinaison entre sécurité et développement a été pris : il y a un travail étroit avec les diplomates et les militaires, en amont de la crise ; sur les sujets de résilience, quand la crise est survenue ; ou à propos des conditions d’une paix durable, durant la période de consolidation. Un protocole de partenariat a été conclu entre les pays sahéliens et les douze contributeurs de l’Alliance, et une grande conférence à Nouakchott doit définir les projets prioritaires. L’esprit, selon Rémy Rioux, est celui d’un « labo », avec la volonté de concentrer les interventions, d’accélérer les lancements de projets, tout en intégrant les enjeux de sécurité.

L’objectif est de ramener un minimum de confiance, de proposer des alternatives aux jeunes tentés par l’enrôlement dans des groupes clandestins, ou par l’argent facilement gagné dans des trafics. Les espaces frontaliers sont « propices aux actions terroristes aux trafics illicites, à la criminalité organisée, aux flux migratoires clandestins et aux trafics d’êtres humains », relevait un document préparatoire du forum de Dakar. Les groupes armés en ont souvent fait leurs fiefs de prédilection, comme au nord du Mali, du Niger, du Nigeria, et maintenant à l’est du Burkina.

Chiens de guerre

Un juriste africain qui a longtemps exercé dans le secteur des droits de l’homme auprès des Nations unies, évoque de son côté le « déséquilibre entre le bras armé et le bras juridique, les deux devant agir ensemble ». Il insiste sur l’importance de l’adhésion des populations, notamment dans ces zones frontalières où toute action, selon lui, est vouée à l’échec si elle ne tient pas compte des filiations, liens historiques, et coutumes de communautés qui ont été artificiellement morcelées de part et d’autre des frontières. Il demande de bien distinguer entre les catégories de migrants, et de faire attention à ce que « les militaires ne se transforment pas en chiens de guerre anti-immigration », sous prétexte de lutter contre des trafics.

« Moins de kaki, plus de robes de juges », préconise également François Grunewald, fondateur de l’ONG Urgence, Réhabilitation, Développement, qui s’étonne qu’on veuille régler les problèmes de corruption en renforçant les effectifs militaires, au lieu de fortifier d’abord la chaîne policière et pénale. Le chef d’état-major sénégalais, le général Cheikh Gueye, déplore que les programmes de réduction de la pauvreté soient « toujours insuffisants », augmentant les risques de chômage, radicalisation, criminalité, d’immigration irrégulière, et de développement des réflexes communautaires et identitaires — le tout combiné avec les tensions entre pasteurs et agriculteurs, la raréfaction des ressources de pêche ou d’élevage, et d’inquiétants changements climatiques…

Pour Marc Antoine Perouse de Montclos, qui a exploré les ressorts de la mobilisation djihadiste à l’est comme à l’ouest du continent africain (6), les réponses militaires au terrorisme djihadiste, sous la forme d’interventions occidentales directes ou de guerres par procuration, « font partie du problème et pas seulement de la solution ».

Selon ce chercheur, qui a suivi le trajet de Boko Haram au Nigeria et des Shebab en Somalie, les excès des forces de sécurité dans la répression précipitent souvent le recrutement de jeunes combattants dans les rangs des insurgés, et légitiment le djihadisme par opposition à des régimes autoritaires et à des « troupes d’occupation », s’il s’agit de soldats étrangers. Dans ce dernier cas, ils ont également pour effet négatif d’internationaliser les conflits. Analysant les conditions locales du surgissement de ces mouvements radicaux, ce politologue de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) conclut que « l’endoctrinement religieux n’est pas la cause première des violences commises aujourd’hui au nom de l’islam ».

À ce sujet, un spécialiste sénégalais recommande de prêter attention à l’espace cyber : « Plus besoin de mosquée, Internet suffit ! ». Il plaide pour un renforcement de la formation, une adaptation de l’éducation, la rationalisation des procédures d’enquête, et la production de contre-discours. Mais, puisqu’il ne s’agit pas, tout en prônant un rééquilibrage en faveur de la prévention et du traitement civil des crises, de diaboliser l’action militaire, il reste à déterminer, dans chaque cas, où placer le curseur, et quelle répartition opérer entre ces deux piliers de l’action en faveur d’un retour à la paix dans le Sahel.

Philippe Leymarie

(1Selon la ministre française des armées, Mme Florence Parly, 10 % seulement sur les 414 millions d’euros promis lors d’une réunion internationale en février dernier avaient été versés au début novembre. Les versements actuellement « dans les tuyaux » devraient permettre d’atteindre d’ici la fin décembre le quart du financement prévu…

(2Les opérations de désarmement de milices, et de versement d’une partie des anciens combattants dans les forces maliennes, prévues par ces accords, ont été retardées. Une cérémonie de lancement a cependant été organisée le 6 novembre dernier, à Gao.

(3L’un d’eux, tout en reconnaissant qu’il ne peut y avoir de développement sans sécurité, déplorait qu’il y ait, au chevet du Sahel la bagatelle de « dix-sept, voire dix-huit stratégies ».

(4Elle compte aujourd’hui douze membres dont, outre la France et l’Allemagne, l’Union européenne, la Banque africaine de développement, le Programme des Nations unies pour le développement, la Banque mondiale, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni.

(5L’AFD affirme avoir décaissé 2,5 milliards d’euros en faveur de la zone du Sahel depuis 2013, dont la moitié sous forme de dons.

(6Cf. L’Afrique, nouvelle frontière du djihad ?, La Découverte, 2018.

Des « points de discussion »…

On trouvera ci-dessous les listes de « points de discussion » que les participants aux table rondes ou aux ateliers du 5e Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité, organisé par le gouvernement sénégalais du 4 au 6 novembre dernier, étaient censés évoquer. Ils donnent une indication sur les préoccupations du moment au sein des « communautés de défense et de sécurité » dans les États ouest-africains :

Justice et libertés face aux enjeux sécuritaires

 Comment améliorer et renforcer les capacités des systèmes judiciaires africains pour rendre plus efficace la protection des civils dans les situations de conflit et dans la lutte contre l’impunité ?
 Comment harmoniser dans les cadres nationaux et régionaux les coopérations justice/police/forces armées et développer le volet justice dans les processus de Réforme des Systèmes de Sécurité (RSS) ?
 Comment garantir le respect des droits et libertés dans la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ?
 Comment adapter les systèmes judiciaires nationaux aux nouveaux enjeux de sécurité ?
 Comment accélérer l’harmonisation des systèmes judiciaires et des législations liées aux infractions terroristes en Afrique ?
 Comment structurer une démarche fondée sur la participation active de l’ensemble des États africains, et des institutions internationales et régionales pour contrer et neutraliser la menace terroriste (comme le recommandait en 2016 la résolution 2322 du conseil de sécurité des Nations unies).

Rôle des humanitaires et protections des civils dans la résolution des conflits

 Comment les acteurs humanitaires font-ils face aux défis actuels dans l’exercice de leur mission en Afrique ?
 Comment renforcer le rôle des acteurs humanitaires dans la résolution des conflits en Afrique ?
 Quels mécanismes d’interaction entre les forces de défense et de sécurité (FDS) et les acteurs humanitaires faut-il renforcer pour concilier les principes de neutralité, d’indépendance et d’impartialité avec la mission de protection ?
 Comment améliorer la crédibilité internationale et interne des acteurs humanitaires ?
 Quel est l’état des lieux du dispositif juridique de protection des civils dans les situations de conflit ?
 Comment mieux prévenir et répondre aux dérives des forces de défense et de sécurité (stratégies de la terreur contre les civils, les groupes terroristes, les opérations « de nettoyage ethnique », les violences armées contre les civils) et engager davantage la responsabilité des États et des missions de paix en Afrique ?
 Comment renforcer la protection des victimes des violences sexuelles et rendre plus efficace la lutte contre l’impunité ?
 Comment redéfinir « l’opérationnalisation » des missions de protection des civils dans les opérations de paix ?

Droits et libertés face à la lutte contre l’extrémisme violent

 Comment clarifier les droits et le statut des victimes, d’actes terroristes et de l’extrémisme violent ?
 Comment garantir les droits et libertés des auteurs d’actes terroristes et l’État de droit tout en étant efficace dans la lutte contre le terrorisme ?
 Comment respecter la liberté d’expression dans la prévention et la lutte contre le terrorisme ?
 Comment favoriser la coopération internationale en matière pénale tout en garantissant le respect des droits des auteurs d’actes terroristes ?

Développement et sécurité durables

 Comment concilier les exigences de sécurité et les besoins de développement pour faire face aux multiples défis en Afrique ?
 Comment assurer la sécurité et le développement dans les zones frontalières ?
 Quel rôle pour le secteur privé dans « l’opérationnalisation » du lien entre développement et sécurité durables ?
 Quels axes de coopération internationale pour mieux « opérationnaliser » le lien entre le développement et la sécurité en Afrique ?
 Comment sécuriser les zones sensibles prioritaires pour assurer le déploiement des projets de développement en incluant les acteurs locaux et les partenaires internationaux ?
 Comment résoudre le problème de l’éparpillement des aides, des conditionnalités, des procédures, des lenteurs des décaissements, etc ?
 Quelles synergies construire pour mettre en œuvre les cadres internationaux et régionaux pour construire la sécurité et contribuer au développement en Afrique ?
 Quels sont les avantages des cadres de coopération transrégionale (ForumTurquie-Afrique, Chine-Afrique, Japon-Afrique, etc.), à côté de ceux classiques (ONU-UA, UE-UA) ?

Espaces frontaliers, jeunesse, secteur privé

 Comment assurer la sécurité des actions de développement dans les espaces frontaliers particulièrement exposés ?
 Quelle coopération opérationnelle entre acteurs de la sécurité et du développement dans ces espaces ?
 Comment rendre opérationnelle et efficiente la Convention de Niamey sur la coopération transfrontalière ?
 Comment faire de l’éducation un levier pour faire participer plus activement la jeunesse africaine à la construction citoyenne et politique ?
 Comment, par l’éducation, mobiliser les mouvements de jeunesse dans la prévention et la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme en Afrique ?
 Comment accroître l’inclusion économique et sociale des jeunes africains ?
 Comment promouvoir, dans les systèmes éducatifs, une culture de la paix ? - Comment élaborer et mettre en œuvre des stratégies conjointes entre les États, les acteurs du développement et les entreprises sur les enjeux-clés de la sécurité et du développement : emploi des jeunes, inclusion des acteurs locaux, prévention et lutte contre les trafics illicites, etc. ?
 Comment développer le dialogue entre les États africains et le Secteur privé pour assurer la sécurité des entreprises dans les zones sensibles où le développement économique et social est le plus urgent ?
 Quel soutien adapté aux défis du continuum sécurité/développement ?
 Le partenariat peut-il apporter aux États ce soutien dans le respect des normes internationales et régionales ?

Perspectives de coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme

 Comment préserver la souveraineté des États face à la banalisation des interventions extérieures au nom de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ?
 Ces coopérations répondent-elles mieux aux demandes et aux objectifs des États et des Organisations africaines ? Sont-elles performantes face au nouveau contexte stratégique ?
 Comment pérenniser et rendre plus efficace le soutien international des mécanismes et coalitions de forces dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent et évoluer vers de véritables partenariats ?
 Comment évoluent les approches des grands partenaires multilatéraux (Nations unies, Union européenne, etc.
 Comment opérationnaliser davantage le Fonds pour la paix de l’Union africaine ?
 Quelle coordination entre missions de maintien de paix des Nations unies en Afrique et coalition de forces ad hoc soutenues par l’UA et les organisations sous-régionales africaines ?
 Quels nouveaux modes de soutien conjoints UA/partenaires multilatéraux des opérations de paix en Afrique ?
 Quels nouveaux dispositifs d’appui aux opérations africaines dans le respect des dispositions de la Charte ?
 Comment accompagner et faciliter la mise en œuvre de la réforme de l’Union africaine ?
 Comment mettre en œuvre des dispositifs d’appui adaptés dans les domaines où les besoins actuels sont les plus prioritaires : préparation des déploiements, opérations offensives, contre-terrorisme, etc.?

Répondre efficacement aux besoins des forces de défense et sécurité africaines

 Comment adapter la formation et l’équipement des FDS africaines à la lutte antiterroriste, dans le respect des droits humains ?
 Quelles formes de coopération peuvent améliorer l’efficacité des forces de défense et de sécurité sans accroître leur dépendance ?
 Comment soutenir la « volonté africaine d’apporter des solutions africaines aux problèmes africains » ?
 Comment renforcer les politiques de standardisation et de mutualisation des politiques de défense des États africains ?
 Comment les coopérations militaires étrangères doivent-elles favoriser les dispositifs régionaux de sécurité ?

Les nouveaux partenariats dans la lutte anti-terroriste

 Quelles synergies créer entre les multiples acteurs intervenant dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ?
 Comment mieux rationaliser les dispositifs africains existants de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ?
 Comment garantir et améliorer la coordination des multiples acteurs de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique ; coordonner sur le long terme, le soutien de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique ?
 Quelles sont les conditions d’une plus grande autonomie des acteurs africains du contre-terrorisme pour promouvoir des solutions mieux adaptées aux contextes locaux spécifiques ?
 Quelles politiques d’inclusion plus systématique des sociétés civiles africaines dans la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ?
 Quel nouveau modèle de partenariat avec les grandes puissances dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique ?
 Quels rôles pour les acteurs étatiques et non étatiques dans la prévention de l’extrémisme violent et la criminalité organisée dans l’espace numérique ?

La prévention de l’extrémisme et de la criminalité organisée dans le cyberespace

 Quelles stratégies nationales pour le contrôle de l’espace numérique dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent et la criminalité organisée ?
 Comment améliorer efficacement les capacités de renseignement et d’anticipation ?
 Une mutualisation des moyens ou la création d’une plateforme de partage d’informations à l’échelle régionale est-elle envisageable ?
 Comment améliorer la coopération internationale en matière judiciaire et pénale dans ce domaine ? La création d’une juridiction spécialisée rassemblant les pays signataires de la Convention de Malabo est-elle pertinente ou les réponses sont-elles uniquement nationales ?
 Alors que la majeure partie des contenus à caractère extrémiste ou violent ne sont pas hébergés en local, comment améliorer efficacement les délais de retrait ?
 Comment exercer sa souveraineté d’État face à des entreprises privées étrangères ?

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